Google achète l’extension .app pour 25 millions de dollars
via Presse-Citron http://ift.tt/1K2ERPa
Les PME et PMI ont désormais un mur des lamentations gratuit sur la toile. Il s'appelle quartierdespros.sn et c'est Orange Business Services qui l'a mis gracieusement à leur disposition.
Le lancement de la plate forme d'Orange dédiée aux PME et PMI s'est fait de manière très subtil. Le quartierdespros.sn comme son nom l'indique se veut un lieu d'échange pour les entrepreneurs qui ont des projets ou des idées à soumettre à la critique des différents intervenants. Cela, pour les améliorer afin de les rendre plus solides et surtout viables. Ainsi, les différentes problématiques affairant à la vie d'une PME seront décryptées avant que des solutions ne soient données gratuitement. « Comment gérer ? Comment développer ? Comment créer une entreprise ? Ou même des questions de comptabilité ou de fiscalité seront traitées par les différents experts d'Orange ou des partenaires du projet. Oui ! On ne paye rien. Les entrepreneurs et autres auront ses conseils et orientations sans bourses déliées. Il suffit juste de s'inscrire et de s'identifier », précise Sékou Dramé, le Directeur d'Orange Business Services. Le quartierdespros.sn d'Orange est donc un réseau social intelligent fédérateur de compétence pour tirer le maximum du net en faveur des PME et PMI sénégalaises. Car, ces dernières, d'après les statistiques données par le Orange elle-même 80% de ces structures considèrent qu'une meilleure utilisation d'Internet permet d'améliorer leur performance économique et 70% s'attendent à la création de nouveaux emplois grâce à Internet. D'où le Quartier des Pros selon Abdoulaye Dia, le chef de service Pme Pmi de la même société de téléphonie. « 5% de entreprises sénégalaises ont des noms de domaine protégés pour dans un futur proche, disposé d'un site web à leur nom. C'est une statistique trop petite qui doit être poussée vers l'avant au même titre que la présence des entreprises sur les réseaux sociaux. C'est un grand et bon vecteur de notoriété qui a déjà fait ses preuves. De nos jours, avant même de rencontrer un entrepreneur on tape le nom de sa structure ou le sien pour savoir la crédibilité de sa notoriété sur les réseaux sociaux. Il faut aller vers ça », a-t-il déclaré. La raison d'être du quartierdespros.sn d'Orange est donc de devenir à l'échelle d'abord, sénégalaise, un outil de référence et de référencement qui pourra donner des informations précises et utiles aux PME et PMI locales contrairement aux grands réseaux mondiaux qui auraient du mal à traiter de manière claire des spécificités sénégalaises.
Reste maintenant à évoquer le problème du financement. Car autant, une PME et PMI peut être bien aidée par des conseils et mieux se structurer pour répondre à beaucoup de normes, autant il n'a pas eu le coup de pouce final qui lui permettra de se développer. A cette interpellation, ce sont les partenaires d'Orange dans cette aventure qui ont répondu. Le Bureau de Mise à Niveau, l'ADEPME et l'ONECCA ont indiqué tour à tour que les institutions de finances qui auront vu sur les dossiers des PME et PMI des cachets de leurs structures respectives sauront qu'un encadrement sérieux et rigoureux a été apporté à ce dossier. Ainsi, le requérant aura moins de chance d'être recalé pour d'une demande de prêt que quelqu'un qui n'a pas leur agrément. « Cependant, on n'est pas fermé. On reste ouvert à toutes les possibilités et interpellations. Si les entrepreneurs nous demandent d'intégrer dans le Quartier des Pros des institutions financières, nous verront comment le faire », a affirmé Coura Fall, la Directrice Marketing d'Orange Business Services.
Etant donné que le sujet à trait au numérique, Orange a associé le CTIC Dakar dans cette initiative.
Amayi Badji
(Source : Réussir Business, 28 février 2015)
La digitalisation est devenue incontournable dans la sphère entrepreneuriale. Cependant, force est de constater que la plupart des entreprises sénégalaises ne sont pas à jour de ce changement. Selon Monsieur Sékou Dramé, Directeur de Orange Business Services, seules 5% des entreprises sénégalaises ont un nom de domaine. Des statistiques qui font peur dans un contexte où le digital constitue une véritable opportunité pour le développement des Pme Pmi Sénégalaises.
Plus de 80% d'entre elles considèrent qu'une meilleure utilisation d'Internet permet d'améliorer leur performance économique et 70% s'attendent à la création de nouveaux emplois grâce à internet.
« Je pense qu'aujourd'hui notre objectif est d'amener les entreprises vers internet et cette initiative les pousse à se tourner vers le digital. Mais il faut que cela soit utile pour elles. Nous avons sur toutes nos offres internet (package), des noms de domaine que nous offrons à toutes ces entreprises, mais d'autres initiatives pourront être prises par la communauté autour du .sn qui pourrait être mieux développé » a affirmé Monsieur Dramé lors du lancement du site communautaire quartierdespro.sn.
Il s'agit d'une plateforme d'échanges entre entrepreneurs et chefs d'entreprise dont l'objectif est, d'une part, l'entraide pour faire face aux difficultés quotidiennes de la vie en l'entreprise et de l'autre part, regrouper toutes les structures d'appui (Adepme, Onecca, Ctic) qui pourront mettre à disposition leurs expertises sous forme de conseils gratuits pour aider toutes les personnes qui seront inscrites sur la plateforme.
Quartier des pros, le réseau social des entrepreneurs
On retrouve sur le site presque tout ce qui se trouve sur un réseau social. « Nous avons une communauté que nous voulons constituer et un espace d'échanges et de partage. Les réseaux sociaux nous ont montrés toute la puissance d'internet où on arrive à mobiliser une intelligence collective pour résoudre des problématiques. Il me semble que dans la problématique de création et gestion d'entreprises PME et PMI au Sénégal, c'est un outil qui nous permettrait de mobiliser toute cette intelligence collective et permettre à des entrepreneurs, en s'appuyant sur une communauté créée, de faire face à des problématiques qu'ils rencontrent tous les jours dans leurs activités. » poursuit le DG.
Lancé par Orange Business Service, le site permettra aux entrepreneurs de pouvoir s'informer, se former et recueillir des témoignages d'experts.
(Source : Social Net Link, 28 février 2015)
Depuis quelques jours, les applications Viber et WhatsApp ne fonctionnent plus au Sénégal. De l'avis de plusieurs utilisateurs, l'indisponibilité des services de Viber est constatée depuis mercredi dernier. Ni les appels, ni les SMS ne passent avec Viber. Même les appels internationaux vers le Sénégal ne passent pas. De quoi susciter un faisceau de contestations sur les réseaux sociaux.
Si certains sont prudents quant au responsable de ce blocage, d'autres pointent du doigt l'opérateur Orange comme étant à l'origine de ces désagréments. En effet, beaucoup de témoignages font remarquer que les applications fonctionnement parfaitement avec Tigo et Expresso, mais pas avec Orange.
