Solar Impulse bat son propre record de vol non-stop, entre le Japon et Hawaï
via TV5MONDE info - Nouvelles technologies http://ift.tt/1IrWbuS
Vivendi a annoncé mardi avoir bouclé l'acquisition de 80% du capital de la plate-forme de vidéos en ligne Dailymotion auprès d'Orange pour 217 millions d'euros. Vivendi et Orange étaient entrés en négociations ...
Cisco Systems a annoncé mardi son intention d'acheter OpenDNS, une société spécialisée dans l'informatique dématérialisée , pour 635 millions de dollars . Les effectifs d'OpenDNS seront intégrés à la division ...
Windows 10 sera la dernière mise à jour importante du système d'exploitation de Microsoft. Gentside vous propose de faire le point sur les informations concernant sa date de sortie, son prix et ses fonctionnalités.
Le directeur général de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall, a dénoncé lundi le retard pris dans la livraison des deux immeubles devant abriter le siège de ladite autorité et réclamé leur livraison sans délai.
‘'Nous sommes en train de subir des préjudices de plusieurs ordres, parce que nous sommes logés actuellement dans des locaux inadaptés, non fonctionnels et/où les conditions de travail ne sont pas des meilleures'', a-t-il dit lors d'une visite des sites qui doivent accueillir les immeubles en question.
Selon lui, l'ARTP avait demandé, il y a quelques années, à une société de lui construire deux bâtiments. Des bâtiments dont les coûts de construction avaient été entièrement payés depuis fin 2011 pour un coût total de 8 milliards 200 millions de francs CFA.
‘'Nous avons en juin 2014 pris contact avec le promoteur pour lui demander de prendre les dispositions afin que les immeubles nous soient livrés'', explique-t-il.
Il ajoute qu'en septembre 2014, l'ARTP avait ‘'rencontré l'équipe du promoteur pour pouvoir caler d'un commun accord un planning permettant d'indiquer la date à laquelle les immeubles seraient livrés''.
Au terme de cette rencontre, dit-il, les responsables de cette société avaient promis de livrer les bâtiments en décembre 2014.
Mais près de dix mois après, force est de constater que les choses n'ont connu aucune évolution. ‘'Non seulement aucun des engagements pris n'a été respecté, encore moins celui de livrer les immeubles le 31 décembre dernier, sans compter que le promoteur et son délégué refusent de communiquer'', accuse Abdou Karim Sall, sans plus de détail.
Il indique que l'ARTP fait face à l'obligation de payer le loyer et ce sont des dépenses qui ne doivent pas passer par pertes et profits. ‘'Si nous faisons face à ces dépenses, martèle-t-il, c'est parce que le promoteur qui étaient chargés de construire et de livrer les immeubles a failli à ses obligations.''
Il explique que la construction de ces deux immeubles a été entreprise afin d'''abriter'' le siège et d'''avoir une Autorité de régulation fonctionnelle, avec des locaux fonctionnels lui permettant de faire face à ses obligations et ses attributions''.
‘'Mais malheureusement, ce que nous constatons, c'est loin des immeubles prêts à la livraison, mais plutôt des bâtiments en chantier plongés carrément dans les gros œuvres'', a-t-il déploré. Il a prévenu que l'ARTP comptait ‘'étudier la suite à donner à ces constats''.
L'ARTP veut disposer de ses immeubles et utilisera tous les voies de recours que lui donne la loi, ainsi que le Code des marchés publics afin de rentrer dans ses droits, c'est-à-dire que les immeubles soient livrés sans délai.
(Source : APS, 29 juin 2015)
Le marché de l'entreprise sénégalaise vient de s'enrichir d'un nouveau produit : le Business- Selfcare ASBS. Il est une innovation majeure. Il apporte une petite révolution technologique dans l'écosystème Tic au Sénégal.
Jean François Séne ne savait pas si bien dire lors de la cérémonie de lancement de Tigo Business : « à travers l'offre Tigo Businees, l'opérateur de téléphonie Tigo se propose d'accompagner la vie des entreprises, et, en ce qui concerne les Tic qui sont leur métier, de procurer les meilleurs outils pour sa productivité et son développement. »
Devant le club le club des Directeurs des Systèmes d'Information et Responsables Informatiques(DSI), motivés par les opportunités qui existent autour de l'économie numériques au Sénégal et par les exigences d'innovation et d'excellence en matière de Système d'Information, Jean François Séne, directeur de Tigo Business a présenté la nouvelle application le B- Selfcare « Advanced Solutions Business Selfcare ».
