Deux ingénieurs développent un système pour lutter contre les pénuries de sang
Mettre la technologie au service des populations et leur apporter des possibilités nouvelles, telles sont les ambitions de Jean Luc Franseco Semedo et Ntonga Evelyne Inès, tous deux ingénieurs en télécommunications. Pour y arriver, ils ont mis au point un système d'alerte pour prévenir les pénuries au sein des banques de sang.
Au Sénégal – réalité plutôt récurrente dans de nombreux pays subsahariens – il n'est pas rare de voir des malades perdre la vie du fait d'une pénurie de sang dans les différentes banques prévues à cet effet. Dans plusieurs de ces cas, une communication bien ficelée aurait suffi pour sauver ces vies. C'est à ce problème que le système des deux ingénieurs diplômés de l'École supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) tente de répondre. En effet, il offre plusieurs fonctionnalités et usages dont :
- Alerter les donneurs d'une éventuelle pénurie
- Informer les associations de donneurs d'un besoin
- Informer un donneur précis en cas de besoin d'un groupe sanguin rare
- Envoyer des messages vocaux et écrits dans les langues maternelles des populations
- Selon les deux ingénieurs, leur système sera une sorte d'interface entre les banques de sangs et les populations (donneurs et receveurs). Cette application présente clairement une utilité de grande envergure pour les 19 banques de sang que compte le pays. De plus, le plus gros avantage de ce système c'est qu'il fonctionne en s'appuyant sur le temps réel, de quoi donner une marge de temps d'action non moins négligeable en cas d'urgence.
Pour l'heure, les deux passionnés s'en remettent à d'éventuelles entreprises qui seraient intéressées par leur application afin de son développement, l'améliorer puis le déployer sur une plus grande envergure au Sénégal. Leurs objectifs et besoins, ils l'expliquent en ces termes : « Nous comptons sur la Responsabilité sociale des entreprises pour sauver des vies car le déploiement à un coup financier [] il ne suffit pas de venir donner du sang de façon ponctuelle. Nous pensons aussi qu'il est possible de fidéliser les donneurs ».
(Source : Its about my Africa, 28 décembre 2015)
via OSIRIS : Observatoire sur les Systèmes d'Information, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal http://ift.tt/1SjfyL7
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