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Attributaire du marché de la mise en œuvre du passage à la télévision numérique, le groupe Excaf Télécom a été sommé par la justice sénégalaise de cesser la commercialisation de ses décodeurs pour violation de contrat.
L'écran de fumée autour de la TNT sénégalaise s'épaissit. La transition vers la télévision numérique au Sénégal confiée à Excaf Télécom – chargé de l'installation d'émetteurs et de l'équipement des foyers en décodeurs – déjà fragilisée en juin dernier du fait du peu de ménages équipés risque d'être encore plus difficile.
Hors classe
Le tribunal de grande instance hors classe de Dakar a ordonné « l'arrêt de la commercialisation des décodeurs par Excaf Télécom ainsi que la mise sous scellés du stock de décodeurs disponible », informe un communiqué d'African Transaction Processing and Services (ATPS), paru dans la presse locale fin novembre. Le délibéré du tribunal date du 30 octobre dernier.
La filiale sénégalaise du groupe technologique marocain M2t reproche à Excaf Télécom, dirigé par Sidy Diagne, de ne pas avoir respecté l'accord liant les deux sociétés. Aux termes de ce contrat, la distribution des décodeurs TNT d'Excaf Télécom sur l'ensemble du territoire sénégalais aurait été confiée à ATPS, dont la licence exclusive aurait donc été violée puisque d'autres grossistes sénégalais détenaient et revendaient ces équipements.
Passage
Si Excaf Télécom conserve un silence absolu depuis la décision du tribunal, celle-ci devrait compliquer et retarder davantage le passage de tout le pays à la TNT. Fin août, seulement 5 400 ménages sur les 875 000 recensés dans le pays étaient équipés d'un boîtier permettant de capter les chaînes sénégalaises en qualité numérique.
Amadou Oury Diallo
(Source : Jeune Afrique, 30 novembre 2015)
Le conflit qui oppose les opérateurs Africa transaction processing service (Atps) et Excaf, vient montrer de manière dramatique l'amateurisme et le manque de professionnalisme qui entourent certaines décisions de l'Etat qui, malgré cela, produisent des effets sur la majorité de la population. Le fait qu'Excaf ait été convaincu par la justice d'avoir violé le contrat d'exclusivité qu'elle avait signé avec son partenaire Atps, ne devrait surprendre qu'à moitié ceux qui, au jour le jour, sont témoins des pratiques illégales de l'opérateur média.
Nous avons en effet ici, un opérateur qui commercialise depuis des nombreuses années, un bouquet satellite, à travers son réseau. La publicité qui passe sur ses chaînes de radio et de télé, promet au client plus d'une centaine de chaînes de tous horizons. Or, avec le temps, le client se rend compte qu'il s'est fait arnaquer, car son opérateur lui proposait un produit sur lequel il n'avait aucun droit. Plusieurs fois, il s'est fait rappeler à l'ordre pour avoir piraté des chaînes d'autrui. Les clients du bouquet Excaf ne s'étonnent donc plus de se réveiller pour se rendre compte que telle ou telle émission aura disparu de leur bouquet, sans aucune explication. Et c'est cet opérateur aux pratiques proches de la Maffia, que les autorités de ce pays ont voulu mettre en avant pour le lancement de la Tnt. On a écarté des concurrents étrangers, dont pourtant certains avaient des partenaires locaux, pour privilégier cet individu. Et l'on nous avait assuré que le 17 juin passé, le pays aurait totalement basculé dans la Télévision numérique terrestre. A l'heure du rendez-vous, malgré les cérémonies officielles, la moitié du pays n'était pas couverte.
Et près de 6 mois après, la situation n'a pas vraiment changé, le pays n'a toujours pas réalisé son basculement. La faute à qui ? Si certains peuvent se déclarer Contan ( ?!) de la situation actuelle, l'usager est loin d'y trouver son compte. D'abord, les décodeurs que l'Etat a subventionnés à plus de 40 milliards de francs, pour qu'ils soient vendus à 10 mille francs, le sont rarement à ce prix.