Il est une interface web qui interagit avec le Core network Telecom et le Core Network Mpls via une bibliothèque sécurisée d'application pour intégrer toute la couche TIC des opérateurs à des applications de clients et partenaires externes. Grace à cette innovation majeure, tous les développeurs, tous les DSI et toutes les SSII pourront interfacer leurs applications métiers avec une Couche Logicielle Telecom Transparente. Ainsi, tous ces acteurs pourront dorénavant faire de manière autonome des opérations jusque là réservées à l'Opérateur. Il s'agit entre autres d'opérations simples comme créer un numéro, attribuer du crédit ou de l'internet mobile, activer des services , faire du mobile banking.
D'opérations complexes comme créer des packs privatifs, des campagnes SMS, des menus privés –USSD, des services géo-localisés. Et enfin de gérer un stock privé de cartes SIM, de crédit téléphoniques et de données internet dans sa base privative.
Pour le Directeur de Tigo Busines, « Le B-Selfcare est une volonté d'ouverture de Tigo. Il va faciliter l'accès à des services Télécom pour tous les membres de l'Ecosystème, d'une manière simple et sécurisée. Chaque membre aura la possibilité d'utiliser tout le potentiel technique et technologique de l'Opérateur TIGO pour son propre compte, dans sa propre logique d'affaires, incorporé dans ses propres applications métier, avec ses propres contraintes de gestion. »
Pour rappel, Tigo Business est l'entité active et effective de l'Opérateur de téléphonie TIGO complètement dédiée aux entreprises.
Ismaila Ba
(Source : Le Journal de l'économie sénégalaise, juin 2015)
Les deux immeubles de l'Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes qui devaient être livrés depuis le 31 Décembre 2014 et qu'une visite sur place a permis de constater qu'ils ne sont encore qu'au stade des gros œuvres, ont fait vivement réagir Abdou Karim Sall, directeur de l'Agence.
Des délais jamais respectés
Relatant le film de cette affaire, Abdou Karim Sall explique : « L'autorité avait demandé à une entreprise Touba Real Estates (TRE) de lui construire deux immeubles qui, bien entendu, ont été payés en fin d'année 2011 pour un coût de 8 milliards. Constatant que les travaux n'avaient pas avancé, j'ai repris contact avec les promoteurs pour lui demander de prendre les dispositions pour que les immeubles soient livrés à l'ARTP.
On était le 17 Septembre 2014 et quand on avait rencontré l'équipe de TRE, en présence de Cheikh Amar, pour pouvoir caler d'un commun accord un planning qui permettrait d'indiquer la date à laquelle les immeubles seraient disponibles à l'ARTP, il avait pris sur lui la décision de s'engager à livrer ces immeubles ce 31 Décembre 2014. Il avait promis de mettre à notre disposition le planning mais malheureusement, ce planning qui devait, nous être fourni le 25 Octobre 2014 ne l'a pas été jusqu'à ce jour. Le 8Avril en rapport avec notre conseiller juridique j'ai demandé de faire un constat d'huissier pour déterminer l'Etat d'avancement de ce travaux-là. Et tout le monde convient que l'on est très largement en retard, non seulement tous les engagements pris n'ont pas été respectés, mais ceux pris devant moi ne l'ont pas été non plus et il n'y a aucune communication dans ce sens ».
