Japon: avec un robot vendeur de machines à café, Nescafé soigne son 1er marché
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En coopérant, les 800 universités francophones membres de l'Agence universitaire de la francophonie pourraient rattraper leur retard dans ce domaine. La production de formation en ligne ouverte à tous est actuellement dominée par les Américains.
« Les Moocs pour moi, c'est une bénédiction ! » Pape Lamine Diop s'accroche comme à une bouée de sauvetage à ces nouvelles « formations en ligne ouvertes à tous », nés aux États-Unis – d'où l'acronyme « mooc » en langue anglaise (1). Celles-ci se répandent comme de la poudre dans le monde entier, et désormais dans la francophonie.
À 29 ans, cet étudiant n'en peut plus d'être l'un des innombrables jeunes chômeurs qui peuplent le Sénégal et de devoir affronter chaque jour le mépris paternel. « Mon père est déçu, mon master en linguistique ne m'a servi à rien. » Il rêvait de faire des études d'environnement, inaccessibles parce que payantes. Alors il s'est rabattu sur un cursus littéraire à l'université publique Cheikh-Anta-Diop de Dakar (Ucad).
UN NOUVEAU MODE D'APPRENTISSAGE
Mais depuis qu'il a découvert la galaxie numérique de ce type de cours en ligne, Pape Lamine Diop l'explore avec ferveur et assiduité. Il a ainsi suivi des modules de formation en développement durable, en ville durable et en économie circulaire – des cours en ligne généralement de quelques semaines proposés par les universités et grandes écoles françaises via la plate-forme France université numérique (Fun). Il en attaque cet automne un quatrième en gestion de projets. Avec ces nouvelles compétences, il espère reprendre pied pour créer lui-même son emploi.
« Les Moocs s'adressent à différentes catégories de publics, des apprenants buissonniers, des autodidactes curieux, des professionnels en quête de formation continue et bien sûr des étudiants qui veulent compléter leur formation en présentiel », détaille Geneviève Barro, mathématicienne de l'université burkinabé de Ouagadougou et pionnière des formations ouvertes à distance.
Chacun fait son marché dans cette offre planétaire de formations. « On s'inscrit, on a sa propre page sur laquelle on se connecte quand on veut pour suivre les cours avec des petites vidéo de quinze minutes maximum. On rend ses exercices en fin de semaine et l'on peut échanger avec des étudiants de différents pays sur un forum de partage de connaissance », détaille Adama Sarr. Cette jeune femme de 31 ans, cadre dans une entreprise qui commercialise les programmes de chaînes de télévision anglophones, a elle aussi opté pour une formation en gestion de projet pour compléter son master en management de la qualité.
LES MOOCS, « C'EST UNE DE MES BATAILLES ET UN AVENIR POUR TOUTES LES UNIVERSITÉS »
Bien sûr il y a des ratés, des connexions trop lentes, des coupures d'électricité. Mais les campus numériques mettant en accès libre des dizaines d'ordinateurs se développent au Sénégal comme dans les pays voisins et les équipements progressent. Ainsi l'Ucad bénéficiera bientôt de la bande passante à très haut débit la plus performante d'Afrique (hors Afrique du Sud).
« On peut aussi télécharger et regarder sans être connecté », ajoute Geneviève Barro qui voit dans ces formations une occasion pour les étudiants de s'autonomiser dans leurs apprentissages.
Avec le soutien de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), dont le bureau Afrique de l'Ouest est basé à Dakar, Geneviève Barro a développé des licences et masters à distance, « des formations de même valeur académique que celles en présentiel et qui délivrent des diplômes crédibles à l'issue d'examens sur table surveillés qui se tiennent dans les campus numériques francophones », souligne-t-elle.
Elle s'apprête à lancer le premier Mooc burkinabé, sur la « négociation sociétale et le développement local ». « Il faut orienter les étudiants vers ces contenus, pour qu'ils puissent compléter leur formation en présentiel. C'est une de mes batailles et un avenir pour toutes les universités, surtout au regard de nos effectifs pléthoriques », plaide-t-elle.