Ensuite, ils sont peu disponibles. Et enfin, on ne sait pas si ces choses marchent vraiment, puisqu'à certains, elles n'ont quasiment pas apporté d'amélioration. On va bien sûr, indexer l'opérateur Excaf. Mais pas que lui, si l'on veut être juste. Ceux qui, connaissant les pratiques de cet opérateur, lui ont confié l'exclusivité de ce marché combien important, sont tout autant, sinon plus fautifs que lui. Et ils ne pouvaient invoquer l'excuse de la possible rédemption d'un criminel. La preuve, dès qu'il l'a pu, il s'est empressé de chercher à escroquer un partenaire avec lequel il avait passé un contrat d'exclusivité. Et puisque la Justice a décidé de l'arrêt de la commercialisation des décodeurs, que comptent donc faire les autorités ?
Mohameg Guèye
(Source : Le Quotidien, 25 novembre 2015)
La Ligue des blogueurs et cyber-activistes africains pour la démocratie ont organisé, jeudi dernier à Dakar, un sommet qui a regroupé les acteurs des différents mouvements citoyens en Afrique. Une rencontre mise à profit par les participants pour partager des expériences afin de jouer pleinement leur rôle dans la conscientisation des peuples.
Dakar a abrité, durant trois jours, un sommet panafricain des web activistes pour la démocratie dont le thème porte sur « l'Afrique engagée et déterminée à garantir et à construire la démocratie ». Un rendez-vous de bloggeurs et activistes de mouvements citoyens africains issus de plusieurs pays d'Afrique et réunis pour des échanges et des réflexions sur le devenir du continent. Cheikh Fall, chef de projet web est l'un des instigateurs de cette plateforme. Pour lui, la rencontre de Dakar « est une réponse à une demande des communautés africaines qui se sont structurées et organisées en mouvements citoyens à l'image de Y'en a marre, le Balai citoyen du Burkina Faso, Filim Bi en Rdc ». Des personnes qui, au fil de ces échanges ont exprimé un besoin de créer de réelles dynamiques citoyennes s'appuyant sur les nouvelles technologies, les nouveaux médias pour stimuler tout ce qui est démocratie participative, engagement citoyen, transparence et bonne gouvernance. Et comme ils étaient déjà chacun dans son domaine en train d'avancer sur ces questions, « cette ligue est venue apporter une réponse, créer une dynamique qui va porter la voix de tous ces pays, de toutes ces populations à une dimension africaine ».
Ainsi, pendant trois jours, les expériences personnelles des uns et des autres seront exposées avec des initiatives diverses et variées. Chaque personne est venue à la rencontre avec son propre vécu. Ils ont, pour certains, lancé des initiatives personnelles sans appui des pouvoirs publics et celles-ci sont utilisées par des populations. Ce qui leur permet d'exprimer davantage leur participation citoyenne et leur volonté d'œuvrer pour la démocratie. « C'est cela qui fait que nous avons envie de les entendre un à un pour apprendre, échanger et créer ce réseau qui permettra à un Sénégal d'appuyer et d'accompagner un Guinéen, à un Sierra-Léonais en faire de même pour un Libérien. C'est cette synergie, ce brassage que l'on a envie de créer.
Cette rencontre est la première d'une série de rendez-vous que nous allons organiser dans les capitales africaines », a dit Cheikh Fall. A la fin de ce conclave, les différents web activistes seront outillés pour diffuser, en toute sécurité, l'information destinée aux populations. Ce, afin de participer activement dans les processus démocratiques dans leurs pays respectifs, espèrent les initiateurs.
Internet est l'un des principaux outils sur lesquels s'appuient les activistes. Dès lors, se pose la question de la maîtrise de cet instrument, mais surtout la disponibilité en tous lieux et à tout moment. D'où la suggestion des uns et des autres d'avoir des circuits alternatifs pour contourner la censure de certains régimes qui ont un contrôle total sur le réseau de leurs pays.
Aussi, pour Cheikh Fall, « nous voudrons qu'au sortir de cette rencontre, que les gens comprennent qu'il n'y a pas une forme d'antagonisme entre nous et les gouvernants ; que ces mouvements travaillent en collaboration avec les autorités et que nous sommes des forces complémentaires mais pas antagonistes ». Ils se positionnent dès lors comme des forces de contribution avec des idées et un mot à dire dans la marche de leurs Etats avec des canaux pour faire passer des messages et les traduire en actes concrets. Ils comptent même aller plus loin parce qu'ils veulent créer des liens avec des organismes comme l'Union africaine, la Cedeao, pour porter la voix des populations.