Aucune communication de la part de TRE
Constatant pour le déplorer qu'aucune communication n'a été entreprise par TRE dans le sens d'apporter des réponses sur l'état des travaux, Abdou Karim Sall de noter qu'il a sommé le promoteur à livrer au plus vite les immeubles, indiquant qu'il n'hésiterait pas à utiliser les possibilités que leur offre le code des marchés et la loi en la matière. « La personne responsable M. Faye qui nous a été désigné par Cheikh Amar comme étant notre interlocuteur s'est signalé par des non-réponses à nos mails, nos appels téléphoniques. C'était un silence total, une absence de communication. Le 8 Avril, après avoir fait constater par un huissier, les travaux ont débuté. Aujourd'hui c'était pour nous l'occasion de venir avec mes équipes constater de visu l'état des travaux. Aujourd'hui on constate que l'on est sur les gros œuvres. On ne peut pas attendre de moi une satisfaction. Si l'ARTP avait demandé la construction de deux immeubles c'est pour que l'on ait une Agence fonctionnelle avec des locaux pour lui permettre de faire face à ses attributions, mais ce que l'on vient de constater c'est loin d'être un immeuble prêt à la livraison. » « Nous allons voir la suite à donner je lui avais dit que je ne comptais pas mettre dans mon budget de 2015 des montants concernant des loyers du siège de l'ARTP et on s'était entendu sur cela et malheureusement nous constatons ce que nous constatons. J'ai regardé s'il y avait des pénalités applicables quant au retard de livraison et j'ai notifié à TRE l'ensemble des sanctions que constituait le retard depuis 2011 jusqu'à 2014. Le montant a été facturé et nous poursuivons le recouvrement. Nous allons utiliser les possibilités que nous offre le code des marchés et la loi en la matière…et que le plus important pour nous est que les immeubles soient livrés sans délai. Je ne peux plus en accorder. Il y a en eu, lesquels n'ont jamais été respectés. »
Des tentatives de conciliation de la part du promoteur et beaucoup de préjudices pour l'ARTP
« On subit des préjudicies puisqu'on est dans des locaux inadaptés, mes collaborateurs sont dans des conditions extrêmement difficiles, les conditions de travail ne sont pas les meilleures » a regretté par ailleurs le DG de l'ARTP. « Chaque mois qui passe l'ARTP fait face à des obligations de dépenses pour payer le siège, si nous y faisons face c'est parce que quelque part le promoteur a failli ».
Abdou Karim Sall qui ne réfute pas des tentatives de conciliation opérées par le promoteur Cheikh Amar, a fini par dire que tout ce qui importe dans cette affaire est que l'Agence puisse entrer en possession de ses immeubles. « Je ne peux pas entrer dans les détails, ce qui est sûr c'est que j'ai été en contact avec lui pour le sensibiliser sur le besoin de livrer ces immeubles à date échue. J'ai eu beaucoup de contacts avec lui vers le mois d'Octobre, mais j'étais intransigeant sur la question de la livraison au mois de Décembre. Notre dernier contact remonte au mois d'Octobre » a-t-il conclu.
(Source : Dakar Actu, 29 juin 2015)
Au seuil du passage à la TNT, les pays africains se lancent dans le chantier de l'archivage numérique, qui implique la mise en place d'un cadre matériel et juridique. Le projet communautaire Capital numérique montre une conscience aigüe de la nécessaire valorisation de leur patrimoine audiovisuel.
En Afrique, la notion d'archives est un concept inconnu dans la plupart des langues. Le mot « archives », dans ces langues, renvoie à un objet cultuel ou culturel, à l'histoire, aux us et coutumes. L'Afrique ayant majoritairement une culture de l'oralité, la mémoire humaine y a été longtemps le seul support d'enregistrement.
Mais, étant donné la banalisation de la télévision y compris en Afrique subsaharienne, un important patrimoine audiovisuel s'est abondamment constitué sur tout le continent depuis les indépendances et la notion de « document audiovisuel » s'est imposée.
La nécessité de préserver et valoriser ce patrimoine maintenant conséquent — composé de fonds d'archives sur des supports principalement analogiques — s'impose d'autant plus que la conscience de le sauvegarder et documenter ne s'y est pas, généralement, manifestée assez tôt. Ainsi, certaines précautions techniques ou législatives, comme l'aménagement de dépôts de conservation pour préserver le matériel, ou encore l'institution d'un dépôt légal audiovisuel, ont été pendant longtemps négligées, voire ignorées.
Aussi, le « dilemme » des archives face à la numérisation (qui n'est pas un gage de pérennisation définitive) est encore plus prégnant en Afrique. Néanmoins, des efforts ont été et sont encore en train d'être faits pour sauvegarder et valoriser le patrimoine audiovisuel africain. Essayons d'une part, de cerner quelques-uns des enjeux, pour l'Afrique, de se doter d'une véritable politique de défense et de promotion de son patrimoine audiovisuel, notamment dans le contexte du passage à la TNT (Télévision numérique terrestre), prévu pour juin 2015 sur le continent africain. D'autre part, tentons de mesurer la prise de conscience et les moyens développés, surtout par les pays francophones d'Afrique de l'Ouest, à l'échelle nationale, sous-régionale et même en dehors du continent pour conserver et valoriser cette mémoire audiovisuelle.