Rappelons qu'en 2013, Orange avait été mis en cause dans le blocage de Viber, ce qui avait suscité beaucoup réactions des internautes. Mais l'opérateur avait nié en bloc dans un communiqué.
Selon une source contactée par Socialnetlink, ce problème n'est pas causé par l'opérateur qui ne prend pas du tout au sérieux cette histoire qui fait le tour des réseaux sociaux.
Dans tous les cas , notre équipe mènera une enquête approfondie sur la question dans les prochains jours avec des experts.
(Source : Social Net Link, 27 février 2015)
Le groupe Sonatel (Société nationale des télécommunications) du Sénégal a réalisé un chiffre d'Affaires de 816,019 milliards de FCFA en 2014. Le groupe possède des filiales au Mali, en Guinée et en Guinée-Bissau.
Ce chiffre d'affaires qui était de 738,314 milliards FCFA en 2013, a connu une hausse de 77,705 milliards FCFA. Les filiales du groupe ont contribué à hauteur de 50.73% à ce chiffre d'affaires, contrairement à 42% en 2013. Le Mali a la plus grosse contribution avec 272 milliards de FCFA, après la Guinée avec 122 milliards et enfin la Guinée Bissau avec 20 milliards. Le Sénégal a connu une baisse de contribution au chiffre d'affaires du groupe allant de 58% en 2013 à 56.25% en 2014 (soit un montant de 459 milliards FCFA).
Quant au bénéfice net consolidé du groupe, il s'établit à 218.215 milliards de FCFA (environ 436,430 millions de dollars) en fin 2014 soit une augmentation de 15.07% en valeur relative par rapport à celui de 2013 qui était de 189.635 milliards de FCFA.
L'Ebitda (revenus avants intérêts, impôts et taxes et amortissements) du groupe atteint 428 milliards FCFA en 2014 contre 378 milliards FCFA en 2013 soit une augmentation d'environ 13,22%. Le résultat d'exploitation du groupe s'élève à 316 milliards FCFA contre 273,468 milliards FCFA milliards en 2013.
La Sonatel a utilisé 17% de ce chiffre d'affaires (135 milliards FCFA) dans les investissements contre 116 milliards FCFA en 2013.
Les dettes financières du groupe ont considérablement baissé en 2014 et se situent à 3 milliards FCFA en 2014 contrairement à 15 milliards en 2013.
(Source : Afrique ITnews, 28 février 2015)
APPLI - Il y a quelques années, quand on osait encore publier les photos de soirées sur Facebook, le dimanche matin était très important: c'était le moment où, avec curiosité et effroi, on découvrait dans les albums de nos amis les photos de la nuit précédente (et les casseroles qui vont avec).
Généralement mis en pratique de manière physique, l'accompagnement des Pme/Pmi se faira désormais en ligne avec le quartier des pros.
Un nouveau concept, le quartier des pros, vient de voir de jour. Il est mis en place par la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel), à travers sa filiale Orange business services. Son objectif : proposer de bonnes pratiques et solutions dans le domaine de l'entreprenariat.
Accessible via le lien http://ift.tt/1BC452S, le quartier des pros devrait permettre aux petites et moyennes entreprises et industries (Pme/Pmi) sénégalaises d'avoir un cadre d'échanges sur leurs différentes problématiques autour de la vie de l'entreprise.
« Les entrepreneurs et chefs d'entreprises pourront y obtenir des conseils et trouver des informations, se former, recueillir des témoignages d'experts et surtout échanger entre eux.
Le quartier des pros permettra aux professionnels de partager leurs différentes expériences dans la création, la gestion et le développement de leur entreprise », explique l'entreprise de télécom dans un communiqué de presse transmis jeudi à Ecofinance.sn.
Le texte souligne que l'animation du site (séminaire en ligne, forum) se fera en partenariat avec plusieurs structures spécialisées dans l'accompagnement des Pme/Pmi telles que l'Adepme, le Bureau de mise à niveau, l'Onecca, le Ctic... D'après la source, ces experts pourront à tout moment répondre aux questions postées sur le site quartier des pros.
Le communiqué souligne que des séminaires en ligne connus sous le nom de Wébinar traiteront de sujets d'actualité du monde professionnel une fois par mois. Et plusieurs thèmes seront exposés afin de permettre aux Pme/Pmi d'avoir une bonne assise pour gérer leur structure.
Papa Souleymane Seck
(Source : Eco Finance, 27 février 2015)
Il ne fait guère de doute qu'au moment de sa création, l'Université Virtuelle Sénégalaise (UVS) répondait à une urgence absolue. Le pays se trouvait avec un trop plein de bacheliers qu'il fallait absolument orienter quelque part. Les universités publiques sénégalaises avaient atteint leur point de rupture et la prise en charge d'une inscription dans le privé pour tous ces bacheliers aurait fait exploser le budget de l'enseignement supérieur. Malgré ce contexte difficile, le choix de créer une université virtuelle sénégalaise et d'y orienter le surplus de bacheliers était un choix certes politiquement pertinent mais pédagogiquement injustifiable et en tous points contraire à l'intérêt de l'État du Sénégal et de la société sénégalaise.
La seule justification de la mise en place de l'Université Virtuelle Sénégalaise est politique ; ce mot étant ici entendu au sens le moins noble qui soit. Les étudiants orientés à l'UVS, ne sont pas dans la rue à exiger du gouvernement une orientation. Malgré tout, ces étudiants ont, de facto, connu une année blanche. Pis encore, nous allons voir que l'État du Sénégal a choisi de sacrifier leur avenir en les orientant dans une structure inadaptée à leurs besoins et capacités d'apprentissage.
L'UVS en effet, quoique à certains points de vue unique au monde, s'inscrit dans un mouvement global de virtualisation de l'enseignement supérieur. Depuis le début des années 2000, avec la mise en ligne intégrale des cours du MIT, l'idée de démocratiser à peu de frais, grâce à internet, l'enseignement supérieur le meilleur au monde a fait son chemin. Les MOOC (acronyme anglais pour cours en ligne ouvert et massif) sont l'aboutissement de cette œuvre pionnière et l'UVS est une forme, certes particulièrement sommaire, de MOOC. Il existe donc une histoire des MOOC et surtout il existe maintenant des études scientifiques qui nous apprennent exactement dans quelle mesure les MOOC sont utiles et à quelles fins on devrait les utiliser. La décision de mettre en place l'Université Virtuelle Sénégalaise semble malheureusement avoir été prise en ignorant totalement ces études. Or que nous apprennent-elles ?
La plus célèbre de ces études est celle effectuée sur les étudiants de l'Université d'État de San José aux États Unis. Menée par Sebastian Thrun, le fondateur d'Udacity, une des premières plateformes de cours en ligne, elle a montré que, pour la grande majorité des étudiants, les cours à distance sur internet sont beaucoup moins efficaces que les cours en présentiel. Le taux de rétention est très bas et pour ceux qui arrivent à compléter les cours et qui passent les examens, les taux d'échecs sont plus importants que pour des enseignements en présentiel. Le résultat principal de cette étude, qui reviendra constamment dans tous les travaux ultérieurs sur les MOOC, est qu'il y a une petite minorité d'environ 5% –les étudiants qui ont la double caractéristique d'être déjà bien formés et d'être extrêmement motivés– pour lesquels cet enseignement à distance est approprié.