Ousseynou Pouye
(Source : Le Soleil, 30 novembre 2015)
La bibliothèque Cheikhoul Khadim de Touba, communément appelé ‘"Daray Kamil", ambitionne de vulgariser son contenu à travers les Technologies de l'information et de la communication(TIC), a annoncé son conservateur adjoint, Serigne Malick Diattara.
"Ce projet a l'aval des autorités de la ville sainte de Touba, plus particulièrement du khalife général Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké", a-t-il déclaré dans un entretien avec l'APS, lundi.
Selon le conservateur adjoint de ''Daray Kamil'', cette modernisation par les TIC vise à "rapprocher la bibliothèque du grand public à travers un site web".
"Ce grand projet consiste à concevoir des recueils de khassidas (poèmes en l'honneur du Prophète Mouhammad) en utilisant les Technologies de l'information et de la communication(TIC) pour permettre à tout arabisant de pouvoir les lire, car le message de Cheikhoul Khadim est universel", a-t-il indiqué.
De l'avis de Serigne Malick Diattara, la bibliothèque Cheikhoul Khadim de Touba est "un important lieu de savoir et de culture regorgeant de ressources matérielles (manuscrits) et immatérielles dont la plupart sont des œuvres de Cheikh Ahmadou Bamba", le fondateur du mouridisme, l'une des principales confréries musulmanes sénégalaises.
Située à l'est de la grande mosquée de Touba, cette bibliothèque renferme des œuvres affairant au mouridisme en général et à l'Islam en particulier. Celles-ci sont classées dans "5 grandes salles spéciales" avec des fonctions bien précises.
"Dans la salle 1, on trouve que des manuscrits du Coran écrits de la main par Serigne Touba, ainsi que des objets personnels du fondateur du mouridisme", a expliqué M. Diattara.
La salle 2 contient les khassidas (poèmes) de Cheikh Ahmadou Bamba et quelques témoignages d'écrivains et de poètes sénégalais et mauritaniens sur le fondateur du mouridisme, a-t-il renseigné.
La salle 3 renferme des ouvrages de culture générale, en arabe et plusieurs langues, pendant que la 4 conserve les ouvrages parlant de l'histoire de l'islam et des biographies des grands érudits musulmans du Sénégal et de l'Afrique noire, a ajouté le conservateur adjoint.
La salle 5 est destinée aux chercheurs et touristes qui visitent qui peuvent consulter gratuitement les ressources documentaires de cette partie de la bibliothèque, a poursuivi Serigne Malick Diattara.
La bibliothèque Cheikhoul Khadim de Touba fut fondée en 1977 par Serigne Abdoul Ahad Mbacké, le 3e khalife général des mourides.
(Source : APS, 30 novembre 2015)
L'Amicale des Cadres de l'ARTP tient, samedi 5 décembre à partir de 9 heures à Radisson Blu Hotel une conférence. Le thème de cette rencontre est : « Quelles approches pour une stratégie numérique inclusive, socle du développement économique et social du Sénégal ? », a appris Socialnetlink dans un communiqué. Cheikh Tidiane Mbaye, ancien DG de la Sonatel va animer la conférence modérée par Abdoullah Cissé, expert en droit des TIC. « L'amicale des Cadres de l'ARTP, informe le communiqué, est une association dont l'un des objectifs fondamentaux est de créer un cadre d'épanouissement pour ses membres et de constituer un vivier de réflexions au bénéfice de l'ARTP et du Sénégal, en tant que force de proposition. »
(Source : Social Net Link, 30 novembre 2015)
L'Agence de l'Informatique de l'Etat marque pour la première fois sa présence au Magal de Touba auprès du Comité d'Organisation pour apporter son soutien à la réussite de l'événement. C'est en étroite collaboration avec la Commission Communication et Culture, à travers sa sous-commission NTIC, que l'ADIE a apporté une assistance technique et déployé deux points d'accès wifi dans la ville sainte.
Ces deux points d'accès wifi haut débit sont déployés dans deux endroits stratégiques de la capitale du mouridisme afin de permettre aux pèlerins et aux organisateurs de pouvoir renforcer les possibilités de se connecter à Internet.
Le premier point d'accès est installé aux alentours de la grande mosquée. Il s'agit d'une rocket M2 sectoriel de 120° orientée vers la grande mosquée de Touba donnant aussi un accès de 45° vers le palais de la résidence Cheikhoul Khadim avec une rocket M5 de 5GHZ apportée en renfort pour principalement la cérémonie officielle qui représente un moment d'effervescence qui regroupe les délégations officielles, religieuses et diplomatiques.