Le numérique, une chance pour le patrimoine audiovisuel africain ?
L'Afrique devrait s'engager dans un processus de passage à la diffusion numérique à partir de juin 2015. À ce jour, et selon nos sources, seuls trois pays africains sur cinquante-quatre (Maurice, Tanzanie, Rwanda) sont prêts pour la TNT [1]. Quoiqu'il en soit, l'instauration définitive du signal numérique en radio et télévision est inéluctable et se fera au plus tard en 2020.
En fait, contrairement à l'idée tenace du public et de la plupart des décideurs, y compris dans l'audiovisuel, le numérique, en même temps qu'il dématérialise les images, annihile leur historicité et ne leur offre aucunement une garantie de conservation pérenne [2]. Pour le patrimoine audiovisuel numérique, « la conservation de l'information sous une forme correcte et directement utilisable à long terme comprend : la conservation physique des fichiers, des métadonnées associées, scripts et programmes, l'assurance d'une utilisation continue de la collection d'images numériques, maintenir la sécurité de la collection » [3]. Certes, l'avantage du numérique réside dans la pérennité des fichiers, mais aucun support, jusqu'ici, ne garantit un stockage à long terme. Devant un tel dilemme, les radios et télévisions des vingt-neuf pays francophones d'Afrique subsaharienne, ainsi qu'Haïti et Maurice, utilisent depuis 2005 le logiciel AIMÉ (Archivage interactif multimédia évolutif), mis à disposition gratuitement par le Cirtef (Conseil international des radios - télévisions d'expression française).
Pour le moment, le logiciel AIMÉ permet aux radios et télévisions de numériser et de sauvegarder leurs archives sur des DVD (ou sur mémoire de masse), avec les métadonnées associées et de permettre leur réutilisation, notamment dans le cadre de la production de magazines ou documentaires. Malgré les nombreux problèmes structurels rencontrés par les services d'archives des radios et télévisions (manque de matériel, insuffisance de personnel…), près de 40 000 heures d'archives audiovisuelles ont pu être numérisées à ce jour grâce à AIMÉ dans les pays équipés. Résultat qu'il faut rapprocher de la situation globale dans les pays équipés [4].
Dans le cadre du projet « Capital numérique », mis en œuvre par l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) sur la période 2014-2016 et cofinancé par le secrétariat des États ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), l'Ina s'est vu confier en mars 2014 la tâche de développer une nouvelle version du logiciel AIMÉ (V4), ainsi que de concevoir le site internet « Archibald ». L'objectif de cette plateforme est d'interconnecter les stations AIMÉ de vingt pays africains à une plate-forme de centralisation des archives. Par ce biais, chaque fonds d'archives constitué avec les moyens locaux de stockage, de numérisation et, enfin, d'indexation, sera pérennisé en un seul lieu avec des perspectives d'échanges de programmes dans le futur. Le système proposé est basé sur des solutions simples, avec possibilité d'évoluer vers des solutions plus sophistiquées en fonction de l'amélioration des infrastructures, notamment les débits réseau, pour les pays utilisateurs.
Aujourd'hui, le site « Archibald » n'est pas encore utilisé par les radios et télévisions d'Afrique. Cependant, l'adhésion spontanée des pays membres du Cirtef à cette forme de valorisation est le signe incontestable qu'ils considèrent la numérisation comme une véritable chance pour leur patrimoine audiovisuel trop longtemps peu considéré comme une richesse nationale.
Afrique de l'Ouest francophone : un outil commun de numérisation des archives audiovisuelles
Huit États de l'Afrique de l'Ouest, dont sept francophones — Bénin, Burkina Faso, Côte-d'Ivoire, Mali, Niger, Togo et Sénégal — et un lusophone, la Guinée-Bissau, forment l'UEMOA en 1994 (Union économique et monétaire ouest africaine) qui, « se fondant sur l'article 24 du Protocole additionnel n°2 relatif aux politiques sectorielles, a d'abord adopté en septembre 2004, un Programme d'actions communes pour la production, la circulation et la conservation de l'image au sein des États membres. […] Ensuite, parce que la culture a, aujourd'hui, une influence potentiellement positive sur la croissance des pays de par le volume de ses recettes d'exportation, l'UEMOA s'est dotée en octobre 2013 d'une Politique commune de développement culturel. […] Ce programme de développement culturel clarifie le contexte, justifie les raisons d'une politique commune en la matière, expose les orientations et axes d'intervention, les objectifs et les résultats attendus à l'horizon 2020. » [5].