Pour tous les autres, l'échec est massif et beaucoup plus important que dans une formation classique. L'autre étude de référence menée par l'Université de Pennsylvanie souligne ce caractère élitiste des cours massifs en ligne puisque 80% des inscrits sur leur plateforme sont déjà titulaires d'un diplôme universitaire. Quant au rapport sur l'éducation en ligne des professeurs Hollands et Tirthali du Teachers College de l'université de Columbia, il montre que d'une part, ainsi qu'on l'a déjà dit, ce type d'enseignement est inadapté à un public non expérimenté ; mais surtout, d'autre part, que le développement d'un enseignement en ligne de qualité est couteux à la fois en ressources humaines et en ressources financières.
Que nous apprennent ces études une fois rapportées à la situation sénégalaise ? Essentiellement que la virtualisation est un miroir aux alouettes incapable de résoudre les problèmes auxquels le Ministère en charge de l'enseignement supérieur a à faire face. Notre problème en effet est d'avoir un trop plein de bacheliers et une pénurie de ressources financières à consacrer à leur éducation. Créer une université virtuelle pour y orienter ces bacheliers n'est pas une solution à nos difficultés financières si l'on sait que la mise en place d'un enseignement à distance de qualité est un processus coûteux. Rien que cette semaine, l'État du Sénégal a emprunté 3,5 milliards de nos francs pour développer la plateforme de l'Université Virtuelle. Il y a fort à parier qu'entre la construction des Espaces Numériques Ouverts disséminés dans tous le pays, la production des cours par des enseignants, la subvention des ordinateurs des étudiants orientés à l'UVS, etc., l'État se retrouvera à payer plus cher pour un étudiant orienté à l'UVS que pour un étudiant orienté à l'UCAD.
Le gâchis n'est cependant pas que financier. Il est d'abord et surtout pédagogique donc humain. Le Sénégal ne peut pas se permettre de ne pas former ou de mal former une partie de sa jeunesse. L'Université Virtuelle Sénégalaise, en tant que MOOC est cependant structurellement inadaptée au public auquel elle est destinée. Étude après étude montre que l'enseignement à distance via internet n'est adapté qu'à un public non seulement très motivé mais également extrêmement compétent. Or les nouveaux bacheliers, quelle que soit par ailleurs leur motivation, n'ont pas encore acquis les outils de base qui permettent de suivre un enseignement universitaire. Il est d'ailleurs révélateur que tous les établissements d'enseignement supérieur sénégalais qui ont développé ces dernières années une offre d'enseignement virtuelle (Ebad, Fastef, Université Virtuelle Africaine, etc.) l'aient réservée à des étudiants en formation continuée plutôt qu'à des étudiants en formation initiale.
Apprendre s'apprend et c'est le rôle des premiers cycles universitaires que de donner cette compétence là. Orienter de manière indiscriminée des bacheliers dans un enseignement à distance qui n'est adapté qu'à une minorité, c'est les sacrifier. Soit le ministère de l'enseignement supérieur n'est pas au courant de toutes les études qui ont été menées sur les MOOC et dans ce cas il a fait preuve d'une coupable légèreté et d'une rare incompétence ; soit il connaît ces études et il a fait le choix de sacrifier une partie de la jeunesse sénégalaise. Dans les deux cas il doit des explications au peuple sénégalais et aux parents des étudiants qui ont ainsi été sacrifiés sur l'autel de la raison d'État.
Dr Mouhamadou El Hady BA, Formateur à la Fastef UCAD
hady.ba@ucad.edu.sn
(Source : Leral, 27 février 2015)
Grogne des internautes sénégalais sur la toile, suite à l'indisponibilité de l'application Viber à travers la connexion ADSL d'orange Sénégal. De nombreux internautes ont interpellés l'opérateur historique, Orange, sur ce blocage du service le plus populaire de l'application qui se présente comme une alternative pour la communication VOIP, mais jusque-là aucune réponse n'a été apportée. De l'avis de plusieurs utilisateurs de l'application, cette indisponibilité des services de Viber est constatée depuis vendredi dernier. De quoi suscité une vague de contestation sur les réseaux sociaux.
Cheikh Fall
(Source : Leral, 27 février 2015)
INTERNET - Trois jours après avoir annoncé son intention de supprimer les contenus pornos hébergés sur les blogs de sa plateforme Blogger, Google fait marche arrière. Il a visiblement reçu trop de réclamations de la part de ses utilisateurs.
Uber, Google car, voiture électrique : le marché de l'automobile est en pleine mutation et les nouveautés s'accumulent. Difficile de se représenter la voiture de demain, tant elle change notre façon de percevoir notre mobilité. Mais l'avenir se dessine.
Enablis, une organisation non gouvernementale fondée en 2003 par Charles Sirois, entrepreneur et philanthrope Canadien, et Accenture, leader mondial dans le domaine du conseil aux entreprises, avec le soutien du Ministère canadien des Affaires étrangères, du Commerce international et du Développement (anciennement Agence Canadienne de Développement International) s'installe au Sénégal.
Présente en Afrique du Sud, au Kenya, en Tanzanie, au Rwanda, au Ghana et en Argentine, Enablis compte plus de 2 400 entrepreneurs membres qui ont créé plus de 20 000 emplois directs.
Son implantation au Sénégal a pour but d'appuyer le développement socio-économique du pays à travers trois principaux axes d'interventions :
L'identification d'entrepreneurs prometteurs afin de les intégrer au sein du réseau Enablis, pour leur permettre de : profiter des meilleures pratiques d'entreprenariat capitalisées par l'organisation, bénéficier d'un système de soutien par les pairs, et développer des relations d'affaires avec les différents entrepreneurs membres du réseau ; Le renforcement des capacités managerielles, techniques et relationnelles des entrepreneurs avec, notamment, un encadrement personnalisé comprenant coaching, mentorat, réseautage, et formations
L'accompagnement en matière d'accès au financement pour les entrepreneurs les plus prometteurs Enablis “ne donne pas d'argent aux entrepreneurs qu'elle soutient”, précise Ibrahima Ba son directeur. “Elle offre des pré-requis à l'accès au financement, informe, conseille et appuie au montage de dossiers de demande de financement (structurer les dossiers)” souligne le directeur d'Enablis.
Les entrepreneurs visés par Enablis sont ceux ayant des entreprises ayant de 1 à 3 ans d'existence et qui ont un chiffre d'affaire annuel de 5 à 250.000 millions Fca. Pour cela, il faut débourser des frais d'adhésion qui vont de 50.000 et 150.000 Fcfa.
Après le Sénégal, les prochains pays ciblés par Enablis sont le Mali et la Côte d'Ivoire. Le lancement des activités de cet incubateur qui veut dynamiser l'écosystème entrepreneurial sénégalais, débutera dans les mois à venir et il compte appuyer plus de 400 entrepreneurs d'ici 2020.