Le second est déployé à la résidence Cheikhoul Khadim de Darou Marnane, près de l'ancienne Gare routière. Vu la grandeur de la surface et des bâtiments pour les hôtes officiels du Magal, l'ADIE a renforcé la couverture mise en place par la commission NTIC en outdoor et couvre également la caserne des Sapeurs-Pompiers, la Gendarmerie ainsi que la place très fréquentée qui jouxte l'ancienne gare routière.
Pour ce qui est de l'assistance technique, les agents de l'ADIE se sont mobilisés aux côtés des organisateurs pour partager leur expertise en matière de connectivité, sonorisation et vidéo-projection.
A travers cette démarche inédite, l'ADIE veut partager son expertise avec le Comité d'Organisation du Grand Magal de Touba. En tant que structure de l'Etat, l'ADIE vise aussi, à travers cette action à améliorer et moderniser les procédures dans toutes les activités impliquant une forte intervention des agents de l'administration comme c'est le cas avec le Magal et d'autres manifestations religieuses.
(Source : Dakar Actu, 30 novembre 2015)
L'Union internationale des télécommunications (UIT) va procéder au déploiement de la technologie du large bande mobile à l'échelle mondiale dans la bande de fréquence 694-790 MHz, a annoncé lundi l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).
Dans un communiqué transmis lundi à l'APS, l'autorité de régulation précise que la décision a été prise lors de la Conférence mondiale des radiocommunications de l'UIT (CMR-15) à Genève (2 au 27 novembre).
Selon le communiqué, cette décision de la CMR-15 va augmenter la capacité disponible pour le large bande mobile dans la bande de fréquence 694-790 MHz au niveau de la région 1 de l'UIT (Europe, Afrique, Moyen-Orient et Asie-centrale).
"Le déploiement du large bande mobile va mettre en œuvre le dividende numérique d'une manière harmonisée à l'échelle mondiale'', souligne le texte.
‘'La CMR-15 a décidé d'attribuer cette bande de fréquences au service mobile et de l'identifier pour les Télécommunications mobiles internationales (IMT) dans la Région 1 de l'UIT'', explique le communiqué.
Une décision similaire avait été prise par la Conférence mondiale des radiocommunications de 2007 (CMR-07), pour la Région 2 (Amériques) et la Région 3 (Asie-Pacifique), rappelle le texte.
"La décision de la CMR-15 marque une étape importante dans le développement du large bande mobile au niveau mondial, quel que soit le lieu, le réseau ou le terminal utilisés", a déclaré le secrétaire général de l'UIT, Houlin Zhao.
"Elle facilite considérablement la réduction de la fracture numérique, tout en protégeant entièrement les autres services actuellement exploités dans cette bande", s'est-il félicité.
Le directeur du bureau des radiocommunications de l'UIT, François Rançy, a de son côté salué l'harmonisation de la bande de fréquence 694-790 MHZ à l'échelle mondiale.
‘'Cette décision prise par la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR-15) va donner aux équipementiers et aux opérateurs mobiles la possibilité de fournir des services mobiles large bande à un coût abordable dans des zones actuellement mal desservies'', a-t-il fait valoir.
(Source : APS, 30 novembre 2015)
Le fabricant asiatique de jouets VTech Holdings a subi un vol de données qui met en lumière le problème de plus en plus aigu de la sécurité des systèmes informatiques des entreprises de petite taille n'appartenant ...
Le corps humain peut être bien étrange. Les pets, par exemple, s'ils ont pour vocation première de libérer les gaz emprisonnés dans l'organisme, pourraient, à en croire certaines publications sur Internet, faire perdre des calories. Autrement dit, péter pourrait vous faire maigrir ! Pas mal, non ? Dommage que ce ne soit pas vrai...
Fin octobre, l'opérateur MTN a été condamné à 5,2 milliards de dollars d'amende par le Nigéria pour n'avoir pas désactivité des cartes SIM dont les utilisateurs ne pouvaient pas être identifiés.
L'affaire est révélatrice du casse-tête auxquels sont confrontés les opérateurs télécoms en Afrique. MTN, présent dans 20 pays africains, a écopé de 5,2 milliards de dollars d'amende au Nigéria. Motif : il n'a pas désactivé des cartes SIM dont les porteurs n'avaient pas été formellent identifiés pour se conformer à une directive du régulateur des télécommunications du Nigeria (NCC) datant de début août.