En novembre 2004, à l'occasion de la Conférence annuelle de la Fiat (Fédération internationale des archives de télévision), « L'Appel de Paris pour la sauvegarde du patrimoine mondial audiovisuel » contribue à raffermir et généraliser, en Afrique de l'Ouest francophone, la prise de conscience de la nécessité de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine audiovisuel. Dès après, un groupe d'experts archivistes audiovisuels africains se constitue, des formations en archivistique audiovisuelle suivent et, ensuite, se crée une collaboration entre la Fiat, l'OIF (Organisation internationale de la Francophonie), l'Ina et l'UEMOA en faveur d'une véritable politique patrimoniale.
L'UEMOA s'approprie ainsi l'urgence de préserver son patrimoine audiovisuel communautaire, en vulgarisant d'abord son Plan pluriannuel de préservation et de valorisation des archives audiovisuelles, qu'elle valide en 2011 après un état des lieux des archives audiovisuelles des pays membres.
Instaurer un dépôt légal audiovisuel communautaire dans le contexte du passage à la TNT
L'absence de dispositif de dépôt légal audiovisuel dans les États de l'UEMOA y a installé une « amnésie » quasi totale de leur mémoire audiovisuelle. En effet, de trop nombreux pays d'Afrique voient disparaître un peu plus chaque jour l'histoire de leurs médias, sans réussir à endiguer le problème. Aussi, les huit États membres ont-ils senti la nécessité de recourir à l'unisson à l'instauration d'un dépôt légal audiovisuel communautaire et à en assurer la bonne mise en œuvre. Une « Étude portant élaboration d'un texte communautaire sur le dépôt légal audiovisuel », commanditée par l'Union en 2014, a permis de constater que, d'une part, la pratique du dépôt légal général fonctionne très mal dans ces pays. D'abord, parce que les législateurs africains de la sous-région ont, presque partout, reconduit les mêmes dispositions sur le dépôt légal que celles adoptées par l'ancienne puissance colonisatrice. En effet, la Côte d'Ivoire [6], le Mali [7], le Sénégal [8], ainsi que le Bénin et le Niger se sont contentés d'adopter dans leurs pays respectifs le décret colonial français n°46-1644 du 17 juillet 1946 fixant les conditions du dépôt légal dans les territoires relevant du ministère de la France d'Outre-mer.
D'autre part, le dépôt légal audiovisuel proprement dit n'existe, en fait, nulle part dans la sous-région ou quand il existe, est partiel et non effectif. Si les textes cités plus haut réfèrent au dépôt légal, c'est surtout pour ce qui concerne l'écrit (le livre) et l'imprimé (la presse). Quelques-uns des textes cités (Mali, Sénégal) parlent de dépôt légal, certes, mais visent plus les sons et la musique que le film et la vidéo, qui, à cette époque, étaient très peu répandus en Afrique. De plus, lesdits textes se préoccupaient beaucoup plus de réguler et contrôler l'écrit et la presse. Il faut ajouter à ces manquements l'absence totale d'accompagnements matériels, infrastructurels, financiers ou de personnels suffisants et compétents pour assurer le dépôt légal, tant pour l'écrit que pour l'imprimé et encore moins pour l'audiovisuel.
Cependant, le passage à la diffusion numérique sur le continent africain, étant donné que la TNT se fait à travers une homogénéité de la sphère de diffusion, pourrait représenter une opportunité certaine pour désigner un ou plusieurs organismes dépositaires du dépôt légal audiovisuel.
En effet, selon les dispositions de la Directive portant harmonisation du dépôt légal de l'audiovisuel au sein des États membres de l'UEMOA — rédigée par l'UEMOA fin 2014 avec le soutien actif de l'Ina, et en passe d'être entérinée par les ministres des différents États —, « chaque État membre prévoit la création d'un organisme exclusivement dédié à l'accomplissement des finalités du dépôt légal audiovisuel […], et présentant toutes les garanties statutaires, matérielles et financières requises à cet effet ».