Enablis a déjà aidé plus de 2500 entrepreneurs dans 6 pays et ceux-ci ont créée plus de 20.000 emplois.
(Source : Afrique ITnews, 27 févrer 2015)
Elmadeal.com,c'est la nouvelle plateforme e-commerce du Sénégal qui propose un concept un peu différent de ce qui se faisait jusqu'ici. En effet, le dernier né des sites marchants du pays propose des produits et services limités dans le temps, à des prix promotionnels allant de 30%, 60% jusqu'à 90% de réduction.
Le principe d'Elmadeal.com repose sur le système d'achat groupé. Plusieurs personnes commandent le même produit ou service, ce qui permet au site de proposer une forte réduction du pris. Une fois que vous passez votre commande donc, il vous faudra partager (notamment sur les réseaux sociaux) de manière à rassembler un minimum d'acheteurs pour que le « deal soit validé » comme l'explique le site.
Cette nouvelle façon permet aux clients de faire de belles économies pour des produits et services, dans les restaurants les plus branchés de la ville, les centres de remise en forme et SPA, les salons de coiffure, les hôtels d'exception afin de pouvoir s'offrir des voyages et week-end inédits au bord de la mer ou en ville et bien d'autres services. Elle permet aussi aux commerçants de lutter contre les périodes creuses, de stimuler une nouvelle demande autour d'un produit ou d'un service.
Le paiement du produit ou service commandé se fait directement chez le prestataire en vous munissant d'un bon de réduction que vous aurez préalablement imprimé sur le site ou bien un code unique que vous aurez reçu par SMS.
(Source : Social Net Link, 27 février 2015)
Elmadeal.com,c'est la nouvelle plateforme e-commerce du Sénégal qui propose un concept un peu différent de ce qui se faisait jusqu'ici. En effet, le dernier né des sites marchants du pays propose des produits et services limités dans le temps, à des prix promotionnels allant de 30%, 60% jusqu'à 90% de réduction.
Le principe d'Elmadeal.com repose sur le système d'achat groupé. Plusieurs personnes commandent le même produit ou service, ce qui permet au site de proposer une forte réduction du pris. Une fois que vous passez votre commande donc, il vous faudra partager (notamment sur les réseaux sociaux) de manière à rassembler un minimum d'acheteurs pour que le « deal soit validé » comme l'explique le site.
Cette nouvelle façon permet aux clients de faire de belles économies pour des produits et services, dans les restaurants les plus branchés de la ville, les centres de remise en forme et SPA, les salons de coiffure, les hôtels d'exception afin de pouvoir s'offrir des voyages et week-end inédits au bord de la mer ou en ville et bien d'autres services. Elle permet aussi aux commerçants de lutter contre les périodes creuses, de stimuler une nouvelle demande autour d'un produit ou d'un service.
Le paiement du produit ou service commandé se fait directement chez le prestataire en vous munissant d'un bon de réduction que vous aurez préalablement imprimé sur le site ou bien un code unique que vous aurez reçu par SMS.
(Source : Social Net Link, 27 février 2015)
Elmadeal.com,c'est la nouvelle plateforme e-commerce du Sénégal qui propose un concept un peu différent de ce qui se faisait jusqu'ici. En effet, le dernier né des sites marchants du pays propose des produits et services limités dans le temps, à des prix promotionnels allant de 30%, 60% jusqu'à 90% de réduction.
Le principe d'Elmadeal.com repose sur le système d'achat groupé. Plusieurs personnes commandent le même produit ou service, ce qui permet au site de proposer une forte réduction du pris. Une fois que vous passez votre commande donc, il vous faudra partager (notamment sur les réseaux sociaux) de manière à rassembler un minimum d'acheteurs pour que le « deal soit validé » comme l'explique le site.
Cette nouvelle façon permet aux clients de faire de belles économies pour des produits et services, dans les restaurants les plus branchés de la ville, les centres de remise en forme et SPA, les salons de coiffure, les hôtels d'exception afin de pouvoir s'offrir des voyages et week-end inédits au bord de la mer ou en ville et bien d'autres services. Elle permet aussi aux commerçants de lutter contre les périodes creuses, de stimuler une nouvelle demande autour d'un produit ou d'un service.
Le paiement du produit ou service commandé se fait directement chez le prestataire en vous munissant d'un bon de réduction que vous aurez préalablement imprimé sur le site ou bien un code unique que vous aurez reçu par SMS.
(Source : Social Net Link, 27 février 2015)
Qui ne voudrait pas avoir une connexion internet plus rapide ? Alors nous avons tous hâte de voir KT, en collaboration avec ses compatriotes, Samsung et Qualcomm démontrer le nouveau réseau LTE et connexion Wi-Fi à MWC 2015 qui aura
Le régulateur américain des télécommunications (FCC) vient d'adopter des règles qui font de l'accès à Internet un service public protégé par le gouvernement. Il sera notamment impossible pour les fournisseurs d'accès Internet de faire payer plus cher à certains sites pour un plus haut débit, ou de favoriser certains fournisseurs de ...
Google a annoncé son nouveau programme pour s’assurer que les entreprises puissent utiliser des appareils sous Android de manière sécurisée dans l’environnement de l’entreprise. Android for Work aidera les entreprises qui ne veulent pas multiplier les appareils pour leurs employés.
Ce n’est pas un secret que Google veuille aussi régner sur le marché de l’entreprise. A I/O 2014, ils avaient présenté Android for Work et là, la firme lance enfin ses produits. Cela fait partie de l’initiative Google for Work
En vue d'accompagner l'explosion digitale au Sénégal, la Sonatel, à travers sa filiale Orange Business Services, a lancé ce jeudi à Dakar un site spécialement dédié aux petites et moyennes entreprises (PME), annonce un communiqué de cette société de téléphonie.
Le site qui est appelé "Le Quartier des pros" est accessible via le lien http://ift.tt/1BC452S. Les dirigeants de la Sonatel sont partis du fait que le digital est une véritable opportunité pour le développement des Pme Pmi sénégalaises. Plus de 80% d'entre elles considèrent qu'une meilleure utilisation d'Internet permet d'améliorer leur performance économique et 70% s'attendent à la création de nouveaux emplois grâce à internet. Ainsi, dans le but de répondre aux besoins des acteurs économiques et aux questions qu'ils se posent sur l'entreprenariat, Orange Business Services a mis en place le concept de Quartier des Pros qui se propose de bonnes pratiques et solutions dans le domaine de l'entreprenariat.
Selon les responsables de la Sonatel, "les entrepreneurs et chefs d'entreprises pourront y obtenir des conseils et trouver des informations, se former, recueillir des témoignages d'experts et surtout échanger entre eux". Le Quartier des pros permettra en outre aux professionnels de partager leurs différentes expériences dans la création, la gestion et le développement de leur entreprise.
Les responsables de SONATEL estiment d'autre part que la navigation sur le site est très conviviale avec plusieurs grandes rubriques : discussions entre professionnels, informations sur la création, la gestion et le développement de son entreprise.