Les compteurs se sont rapidement emballés pour MTN. L'amende initiale, fixée début septembre était d'un peu plus de 500.000 dollars, pour 109 cartes SIM visées, alors que l'opérateur compte 63 millions d'abonnés dans le pays, soit le tiers de la population. La pénalité était assortie d'une astreinte supplémentaire de près de 1000 dollars par jour et par carte SIM. Début novembre, le couperet est tombé : 5,2 milliards de dollars (4,8 milliards d'euros), soit l'équivalent d'un an et demi de bénéfice pour le groupe. L'affaire a poussé le PDG de MTN à démissionner début novembre. Cette décision a une portée politique forte au Nigéria, où 279 lycéennes ont été enlevées en avril 2014, par la secte Boko Haram.
« De simples attestations pour ouvrir des lignes »
« Dans de nombreux pays d'Afrique, dans les villages, les personnes n'ont pas toujours de papiers d'identité. On se contente parfois de simples attestations pour ouvrir des lignes », reconnait Marce Rennard, PDG d'Orange Moyen-Orient et Afrique, qui compte 115 millions de clients sur ces deux zones. Face à la montée du terrorisme, l'opérateur tente de mettre en place des moyens de contrôle plus rigoureux. Un point crucial, puisqu'Orange développe aussi des moyens de paiement sur mobile en Afrique. « Quand nos clients n'ont pas de papiers d'identité, nous limitons les montants des sommes qu'ils peuvent transférer depuis leur téléphone », précise Marce Rennart. L'opérateur français tient à se poser en tiers de confiance dans ces pays à fort potentiel de croissance.
L'enjeu est d'autant plus important, que les 900 millions d'abonnés mobiles africains sont pour une très grande majorité d'entre eux, titulaires de cartes SIM sans abonnement. Ils disposent généralement de plusieurs cartes, qu'ils rechargent électroniquement en fonction des promotions tarifaires du moment. Un élément qui complique encore la traçabilité des consommateurs. En France, il est théoriquement impossible d'obtenir une carte SIM sans présenter de papiers d'identité et une rélevé d'identité bancaire. Même une procédure d'ouverture de compte sur le Web donne lieu à un échange de courriers. La procédure a ses limites, puisque les opérateurs demandent de simples photocopies des documents à leurs clients. Or, il n'y a rien de plus facile qu'une photocopie à falsifier.
Elsa Bembaron
(Source : Le Figaro, 23 novembre 2015)
Il est de plus en plus courant que les consommateurs réalisent leurs achats pour les fêtes de fin d'année en ligne. Les commerçants doivent donc être très attentifs à leur chaîne d'approvisionnement au cours de cette période car les opérations et la livraison sont essentielles à la satisfaction du client, à la visibilité de la marque et à l'augmentation du chiffre d'affaires. Les mois de novembre et décembre, les ventes en ligne sont 30 % plus importantes que les autres mois de l'année.
Oliver Facey, Vice-président chargé des opérations de DHL Express Afrique subsaharienne fait référence à la série de rapports Benchmark 2015 : Ecommerce Holiday Trends(1), qui indique que pendant les mois de novembre et décembre, les ventes en ligne sont 30 % plus importantes que les autres mois de l'année. « Cette croissance souligne l'impact de la période de fêtes sur les habitudes de consommation et montre pourquoi les commerçants doivent optimiser leur niveau de services s'ils souhaitent tirer profit de la hausse du pouvoir d'achat des consommateurs à cette époque de l'année. »
D'après Facey, bien que l'industrie du e-commerce soit encore relativement peu développée en Afrique par rapport à d'autres marchés, c'est un secteur qui continue de croître fortement chaque année, en particulier grâce à l'accès des consommateurs à Internet via la technologie mobile et à une classe moyenne en hausse. Un rapport McKinsey & Company(2) a révélé qu'en 2025, l'e-commerce pourrait représenter 10 % des ventes au détail dans les plus grandes économies du continent, ce qui se traduirait par un chiffre d'affaires annuel de 75 milliards d'USD.