UN MANQUE D'ENSEIGNANTS ET DE MOYENS POUR LES ÉTUDES SUPÉRIEURES
Avec 87 000 étudiants, l'Ucad, la mère des universités d'Afrique francophone, est comme d'autres au bord de l'implosion. La pancarte : « Il est interdit d'introduire des pierres dans la salle », à l'entrée de l'un des amphis donne une idée de l'acuité du problème. La plupart des sièges ayant disparu des rangées, les étudiants sont tentés d'apporter leur strapontin en dur pour espérer s'asseoir et tenter une prise de note héroïque… Fort heureusement une partie du campus de construction plus récente offre des conditions d'études moins spartiates.
« Pendant des décennies nous nous sommes focalisés sur l'enseignement primaire, obéissant aux consignes du Fonds monétaire international qui a depuis lors fait son mea culpa. Car nous avons besoin de ressources humaines haut de gamme. L'enseignement supérieur est une obligation pour émerger d'un point de vue économique », fait valoir Oumar Sock, directeur général de l'enseignement supérieur.
Quand les bacheliers ont commencé à affluer à l'université, le Sénégal, comme les pays voisins, s'est trouvé fort démuni en enseignants et en locaux pour les accueillir. « Or avec 150 000 étudiants nous sommes encore loin des 270 000 nécessaires pour atteindre la norme Unesco de 2 % d'étudiants dans la population », insiste-t-il.
OUVRIR LES FRONTIÈRES DE L'UNIVERSITÉ
« La massification ne fait que commencer, les formations en ligne et les nouvelles technologies viennent à point nommé », estime Abdellatif Miraoui, président de l'université Cadi-Ayyad (Uca) de Marrakech au Maroc et président de l'AUF. Son université a mis en ligne 60 de ces formations et affiche deux millions de visites depuis un an, dont 20 % venant de pays d'Afrique subsaharienne. « Nous faisons des formations bon marché », dit-il. Dans un studio, l'enseignant fait son cours devant la caméra et le scénarise. « L'étudiant peut revoir le cours à volonté, tandis que dans les amphis pleins à craquer, il voit mal et n'entend pas bien », justifie-t-il.
Abdellatif Miraoui croit en la métamorphose de l'enseignement. « Les Américains suppriment les cours magistraux, cela permet de dégager du temps pour discuter le cours en plus petits groupes ». Nul doute à ses yeux que la francophonie pourrait rattraper le retard par rapport aux États-Unis. « Nos 800 universités à travers le monde sont un vivier énorme. On va pouvoir ouvrir les frontières de l'université, créer des modules Nord-Sud, Sud-Sud », s'enthousiasme-t-il.
Les formations en ligne ouvertes à tous sont « la vitrine internationale des universités des pays développés et un symbole de la compétition qu'elles se livrent pour attirer des étudiants et asseoir leur e-réputation », constate l'AUF. Pour inciter d'autres pays à les développer, elle a lancé mardi 25 novembre un appel à projets pour la réalisation de six Moocs auprès des universités membres, hors Union européenne.
UN DÉFI NUMÉRIQUE IMMENSE
« Il nous faut des formations locales, c'est une question d'autonomie, de souveraineté et de nécessité de répondre aux besoins spécifiques de nos pays », argumente Ibrahima Thioub, le recteur de l'Ucad. « Ce défi numérique est immense, ajoute-t-il. Nous devons préparer les étudiants au monde numérique dans lequel ils travailleront. »
Pour avoir des cours attractifs, il faut former les enseignants au numérique, à la vidéo, aux forums. « Ce n'est pas gagné, certains enseignants réclament des droits d'auteur, d'autres ont peur d'être jugés par leurs pairs », soupire le directeur de la recherche de l'Ucad, Bhen Sikina Toguebaye. Mais d'autres s'impatientent. « Une centaine d'enseignants-chercheurs attendent leur tour pour faire leur formation en ligne à l'Uca. Nous créons un troisième studio d'enregistrement », se réjouit Abdellatif Miraoui.
Marie Verdier (envoyée spéciale à Dakar)
(Source : La Croix, 27 novembre 2014)
EPFL et l'AUF s'allient pour l'innovation et l'expérimentation des cours en ligne L'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), l'Ambassade de Suisse au Sénégal et l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) ont tenu une conférence de presse hier, jeudi 27 novembre 2014. La cérémonie a eu lieu au Cercle des Mess des Officiers, sis au Boulevard El Hadji Djily Mbaye à Dakar. Une rencontre qui entre dans le cadre de la présentation de « L'avènement des Cours en ligne ouverts et massifs (CLOM ou en anglais MOOCs) dans le numérique éducatif : défis et opportunités ».