« Des séminaires en ligne connus sous le nom de Wébinar traiteront de sujets d'actualité du monde professionnel une fois par mois », notent encore les responsables de la Sonatel ajoutant que de nombreux thèmes seront exposés afin de permettre aux PME/PMI d'avoir une bonne assise pour gérer leur structure.
El Hadj Diakhaté
(Source : Le Journal de l'économie sénégalaise, 26 février 2015)
Amener les entreprises à prendre la mesure de l'enjeu que constitue la protection des données personnelles, tel a été l'objectif de la rencontre initiée hier par le Conseil National du Patronat (CNP).
Les réseaux sociaux, le téléphone intelligent et le Cloud, c'est-à-dire l'hébergement des données posent un ''sérieux problème'', parce que ''limités'', à la Commission de protection des Données Personnelles (CDP), a révélé le Président de cette autorité administrative, lors de la journée de sensibilisation à laquelle l'avait convié le CNP. ''En ce qui concerne les réseaux sociaux, la personne est d'abord consentante. Pour le Cloud, des données peuvent être hébergées par fragments. Une partie aux États-Unis et une autre en France. Quant au téléphone intelligent, il n'y a pas encore de loi sur les enregistrements clandestins'', a dit Mouhamadou Lô.
Cependant, note le Président, la CDP, grâce à l'Association Francophone des Autorités de Protection des Données (AFAPD) dont elle est membre, peut demander à la France ou à la Belgique d'auditer les données d'une entreprise dans cet espace (et vice-versa). De plus, la convention signée avec l'entreprise américaine Google leur permet d'avoir un ''point focal'' au sein du numéro 1 des moteurs de recherche, ce qui est d'une'' utilité significative''. La CDP, créée en 2008, a pour tâche de les protéger. Ses missions tournent autour de 4 points : informer, protéger, conseiller et sanctionner. Afin de bien mener son travail, la structure recueille les déclarations de traitement, les réclamations, les pétitions, les plaintes ainsi que les demandes d'avis et d'autorisations relatives à la mise en œuvre des traitements des données à caractère personnel.
Ce "vaste chantier'', comme l'a appelé Baïdy Agne, Président du Conseil National du Patronat, nécessite le concours de toutes les entreprises, a déclaré le Président de la CDP. Il a invité le secteur privé à se rapprocher de ses services, afin de déposer leurs déclarations sur les données personnelles qu'elles utilisent. "Nous ne sommes pas des gendarmes, nous existons pour accompagner les entreprises", a-t-il expliqué. Depuis son lancement, l'autorité a enregistré et traité 250 dossiers, 91 déclarations, 43 plaintes et émis 76 autorisations. Ce qui est encore très peu, a fait remarquer Mouhamadou Lo.
Pour sa part, Mansour Kama, Président du Conseil National des entreprises du Sénégal (CNES), a suggéré que l'autorité soit dotée de moyens conséquents. Dans la même veine, Baïdy Agne, Président du CNP, a plaidé pour une augmentation des ressources, non pas par de "nouvelles taxes", s'est-il empressé d'ajouter, mais plutôt par la mise en place de ''services payants'' susceptibles de contribuer et d'accompagner ce chantier d'une importance capitale, surtout ''face à l'économie numérique de plus en plus grandissante".
Amadou Bator Dieng
(Source : Enquête, 26 février 2015)
La Sonatel, pour accompagner l'explosion digitale, a, à travers sa filiale Orange Business Services, lancé ce jeudi à Dakar un site internet dédié aux petites et moyennes entreprises (PME) et petites et moyennes industries (PMI) sénégalaises, selon un communiqué de cet opérateur de téléphonie parvenu à APA.
Le site dénommé Le Quartier des pros est accessible via le lien http://ift.tt/1BC452S. ‘'Le digital est une véritable opportunité pour le développement des Pme Pmi sénégalaises : plus de 80% d'entre elles considèrent qu'une meilleure utilisation d'Internet permet d'améliorer leur performance économique et 70% s'attendent à la création de nouveaux emplois grâce à internet'', annoncent les responsables de la Sonatel.
En vue de répondre aux besoins des acteurs économiques et aux questions qu'ils se posent sur l'entreprenariat, Orange Business Services a mis en place le nouveau concept de Quartier des Pros qui se propose ‘'de bonnes pratiques et solutions dans le domaine de l'entreprenariat''.
Selon les responsables de la Sonatel, les entrepreneurs et chefs d'entreprises pourront y obtenir des conseils et trouver des informations, se former, recueillir des témoignages d'experts et surtout échanger entre eux.
‘'Le Quartier des pros permettra aux professionnels de partager leurs différentes expériences dans la création, la gestion et le développement de leur entreprise'', mentionnent-ils.
Ils estiment d'autre part que la navigation sur le site est très conviviale avec plusieurs grandes rubriques : discussions entre professionnels, informations sur la création, la gestion et le développement de son entreprise.
‘'Des séminaires en ligne connus sous le nom de Wébinar traiteront de sujets d'actualité du monde professionnel une fois par mois'', notent les responsables de la Sonatel ajoutant que de nombreux thèmes seront exposés afin de permettre aux PME/PMI d'avoir une bonne assise pour gérer leur structure.
La Sonatel est l'opérateur historique au Sénégal. Disposant de filiales au Mali, en Guinée et en Guinée Bissau, elle a réalisé au 31 décembre 2014 un chiffre d'affaires consolidé de 816 milliards FCFA (environ 1,632 milliard de dollars) et un bénéfice de 218 milliards FCFA (environ 436 millions de dollars).
(Source : APA, 26 février 2015)
TELECOM - Un petit bonhomme bras en l'air, du bleu foncé, du cyan et de l'orange autour. Fidèle au poste depuis la naissance de la marque en 1996, le gars sympathique et toujours dynamique du logo Bouygues Télécom est sur le point de raccrocher les gants.
En 2030, selon le philanthrope américain Bill Gates, deux milliards d'individus dans le monde utiliseront leurs téléphones mobiles pour épargner, emprunter et effectuer des paiements. En Afrique, le mobile est devenu un outil puissant d'e-inclusion qui permet, en l'absence d'infrastructures bancaires, de recevoir des salaires et d'en verser, faisant sortir du secteur informel des pans entiers de la population africaine, absente des statistiques officielles.
De Nairobi à Mombasa, 75 % des adultes kenyans règlent toutes leurs factures de la vie courante directement via l'application M-Pesa : frais de scolarité, factures d'électricité et même de simples courses en taxi, comme je le fis quotidiennement lors de mon passage à Nairobi dans le cadre du projet #TECHAfrique. Avec M-Pesa, un simple SMS envoyé depuis ou vers un téléphone low-cost suffit.
Au-delà de M-Pesa dont l'immense majorité des utilisateurs se situe au Kenya, un nombre grandissant de start-up se distinguent et prennent à bras-le-corps la question de la sous-bancarisation des Africains. Des Bitcoins utilisés au Ghana ou au Kenya pour corriger les coûts excessifs des transferts de fonds au « Cash to Goods », voici une sélection de six start-up africaines qui misent sur la finance numérique pour ouvrir des services de paiement aux 75 % d'Africains exclus des circuits bancaires.