L'activité des commerçants doit fonctionner de manière optimale durant les fêtes
Afin de se préparer à l'afflux des consommateurs dans les magasins pendant les fêtes de fin d'année, les points de vente et les boutiques en ligne doivent s'assurer que leurs plate-formes soient gérées de manière efficace afin de pouvoir faire face à cet afflux.
Facey affirme que, pour les plate-formes de e-commerce, il s'agit d'une période marquée par une extrême concurrence. Les stratégies de gestion de la chaîne d'approvisionnement sont essentielles pour gérer de manière efficace la hausse de la demande. « De nombreuses plate-formes offrent des options de livraison gratuites ou express, des promotions et des remises. Ces offres visent à stimuler et augmenter les ventes lorsque les dépenses des consommateurs sont au plus haut. C'est un moment crucial pour les commerçants, car le fait de vendre plus de produits ou de services que la quantité disponible et ne pas être capable de livrer ces produits peut être très préjudiciable. »
« Les commerçants doivent s'assurer que la gestion de leur chaîne d'approvisionnement soit suffisamment flexible pour gérer l'augmentation des volumes. Pour maximiser la rentabilité, les commerçants requièrent des méthodes rapides, intelligentes et peu coûteuses afin de traiter les commandes dans les délais et de manière appropriée dans tous les canaux de ventes. Une logistique des retours efficace est également cruciale pour le traitement des retours et pour que l'évolution du secteur suive son cours. » Facey de conclure : « En fait, il est essentiel que l'activité des commerçants fonctionne de manière optimale pendant cette période de fêtes car c'est l'occasion de montrer leurs capacités à une audience plus large. À court terme, cela maximisera les profits mais à long terme, cela contribuera au retour des clients. »
(Source : Social Net Llink, 30 novembre 2015)
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le groupe EXCAF TELECOM confirme avoir signé avec ATPS, une société de droit sénégalais, un contrat portant sur l'achat et la distribution d'un million de décodeurs par ATPS dont 250.000 unités dès la signature effective acquise le 20 Février 2015.
Mais, le groupe tient à préciser qu'au 17 Juin 2015, date du basculement de la TNT, aucun règlement n'a été effectué malgré des promesses chaque jour renouvelées et des engagements jamais respectés par ATPS.
" Cette défaillance a obligé EXCAF TELECOM, seul responsable devant l'Etat de tout manquement y compris ceux de ses partenaires dans le processus de migration vers la TNT, à financer les décodeurs utilisés dans la phase test " lit-on dans le communiqué.
EXCAF TELECOM qui a engagé toutes ses compétences et ses ressources à livrer cet ambitieux projet au 31 décembre 2015, a choisi de ne pas laisser des manœuvres commerciales compromettre le rythme et la vigueur apportés à l'exécution de ce challenge, technique et technologique, relevé par l'Entreprise sénégalaise.
Mieux, le groupe Excaf accuse en déclarant : " la posture et le dilatoire de ATPS depuis le 20 février 2015 ont obligé le Groupe EXCAF, d'une part, à procéder sur fonds propres aux paiements du fournisseur dès le 8 juillet 2015, afin d'assurer la mise à disposition du décodeur aux sénégalais et d'autre part, à choisir de contacter d'autres distributeurs. "
Sinon Excaf reconnait que "ce n'est que le 20 Juillet 2015, que ATPS, informée par nos soins de tous les plans de sauvetage envisagés, a effectué un règlement de 850 millions Cfa pour l'achat de 100 000 décodeurs tout comme les commerçants contactés".
Avant d'ajouter que " le surcoût induit par les retards de ATPS se chiffrent aujourd'hui à plusieurs millions de francs Cfa supportés par EXCAF TELECOM, du fait que tous les décodeurs sont maintenant acheminés au Sénégal par avion, alors qu'il était possible de le faire depuis février par bateau si les clauses étaient respectées. "
Ainsi, EXCAF révèle que " le décodeur rendu Dakar coûte à EXCAF 25.000 frs CFA. Il est revendu aux distributeurs à 9.000 (sauf ATPS qui l'acquiert à 8500 FCFA). EXCAF n'a reçu et ne recevra aucune subvention de la part de l'Etat pour combler cette perte. Et cela nous l'avons accepté en toute connaissance de cause pour suivre la volonté de l'Etat de faciliter l'accès des décodeurs à toutes les bourses.