En outre, la TNT permet désormais de capter et stocker l'ensemble des programmes audiovisuels de toutes les chaînes de télévision des États. Ceci signifie que l'ensemble de ce patrimoine peut être contrôlé, conservé et pérennisé ; ce qui, en fait, est l'objet même d'un dépôt légal. Dès lors, en saisissant cette opportunité nouvelle, l'organisme unique chargé d'assurer la télédiffusion numérique pourrait être désigné pour remplir le rôle de dépositaire du dépôt légal audiovisuel dans chacun des pays.
On connaît, depuis les années 1990, avec le souffle d'un certain vent de démocratie en Afrique, la naissance d'organes de régulation de l'audiovisuel. Mais, partout, ces organes de régulation, bien qu'ils visent généralement à protéger le patrimoine audiovisuel, se focalisent beaucoup plus sur le « politique » pour assurer l'accès aux médias d'État des partis et leaders de l'opposition et superviser les temps de parole des candidats aux élections [9]...
Si le projet de dépôt légal régional mené par l'UEMOA a comme finalité principale la conservation et la mise en consultation du patrimoine audiovisuel des États membres de l'Union, la question de l'archivage professionnel et de la valorisation économique des nouvelles productions numériques est au cœur des préoccupations de nombreux pays africains hors UEMOA — comme en témoignent les nombreuses initiatives lancées ces dernières années par Madagascar (association Fl@h), le Cameroun (CAM-DTV / Cameroon Digital Television Project ), le Gabon (Aninf / Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences) ou encore la CÉDÉAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) pour mettre en place d'importants programmes de sauvegarde et de numérisation de leurs fonds d'archives audiovisuelles, avec le concours financier des pouvoirs publics.
Manifestement, les États africains montrent une conscience élevée pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine audiovisuel communautaire.
Le chantier de l'archivage numérique : d'immenses potentialités
Le chantier du passage au tout numérique peut constituer pour les pays africains concernés un véritable tremplin vers l'emploi de technologies de captation permettant d'assurer un dépôt légal audiovisuel à moindre coût et de tendre, en même temps, vers une politique d'archivage contrôlée et rémunératrice. En effet, la création de nouvelles chaînes et, donc, le besoin croissant de nouveaux programmes pour alimenter ces chaînes va rendre encore plus prégnant le besoin de sécuriser ces contenus pour en permettre la circulation et la réutilisation dans de nouveaux programmes.
L'ère prochaine de la TNT en Afrique offre en effet d'immenses potentialités en termes de circulation de programmes (GEP/Gestion électronique des programmes, TV-R/Télévision de rattrapage ; VOD/Vidéo à la demande,…), mais connaît aussi des difficultés comme, par exemple, la sauvegarde des fonds déjà numérisés ou indexés dont l'interopérabilité avec les nouveaux systèmes pourrait ne pas fonctionner (cas noté déjà au Sénégal).
Le « dilemme » demeure : techniquement, une copie conforme de documents audiovisuels, même numériques, n'est jamais réalisable. Par ailleurs, le numérique appelle méfiance car il multiplie les possibilités de trucage et de dénaturation des archives et, donc, est susceptible de remettre en cause leur authenticité.
La télédiffusion numérique, tout en facilitant la vulgarisation du patrimoine audiovisuel africain, est, aussi, une brèche possible de sa profanation et de sa désacralisation. Enfin, valoriser ce patrimoine requiert une parfaite connaissance du contexte culturel africain. Si beaucoup a déjà été fait, il reste encore du chemin pour une pérennisation et une valorisation optimales des archives audiovisuelles.
Hamet Ba
(Source : INA Global, 24 juin 2015)
[1] Voir « Stratégie audiovisuelle en Afrique : les priorités 2015 », Balancing act, 2 janvier 2015.
[2] Voir Laurent VÉRAY, « Appropriation des images d'archives et exigence historique », in e-Dossiers de l'audiovisuel « L'extension des usages de l'archive audiovisuelle », Ina Expert, juin 2014.
[3] Matthieu GIOUX, « Conservation des documents numériques, Qu'est-ce qu'un document numérique ? », BnF, 2013.
[4] Source : Bilan mené par le service Expertise, Conseil et Études de l'Institut national de l'audiovisuel dans douze pays africains francophones, Ina, Bry-sur-Marne, 2014
[5] Union économique et monétaire ouest-africaine/UEMOA, « Programme de Développement Culturel de l'UEMOA (PDC-UEMOA) », mai 2014, p.5.