C'est une innovation pédagogique qui permet potentiellement à des dizaines de milliers d'étudiants ou d'apprenants en formation continue de suivre en même temps et pendant quelques semaines le cours d'un enseignant. L'AUF entend ainsi favoriser l'innovation et l'expérimentation au sujet des CLOMs /MOOCs, comme elle l'a fait auparavant pour la formation ouverte et à distance (FOAD) avec pour objectif de susciter une offre francophone.
Dimitris Noukakis, Directeur du programme MOOCs pour l'Afrique : « Déjà en 2012, nous avons vu l'émergence des MOOCs. Nous avons reconnu qu'il y' avait un potentiel pour travailler avec nos partenaires Africains et d'autres pays émergents. Travailler avec eux pour l'amélioration de l'enseignement supérieur. Mais aussi la diffusion des cours de bonne qualité aux universités du Sud en particulier de l'Afrique. Nous avons parlé avec nos partenaires Africains qui nous ont souligné le problème de la massification dans les universités.
Nous avons vu les MOOCs comme une possible réponse aux questions de massification ». « Une façon de faire est d'utiliser le numérique éducatif, le MOOCs pour enseigner à tous ces étudiants », poursuit-il. Les projets de CLOMs / MOOCs débouchant sur une certification par l'intermédiaire d'un examen surveillé (l'AUF prenant en charge si nécessaire son organisation) seront favorisés. Un partenariat avec une autre université, la société civile ou le secteur privé est également encouragé.
Ibrahima Mansaly
(Source : Pressafrik, 28 novembre 2014)
L'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) a tenu une conférence de presse hier, jeudi dans ses locaux sis derrière l'ESP. Ce, sur « l'usage du numérique dans l'enseignement supérieur, a transformé la pédagogie ». Ou comment le "formateur peut se libérer de la transmission simple des savoirs en amphithéâtre", la "révolution pédagogique majeure, qui fait du formateur le créateur de compétences".
Selon le Professeur El Hadji Niang, « cette rencontre permet d'initier en marge de ce sommet de la Francophonie, un projet qui est chapeauté par la Conférence International des Doyens de Faculté de Médecine d'Expression Française (CIDMEF) qui mène beaucoup d'activités dans notre pays. Et qui veut initier un projet d'enseignement par le net. Ces projets sont soutenus par des tablettes qui sont données à nos étudiants en spécialité pour leur permettre d'avoir des cours d'autres facultés de médecine dans le monde francophone.
Dans une certaine mesure d'harmoniser l'enseignement… ». Docteur Dia, le Doyen de la Faculté de Médecine de Pharmacie et de Déontologie de Dakar, a lui expliqué que : « cette rencontre permet de concrétiser une rencontre Orange et la Conférence Internationale des Doyens et des Facultés de Médecine d'Expression Française (CIDMEF). Ce projet concerne en réalité, le numérique dans la formation en santé. Et c'est l'occasion de distribuer des tablettes à des étudiants inscrit en faculté de médecine, Radiologie, Pédiatrie, Gynécologie, Pounomologie, Biologie clinique. En même temps c'est l'occasion aussi de faire connaitre le numérique dans la santé. Car aujourd'hui, le numérique est incontournable dans la formation et dans la prise en charge des patients dans la santé », dit-il.
Avant d'ajouter que le projet est ambitieux, avec le chois de Dakar dans une phase teste et qui après sera répandu dans la sous région. Et le coût est estimé à 500 mille euro. Ainsi trente tablettes vont être distribuées… ». Il faut dire que l'Agence universitaire de la Francophonie est l'association mondiale des universités francophones. Elle a pour but de faire le lien entre les universités de langue Française du Nord et Sud et de contribuer à la solidarité entre les établissements universitaires par le renforcement des échanges et le soutien à l'excellence académique.
L'association œuvre depuis plus de 50 ans dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche. Elle regroupe 800 établissements universitaires sur les cinq continents dans 100 pays, dont 63 sont des membres ou des observateurs de l'organisation internationale de la Francophonie. Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre, Jean Paul Francke, (CIDMEF Univ. Lille), Etienne Lemarie (CIDMEF-Univ.Tours), Marie Cauli (CIDMEF-Univ Artois), entre autres.