Malgré tout et pour finir avec ATPS, nous lui avons déjà livré sur sa demande 22 120 décodeurs et restons lui devoir 77 880 décodeurs. Dans les prochains jours, nous lui livrerons au prorata cette quantité mais en même temps que tous les autres distributeurs qui ont voulu s'associer à EXCAF et rattraper ce complot qui devait annihiler nos efforts."
Pour préserver son image, Excaf souligne que " la réputation de notre groupe qui existe depuis 43 ans ne saurait être entachée par la cupidité et par cette campagne de dénigrement savamment orchestrée par des hommes et des sociétés effrayés par l'exemplarité des avancées significatives enregistrées dans la mise en place de l'infrastructure TNT."
Cette prouesse risque de faire école en Afrique
EXCAF TELECOM est toutefois, dans le temps de réalisation de sa mission et saura, le moment venu, revendiquer ses droits bafoués, répondre aux détracteurs et raconter cette belle aventure si tant est que la prouesse technique de livrer cet immense chantier à temps ne fasse taire et la rivalité et les adversaires raisonnables.
Pour tout le Groupe EXCAF, les valeurs, encore fraîches, léguées par le fondateur Ibrahima DIAGNE Ben Bass, le temps de l'action est partie intégrante de la performance.
Alhamdoulilah.
(Source : Dakar Actu, 30 novembre 2015)
Dans le souci de permettre aux Sénégalais de vivre un magal sans difficulté majeure avec la téléphonie mobile et l'internet, le.directeur général de l'Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes a effectué ce dimanche, une tournée auprès des trois opérateurs qui exercent dans ces domaines.
Abdou Karim Sall de se déclarer satisfait des dispositifs mis en place par les opérateurs. « Nous avons mis en place une équipe avant, pendant et après le magal pour permettre aux consommateurs d'avoir droit à un service de qualité. Nous sommes allés leur rendre visite, et nous avons effectivement noté que des installations ont été réalisées par ces opérateurs et qu'il y a une présence commerciale et technique. » Le directeur général de rappeler qu'il est fait obligation à ses services de veiller à ce que les consommateurs soient dans d'excellentes conditions de bénéficier des services en question. Un souci dissipé à bien des égards à cause du renforcement des dispositifs habituels avec notamment les Bts. Dans l'optique de recueillir leurs inquiétudes, l'Artp a décidé de lancer un numéro vert ( le 800 200 200 )...
(Source : Dakar Actu, 29 novembre 2015)
Cheikh Bakhoum, directeur de l'Adie était l'invité de l'émission « Grand oral » de la radio Rewmi fm (97.5) ce samedi. Avec les journalistes Fatou Thiam Ngom Kane et Youssouf Mané, il a décliné la mission de la structure, la situation actuelle de l'agence qu'il dirige mais aussi les perspectives à court et moyen terme.
Situation de l'Adie
« L'Adie est une agence d'exécution pour le gouvernement sénégalais. Nous gérons pour l'Etat du Sénégal un réseau de type opérateur. Nous sommes chargés de tout ce qui est modernisation de l'administration. Tout ce qui est dématérialisation des procédures. En effet, l'agence de l'informatique de l'Etat est une structure transversale….. Nous travaillons non seulement avec l'administration centrale mais aussi, avec les collectivités locales. Pour revenir sur ce que nous sommes en train de faire depuis plus d'un an, c'est de répondre à une problématique essentielle de notre administration… »
Audit physique et biométrique
« Il faut savoir que quand le Président est venu en 2012, il y'avait beaucoup de problèmes dans la gestion de notre personnel. On ne savait pas sur quel fichier se fier. On ne savait pas forcément il y'avait combien de fonctionnaires. On ne savait pas forcément les avantages qui étaient imbus. Nous avons fait depuis 2012 l'audit physique et biométrique qui a permis de compter l'ensemble des fonctionnaires de l'Etat. Que ce soient en général les fonctionnaires de la fonction publique et aussi les secteurs militaires et paramilitaires. Tout le monde a été audité et tous sont présents dans la base de données de l'Etat…C'était la première phase et la seconde phase qui va démarrer au mois de janvier va s'étendre sur quelques autres structures… »
(Source : Rewmi, 29 novembre 2015)
En cette période où la sortie de Star Wars 7 se rapproche de plus en plus, le youtubeur Boris the Blade a décidé de créer un clip humoristique en mêlant les univers de GTA 5 et la célébre franchise de science-fiction.
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