AfriMarket (France) : le « Cash to Goods » pour casser le monopole des transferts de fonds
La baraka ne quitte plus AfriMarket, le leader franco-africain du « Cash to Goods ». La jeune pousse, qui a commencé à faire parler d'elle en 2013, vient de lever 2,5 millions d'euros, dont 1 million apporté sur un plateau par l'opérateur français Orange. Le « Cash to Goods » ? Une technologie qui permet aux Africains de la diaspora d'aider directement leur famille en réglant leurs dépenses de la vie courante (alimentation, achat de médicaments, matériaux de construction, etc.), via un réseau de boutiques partenaires disséminées un peu partout en Afrique de l'Ouest.
Près de 300 points fixes au total, à Abidjan, Dakar, Lomé, Cotonou et prochainement à Bamako. Avec AfriMarket, les coupons d'achat sont transférés directement depuis l'étranger aux familles, ce qui permet au passage de remettre en question les coûteux monopoles exercés par les grands opérateurs du transfert d'argent, Western Union et MoneyGram en tête. Orange prévoit maintenant d'intégrer AfriMarket dans sa solution de paiement Orange Money. Une manière pour la start-up de poser un pied en Afrique anglophone, où Orange est déjà implantée notamment au Kenya et au Botswana.
SimplePay (Nigeria) : faire émerger une économie sans cash
Depuis Lagos, capitale tentaculaire du Nigeria, la start-up SimplePay est en train de convaincre de plus en plus de Nigérians de délaisser le paiement en espèces au profit du paiement électronique. Une gageure dans un pays où la culture du cash est très forte, et où la méfiance vis-à-vis du paiement sur Internet reste profonde. N'oublions pas que le Nigeria souffre d'une solide réputation en matière d'arnaques sur Internet, avec les fameux « Yahoo Boys » de Lagos.
Mais de Lagos à Abuja, transporter de l'argent n'est jamais sans risques et le manque de distributeurs automatiques constitue un problème. L'application SimplePay propose d'effectuer les paiements directement depuis un smartphone, de façon instantanée et sécurisée. L'agence de voyage africaine Jovago et surtout l'incontournable Uber, qui opèrent à Lagos, intègrent aujourd'hui SimplePay dans leurs interfaces. Et avec le boom attendu du e-commerce, SimplePay peut rapidement rivaliser avec PayPal en Afrique de l'Ouest. Selon une étude réalisée par PayPal, 89 % des Nigérians font déjà ou prévoient de faire des achats en ligne.
Bouquet Pass Santé (Sénégal) : la prise en charge médicale depuis l'étranger
C'est à Cape Town, en novembre 2014, que je rencontre pour la première fois l'entrepreneur sénégalais Moussa Traoré, à l'occasion de la remise du Prix de l'entrepreneur social en Afrique, organisé chaque année par le groupe Orange. Sa start-up, Bouquet Pass Santé, mise sur la solidarité de la diaspora dans le domaine médical, en réorientant l'usage de l'argent envoyé aux familles restées au pays, en faveur des dépenses de santé.
Pour pitcher la proposition de valeur de sa start-up, Moussa Traoré me donne quelques arguments : « Au Sénégal, près de 80 % des transferts de fonds sont directement utilisés pour acheter de la nourriture, alors que les familles ne consacrent que 4 % de leur budget à la santé ». Comment fonctionne Bouquet Pass Santé ? « Sur notre site, nous référençons 50 médecins sénégalais avec qui nous travaillons, répartis dans 49 spécialités et actes de soins différents. Je prends un exemple. Ma famille est à Dakar. Si ma tante tombe malade et n'a pas les moyens pour consulter un médecin rapidement, je me rends sur le site Internet de Pass Santé et, avec ma carte bleue, je réserve un créneau afin qu'elle puisse consulter un médecin, réaliser des examens, etc. Le paiement se fait en ligne et ma famille sénégalaise recevra un SMS avec un code confirmant le rendez-vous chez le médecin. Ils n'ont donc aucun frais à avancer. Avec Pass Santé, tout est payé en ligne par la diaspora ». Une solution qui a séduit Orange, très présent au Sénégal : Bouquet Pass Santé est en train d'intégrer les interfaces API de l'opérateur en France et en Afrique.
SnapScan (Afrique du Sud) : le concurrent africain d'Apple Pay ?
SnapScan est une solution sud-africaine qui propose le paiement sans contact, comme Apple Pay le fait déjà aux Etats Unis. Utiliser SnapScan pour faire ses achats, c'est la possibilité de faire des paiements en prenant simplement une photo avec son smartphone lorsque l'on fait du shopping au Cap, Durban ou Pretoria. Un processus en deux étapes pour raisons de sécurité : l'utilisateur de SnapScan va ainsi prendre en photo un QR code en magasin, puis taper un code à 4 chiffres pour confirmer son intention d'achat. De l'autre côté, le commerçant recevra le paiement dès la validation effectuée.
L'intérêt de SnapScan en Afrique c'est qu'il permet aux commerçants informels, que l'on croise en nombre dans les rues du centre-ville de Johannesburg par exemple, d'accepter le paiement par QR code en le convertissant directement en bons d'achat dans les chaînes de supermarché de la capitale. Une variante du « Cash to Goods ».
Les commerçants déclarés recevront les paiements directement sur leurs comptes bancaires, et la Standard Bank, une institution bancaire respectée en Afrique du Sud, compte déjà parmi les partenaires privilégiés de la start-up. SnapScan est déjà utilisé par près de 10 000 vendeurs partout en Afrique du Sud, avec une croissance forte attendue dans les deux ans, d'autant que les Africains sont de plus en plus friands de smartphones (on en comptera 350 millions en 2017), profitant de la chute des prix que permet l'arrivée massive de terminaux low cost.
Beam (Ghana) & BitPesa (Kenya) : des « Remittances » au « Rebittances » ?
C'est à Accra, dans le célèbre incubateur ghanéen MEST, que j'ai pu découvrir et interviewer Beam, une start-up qui utilise les Bitcoins, une monnaie alternative qui permet de faire fondre les frais de commissions. Surtout lorsque l'on veut envoyer de l'argent en Afrique. Nikunj Handa, son fondateur, m'explique durant de longues minutes pourquoi les « Rebittances » se substitueront tôt ou tard aux coûteuses « Remittances ».
« Notre objectif est de capter une part grandissante du flux des transferts financiers envoyés par la diaspora africaine vers le continent. Nous ciblons principalement le Ghana et le Nigeria et, grâce aux Bitcoins, les frais de transfert passent de plus de 10 % en moyenne suivant les opérateurs à seulement 3 % avec Beam. Nous sommes clairement plus compétitifs ».