[6] Décret n°62-28 instituant le régime du dépôt légal
[7] Loi n°85-04/AN-RM du 11 janvier 1985 instituant le dépôt légal
[8] Loi n°76-30 du 9 avril 1976 portant dépôt légal
[9] Voir Mactar SILLA, Le Pluralisme télévisuel en Afrique de l'Ouest, état des lieux, Institut Panos Afrique de l'Ouest, 2008.
Wiwsport.com est le premier portail web sénégalais entièrement consacré à l'actualité sportive du pays. Avec une mise à jour quotidienne, le site couvre tout le champ sportif sénégalais avec un contenu riche et varié en termes d'actualité, d'analyse, de contenu multimédia et d'interactivité avec es internautes.
Wiwsport.com, traite évidemment de Football et de la Lutte, mais aussi de toutes les autres disciplines sportives du Sénégal : Basket, Handball, Volleyball, Tennis, Rugby, Athlétisme, Arts Martiaux, Natation et sport mécanique. Plus qu'un site d'information, Le portail renferme aussi une énorme base de données des clubs et sportifs sénégalais accessible depuis le web, mais aussi sur mobile.
En effet, Wiwsport, c'est aussi une application mobile téléchargeable sur Androïd et iOS. La version mobile du site permet d'accéder aux dernières actualités sportives grâce à un système d'alerte sur votre téléphone. Vous pouvez, ainsi, accéder aux informations, consulter les vidéos, réagir aux articles et partager vos infos préférées sur les réseaux sociaux.
Avec une audience de plus de 500 000 visiteurs uniques et plus 1,5 million de pages vues par mois, plus de 200 000 fans sur Facebook et plus de 1500 abonnés sur Twitter, Wiwsport.com reste le numéro 1 de l'actualité sportive du Sénégal sur internet.
(Source : Social Net Link, 28 juin 2015)
Les serveurs des data centers ont besoin d'être refroidis et cela nécessite de grandes quantités d'eau. On n'y pense pas forcément mais chaque marathon sur Netflix, chaque vidéo sur YouTube, chaque statut posté sur Facebook, chaque recherche sur Google a une conséquence sur l'environnement. Comme l'expliquait Frédéric Bordage, de GreenIT.fr, à ...
TECHNOLOGIE - Elle s'appelle Blitab, elle est belle et révolutionnaire: voici la première tablette tactile entièrement dédiée à la lecture sur Internet en braille. Selon Le Monde, qui présente cette innovation majeure pour les malvoyants, cet outil est issu des recherches d'ingénieurs bulgares.
Vous avez utilisé le filtre arc-en-ciel proposé par Facebook pour célébrer la légalisation du mariage gay aux Etats-Unis ? Vous avez peut-être participé sans le savoir à une nouvelle étude comportementale menée par Facebook. C'est un prof assistant du MIT Media Lab, Cesar A. Hidalgo, qui en a émis l'hypothèse presque ...
Le Directeur général de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) est disposé à traquer Cheikh Amar jusqu'au bout pour que la boîte entre en possession de ses immeubles.
Selon La Tribune, l'Artp avait mis l'homme d'affaires en demeure. Les services de ce dernier ont alors recommencé les travaux. Mais ils n'ont pas continué alors que le patron de Tse a été intégralement payé par l'Artp du temps de Ndongo Diaw. Dès sa nomination à la tête de l'Artp, Abdoul Karim Sall décidé d'enclencher des poursuites, mais cela était tombé à l'eau on ne sait trop comment. Et, depuis lors, personne n'en a plus reparlé comme si on assistait à un état d'impunité totale. Mais là, il semble qu'Abdou Karim Sall veut aller jusqu'au bout de cette affaire. Aujourd'hui, il se rendra aux Mamelles pour visiter les locaux et voir l'état d'avancement des travaux.
(Source : Leral, 29 juin 2015)
Tigo Sénégal, à travers Tigo-Business a présenté, vendredi 26 juin, son tout nouveau produit dénommé Business-Selfcare. « Advanced Solutions Business Selfcare » (B-Selfcare Asbs) est une application qui permet aux clients de Tigo d'avoir une maitrise totale du coût de leur communication et de gérer de manière autonome toutes les opérations jusque-là réservées à l'operateur.
Le Business-Selfcare « Advanced Solutions Business Selfcare » (B-Selfcare Asbs) est une application de gestion autonome des différents services proposés par Tigo. Présenté au Club des Directeurs de Systèmes d'Information (Dsi), il donne aux entreprises la liberté de gérer efficacement le coût de leur communication.