A Nairobi, la start-up BitPesa propose une solution équivalente. Ici, comme pour le Ghana avec Beam, la diaspora kenyane peut envoyer son épargne à ses proches via BitPesa, donc avec des Bitcoins. Au Kenya, les destinataires peuvent convertir les Bitcoins en shillings kenyans, acheter du crédit directement sur M-Pesa et même recharger leurs téléphones. Quid des flux constants de critiques concernant la volatilité des Bitcoins ? Si les « Rebittances » permettent effectivement aujourd'hui aux expatriés africains de payer moins de commission à l'envoi, l'avenir dira si les Bitcoins s'institutionnaliseront et s'enracineront dans le paysage financier africain. Ou disparaîtront, faute de confiance.
Samir Abdelkrim
(Source : Le Monde Afrique, 26 février 2015)
Dans le cadre de ses activités sociales, la Sonatel a mis en place avec l'ONG RAES, la Mairie de Passy, l'Initiative RSE Sénégal un système communautaire de dépôt, de stockage, de partage et de financement croisé des médicaments, appelé JOKKO$ANTE. Il dépasse l'échelle de la boîte à pharmacie familiale pour s'étendre au village, au département, à la région. Une boîte à pharmacie virtuelle qui s'appuie sur internet et le réseau mobile de Sonatel et est sous la supervision intégrale de professionnels de la santé selon le communiqué arrivé à notre rédaction.
Avec un tel système sécurisé de débit/crédit, les membres peuvent déposer des médicaments neufs ou non utilisés, faire des cotisations et ainsi accumuler des points. Plus tard, ces points accumulés pourront servir à récupérer des médicaments. Une manière de ne pas garder des médicaments dans les boîtes à pharmacie des maisons tout en aidant son prochain.
Ainsi, grâce à l'appui technique de Sonatel, JOKKO$ANTE est adossé à une application web/mobile qui permet d'effectuer toutes les transactions en toute sécurité avec l'implication de bout en bout des professionnels de la santé et en conformité avec les protocoles et procédures en vigueur.
Les adhérents s'inscrivent librement sur le site web dédié ou peuvent être inscrits par les gestionnaires de la base. Ils disposent ainsi d'un compte personnel lié à leur numéro de téléphone mobile. Ce compte est crédité ou débité en fonction de la valeur des médicaments déposés ou retirés. Les contributions financières seront exclusivement utilisées pour acheter des médicaments au niveau des pharmacies.
Pour les populations démunies ne pouvant pas accumuler suffisamment de points, des dons de médicaments seront mis à disposition grâce à l'apport de bonnes volontés ou de structures partenaires dans le cadre de leurs activités de mécénat et de responsabilité sociétale d'entreprise ou d'organisation. Une plateforme sécurisée est mise à leur disposition pour faire des dons et suivre la distribution jusqu'au bénéficiaire final.
La phase pilote du projet a été lancée dans la commune de Passy devant l'édile de la ville M. Papa Adama Cissé. Un choix qui ne paraît pas fortuit quand on sait qu'il aspire à faire de la cité la première labélisée RSO, par l'Initiative RSE de Phillipe Barry. A cette cérémonie aussi était représentée une délégation du groupe Sonatel conduite par son directeur de la Communication Institutionnelle et des Relations Extérieures, Monsieur Abdou Karim Mbengue.
Amayi Badji
(Source : Réussir Business, 26 février 2015)
Les candidature pour l'édition 2015 du concours Global Innovation through Science and Technolog (GIST Tech-I) sont ouvertes. A travers cette compétition qui concerne les entrepreneurs dans le domaine des TIC et de la science, ces derniers auront l'occasion de présenter leurs innovations, idées et startups.
Les participants peuvent soumettre leurs idées en ligne en présentant une candidature constituée d'un résumé de leurs projets et d'un vidéo promotionnelle. Les demandes seront ensuite examinées par des experts et votées par le public dans le but de choisir les finalistes.
Trente finalistes seront choisis et ils iront présenter leurs projets au Global Entrepreneurship Summit (GES) qui se déroulera cette année en Afrique subsaharienne. Ils recevront également une formation intensive.
La date limite d'inscription est fixée au Mars 2015 et les candidatures se font ici.
(Source : Afrique ITnews, 26 février 2015)
Le deuxième opérateur de téléphonie mobile et d'internet du Sénégal a dévoilé sa toute nouvelle offre stratégique de service financier mobile « Tigo Cash ». Ce nouveau produit « phare » qui vient jouer sa partition pour combler le gap du taux faible de bancarisation de notre pays, va permettre selon les responsables de Tigo à ses usagers qui n'ont pas accès aux institutions financières, de bénéficier des services bancaires de base. Et pour cela, M. Yannick Bigot directeur de « Tigo Cash » a rassuré que ce service, répond à la dernière plateforme technologique et est un palier supplémentaire du nouveau Tigo qui continue ses investissements depuis le début de l'année 2013.
« Tigo Cash » vient alors matérialiser le « digital life style » (un mode de vie permettant d'accompagner tous les Sénégalais dans leur vie quotidienne avec des solutions numériques simples et innovantes), apporter l'outil internet dans le quotidien des Sénégalais.
En plus de faciliter un transfert et une réception rapide d'argent, le service est selon ses concepteurs, caractérisé par sa démarche simple, sûre et rapide qui aussi respecte les règlements bancaires de la Banque centrale. « Il est utilisable par tous les Sénégalais quel que soit leur opérateur », de l'avis toujours de ses dirigeants au Sénégal. Disponible sur toute l'étendue du territoire nationale avec près de 2000 points de ventes, « Tigo Cash » permet d'envoyer et de recevoir de l'argent depuis son porte-monnaie électronique, l'achat ou l'offre de crédit téléphonique et pour bientôt le paiement de biens et services.
Venu présider le lancement officiel du produit, leur directeur général, M. Diego Camberos a déclaré que « Tigo Cash » est la preuve du grand dynamisme et de l'innovation continue que l'opérateur apporte au Sénégal. « Il s'inscrit en droite ligne des ambitions des autorités sénégalaises accroître l'inclusion financière dans le pays », dira-t-il.
(Source : Le Dakarois, 25 février 2015)
Le Sénégal se doit de réglementer le cadre juridique sur la protection des données personnelles pour attirer plus d'investisseurs. C'est la conviction de Mouhamadou Lô, président de la Commission des données personnelles (Cdp). Il s'exprimait hier, mercredi 25 février à Dakar, à la demi-journée de sensibilisation des entreprises affiliées au Conseil national du patronat (Cnp).
Veiller à ce que les traitements des données à caractère personnel soient mis en œuvre, conformément aux dispositions légales, en informant les personnes concernées et les responsables de traitement de leurs droits et obligations, tout en s'assurant que les Technologies de l'information et de la communication (Tic) ne comportent pas de menace au regard des libertés publiques et de la vie privée des Sénégalais, entre autres, préoccupent le secteur privé. Suffisant pour que le Conseil national du patronat du Sénégal (Cnp) initie un atelier technique de présentation du cadre réglementaire et juridique sur la protection des données à caractère personnel.
Cette concertation technique Etat/secteur privé qui s'est tenue hier, mercredi 25 février à Dakar, se veut une tribune pour améliorer la sensibilisation des acteurs sur la question. Pour Antoine Ngom, président de l'Organisation des professionnels des technologies de l'information et de la communication (Optic), et vice-président du Cnp, « en initiant cette journée, nous entendons sensibiliser nos entreprises sur une problématique majeure à savoir la protection des données à caractère personnel ».
Le vice-président du Cnp précise que « notre pays n'est pas à la traine, parce qu'étant l'un des premiers pays africains à disposer d'un appareil du genre. Une disposition à laquelle les entreprises adhèrent. Nous voulons tout simplement une plus grande sensibilisation pour que ces entreprises là apprécient parce que l'enjeu est réel ». « La protection des données personnelles est une problématique majeure mais, pour autant, elle ne devrait pas alourdir les dispositions administratives existantes », a-t-il fait remarquer.
Pour sa part, Mouhamadou Lô, président de la Commission des données personnelles (Cdp) déclare que « la protection des données personnelles attire les investisseurs. Par conséquent, il s'avère urgent d'élaborer un cadre réglementaire et juridique sur la protection des données personnelles. Mieux, il faut faire en sorte que ces données soient disponibles en un temps record parce que la bataille actuelle tourne autour de l'information », a-t-il soutenu.
« Aujourd'hui, nous sommes véritablement confrontés au défi technologique lié à l'utilisation des réseaux sociaux, la mise en place de vidéo surveillance dans les artères des villes, dans les maisons privées, au clown computer, aux collectes de données biométriques des sénégalais », fera-t-il savoir. Ont présidé cette rencontre, Baïdy Agne, président du Cnp, et Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes).
Jean Pierre Malou
(Source : Sud Quotidien, 26 février 2015)
L'indice IDI est une valeur repère composée de onze indicateurs, qui a pour objectif de suivre et de comparer les progrès accomplis en matière de technologies de l'information et de la communication (TIC) dans différents pays en mesurant :
L'indice IDI est divisé en trois sous-indices – accès, utilisation et compétences – chacun.
Trois-quarts (29 sur 38) des pays d'Afrique subsaharienne sont considérés comme faisant partie des pays les moins connectés. Les dix derniers pays au classement IDI 2013 sont tous des pays africains, dont la République centrafricaine – seul pays ayant une valeur IDI inférieure à un. Parmi les Etats africains, seuls l'Ile Maurice (5.22) et Les Seychelles (4.97) obtiennent une note supérieure à la moyenne mondiale (4.77). Ces résultats montrent l'existence d'une grave fracture entre les régions et indiquent que la grande majorité des pays du continent doivent encore développer leurs sociétés de l'information.
Pays | # en Afrique | # Mondial | IDI |
Maurice | 1 | 70 | 5,22 |
Seychelles | 2 | 75 | 4,97 |
Egypte | 3 | 89 | 4,45 |
Afrique du Sud | 4 | 90 | 4,42 |
Cap Vert | 5 | 93 | 4,30 |
Maroc | 6 | 96 | 4,27 |
Tunisie | 7 | 99 | 4,23 |
Botswana | 8 | 104 | 4,01 |
Ghana | 9 | 113 | 3,46 |
Algérie | 10 | 114 | 3,42 |
Namibie | 11 | 117 | 3,24 |
Zimbabwe | 12 | 121 | 2,89 |
Soudan | 13 | 122 | 2,88 |
Kenya | 14 | 124 | 2,79 |
Gabon | 15 | 126 | 2,66 |
Swaziland | 16 | 128 | 2,60 |
Sénégal | 17 | 130 | 2,46 |
Lesotho | 18 | 132 | 2,36 |
Nigeria | 19 | 133 | 2,35 |
Gambie | 20 | 135 | 2,31 |
Congo | 21 | 137 | 2,24 |
Angola | 22 | 139 | 2,17 |
Cameroun | 23 | 140 | 2,10 |
Djibouti | 24 | 141 | 2,08 |
Mali | 25 | 143 | 2,04 |
Zambie | 26 | 144 | 2,02 |
Ouganda | 27 | 146 | 1,94 |
Mauritanie | 28 | 147 | 1,91 |
Rwanda | 29 | 148 | 1,86 |
Bénin | 30 | 149 | 1,84 |
Côte d'Ivoire | 31 | 151 | 1,80 |
Tanzanie | 32 | 152 | 1,76 |
Libéria | 33 | 153 | 1,70 |
Guinée-Bissau | 34 | 154 | 1,67 |
Burkina Faso | 35 | 156 | 1,56 |
RD Congo | 36 | 157 | 1,56 |
Malawi | 37 | 158 | 1,52 |
Mozambique | 38 | 159 | 1,52 |
Madagascar | 39 | 160 | 1,42 |
Guinée | 40 | 161 | 1,42 |
Ethiopie | 41 | 162 | 1,31 |
Erythrée | 42 | 163 | 1,20 |
Tchad | 43 | 164 | 1,11 |
Niger | 44 | 165 | 1,03 |
Rép. Centrafricaine | 45 | 166 | 0,96 |
Il ressort d'une comparaison des valeurs de l'Indice IDI régional au cours de l'année dernière, mesurées d'après le taux moyen de croissance des valeurs IDI, que d'autres régions progressent plus vite que l'Afrique. Autrement dit, le développement des TIC ne progresse pas assez en Afrique pour que ce continent puisse rattraper d'autres régions plus avancées. En particulier, le manque de largeur de bande Internet internationale freine considérablement le développement des TIC et le taux de pénétration des TIC dans les ménages reste très faible.
Note d'espoir, toutefois, la large bande mobile se développe très rapidement : alors qu'on observe ces taux de croissance à deux chiffres dans toutes les régions, l'Afrique se distingue par un taux de croissance qui dépasse les 40% – soit le double de la moyenne mondiale. Fin 2014, le taux de pénétration de la large bande mobile en Afrique frôlera les 20%, alors qu'il était de moins de 2% quatre ans plus tôt. Cela s'explique en partie par la forte croissance dans des pays très peuplés comme le Nigéria ou l'Afrique du Sud, où le taux de pénétration du large bande mobile a atteint 37% pour l'un et 29% pour l'autre, fin 2013.
Dans les pays en développement, la grande majorité des abonnements concernent toujours la 2G, mais la 3G est en pleine expansion et dépassera la 2G d'ici quelques années. Ces tendances devraient toutefois évoluer sensiblement à court terme, alors que de plus en plus de pays déploient des technologies et services 3G+, et compte tenu de la forte progression des abonnements au large bande mobile. Parallèlement, il faudra tenter de résoudre le problème de l'attribution de fréquences radioélectriques pour veiller à ce que la demande croissante d'accès mobile haut débit puisse être satisfaite, y compris dans les zones rurales, où les parties de spectre supplémentaires dégagées par le dividende numérique pourraient jouer un rôle crucial dans la généralisation de l'accès au large bande mobile. La part des pays en développement dans la totalité de la largeur de bande internationale est passée d'environ 9% en 2004 à presque 30% en 2013.
Kader Diakité
(Source : Next Afrique, 23 février 2015)
Copyright © Actualité Tech & Geek | Powered by Blogger