Ainsi, cette interface web permet de faire de manière autonome des opérations simples comme créer un numéro, attribuer du crédit ou de l'Internet-mobile. Elle permet aussi de créer des campagnes SMS, des packs privatifs et des services géo-localisés. Mais également, elle donne la possibilité de gérer un stock privé de cartes SIM, de crédit téléphonique et de données Internet dans sa propre base privative.
Selon M. Jean François Sène, directeur de Tigo Business, le B-Selcare va faciliter l'accès à des services télécoms, pour tous les membres, de façon simple et sécurisée. « Chaque membre aura la possibilité d'utiliser tout le potentiel technique et technologique de Tigo pour son propre compte, dans sa propre logique d'Affaires, incorporé dans ses propres applications-métiers, avec ses propres contraintes de gestion », a-t-il ajouté. Cette « innovation majeure et révolution technologique » montre le rôle prépondérant que Tigo compte jouer dans ce domaine.
El Hadji Thioune
(Source : Sud Quotidien,29 juin 2015)
Alors que Bethesda a annoncé la sortie prochaine de Fallout 4, c'est Fallout Shelter, un jeu dérivé pour smartphones et tablettes, qui a fait parler de lui. En seulement 11 jours, il est en tête des ventes sur l'Apple Store. Le jeu est proposé en version free-to-play.
La justice néerlandais exige de la part de Facebook de révéler l'identité de l'auteur du "revenge porn" dans les 14 jours. En effet, une jeune femme de 21 ans a saisi la justice hollandaise suite à la publication sur Facebook d'une vidéo intime.
Que les 146 261 candidats à l'examen du baccalauréat 2015 se le tiennent pour dit. Un téléphone portable non éteint à portée de main, même non utilisé, constitue un motif de présomption de fraude. L'avertissement est du directeur de l'Office du Bac, Babou Diakham.
Au sujet de la sécurisation du baccalauréat 2015, le directeur de l'Office du Bac a mis l'accent sur les mesures prises pour prévenir les cas de fraude qui émaillent, chaque année, cet examen. Ainsi, Babou Diakham exhorte les présidents de jury à beaucoup insister auprès des surveillants sur le fait que toute fraude ou tentative de fraude doit être avérée. « Un téléphone portable non éteint à portée de main, même non utilisé, constitue un motif de présomption de fraude », souligne-t-il. Et d'ajouter : « Un avertissement sur la fraude est systématiquement lu aux candidats avant la distribution des sujets lors de chaque épreuve écrite ». C'est hier au cours d'une rencontre avec la presse.
En revanche, pour l'examen de cette année, 146 261 candidats sont inscrits dont 113 746 des séries littéraires. Les effectifs globaux ont augmenté de 15, 3 % par rapport à la session de l'année 2014. Dans cette logique, 59,2 % des candidats proviennent de l'école publique, 39 % du privé laïc et 1,8 % du privé confessionnel. Sur les 31 353 candidatures individuelles, 8 353 candidats sont encadrés, tandis que les 23 000 restants n'ont pas bénéficié d'un encadrement.
Directeur de l'Office du Bac, Babou Diakham a indiqué que toutes les dispositions ont été prises pour que le Baccalauréat 2015 se déroule dans de très bonnes conditions. Il a souligné que des innovations majeures ont été apportées pour cet examen qui va ouvrir aux élèves les portes de l'Université se face sans couacs majeurs. Ainsi, il affirme que pour favoriser une correction rapide et efficace, les professeurs-correcteurs ne feront plus de longues distances. « Cette année, on a décidé de diviser le pays en trois zones : Le Nord-Est, le Centre et le Sud-est. Ce qui veut dire par exemple que les correcteurs qui sont au Sud du pays, pour leur déplacement, ne peuvent pas dépasser la région de Thiès. Idem pour ceux de Matam qui ne vont pas rallier le sud du pays », indique M. Diakham.
Le directeur de l'Office du Bac ajoute qu'ils vont introduire une gestion automatisée de la répartition des copies par correcteur et de l'impression des bordereaux de remise des copies. Pour les innovations, il précise que les rapports des présidents de jury seront disponibles par version électronique.
Mamadou Gacko
(Source : Wal Fadjri, 27 juin 2015)
Copyright © Actualité Tech & Geek | Powered by Blogger