Ibrahima Mansaly
(Source : Pressafrik, 28 novembre 2014)
Le ministre des Postes, Téléphones et Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (PTNTIC), Tryphon Kin Kiey Mulumba a annoncé vendredi au cours d'une conférence de presse, que Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, va de nouveau abriter le siège de l'Union Africaine des Télécommunications (UAT).
Le ministre des PTNTIC qui a animé la conférence avec le Secrétaire général de cette institution africaine des Télécommunications, Soumaila Abdoulkarim, en séjour de travail à Kinshasa du 26 au 29 novembre, à l'initiative du ministère des PTNTIC, a fait savoir que le siège de l'UAT qu'abritait jadis la RDC, a été temporairement déplacé à Nairobi au Kenya en 1997, suite aux divers conflits internes qu'a connus le pays et l'accumulation par le pays de 17 ans d'arriérés de contribution soit un montant de quatre cents quarante mille dollar américain auprès de cette institution.
Kin Kiey Mulumba a souligné, que son ministère avec le soutien du Premier Ministre,Matata Ponyo a de ce fait apuré d'un trait la moitié de ces arriérés, soit USD 222.000,00 avant d'ajouter sur la même lancée, que le Premier Ministre a déjà autorisé le paiement du solde. Ce qui a-t-il dit justifie la présence du s.g de l'UAT et la série de démarches amorcées pour le rapatriement du siège de l'UAT en RDC.
La réunion des plénipotentiaires de l'UAT qui s'est tenue en juillet dernier à Harare au Zimbabwe, a fait savoir le ministre ; avait rappelé à la République Démocratique du Congo que la période de 8 ans pour abriter le siège de l'Union de manière temporaire dans un pays autre que le siège légal tel que stipulé dans la constitution et la convention était largement écoulée, soulignant que néanmoins, un dernier moratoire allant jusqu'au 31 juillet 2015 a été accordé à la RDC ; pour confirmer sa volonté et disponibilité d'accueillir à nouveau le siège de l'UAT sur son sol.
Ce positionnement dans l'espace des Télécommunications et des TIC, a poursuivi Kin Kiey Mulumba, est crucial pour la RDC qui a l'ambition de devenir le hub de l'Afrique d'autant plus que grâce à sa position géostratégique, le Congo veut également servir de téléport du continent et développe à cette fin son infrastructure à haut débit avec 11 points d'interconnexions avec les pays voisins.
Le Ministre des PTNTIC s'est enfin, félicité de l'initiative du rapatriement du siège de l'UAT, qui est une avancée significative pour le Congo qui redeviendra ainsi la plaque tournante du continent pour le développement des Télécommunications, avant de souligner que ce leadership ne pourra s'affirmer qu'avec l'accompagnement d'une politique volontaire du Gouvernement.
Le Secrétaire général de L'UAT Soumaila Abdoulkarim, a pour sa part indiqué que sa visite à Kinshasa, vise à entamer les discussions avec les autorités congolaises sur les modalités de rapatriement du siège de l'Union en RDC qui a su restaurer sa crédibilité, saluer la volonté politique des autorités RD congolais pour le règlement de la dette ainsi que les efforts du ministre des PTNTIC à ce sujet.
Ce préalable ayant été réglé, a déclaré le SG de l'UAT, il reste à la RDC de ratifier la contribution et la convention de l'Union dont elle est signataire, de régler les conditions sécuritaires pour les fonctionnaires statutaires et enfin de pourvoir un bâtiment pour le siège à Kinshasa.
Ce règlement de la dette de l'UAT intervient quelque temps après que Le Gouvernement ait apuré une trentaine d'années d'arriérés auprès de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), ce qui a permis au Congo de recouvrer son droit de vote et de participer désormais plus activement aux activités de l'Union internationale
(Source : Média Congo, 30 novembre 2014)
Haine, harcèlement médiatique ou tout simplement méchanceté gratuite ? L'on est en droit de se poser la question ! Comment un journaliste, digne de ce nom, peut-il, de manière éhontée, fouler aussi gratuitement les fondamentaux de sa profession ? Le B-A-BA du journalisme n'est-il pas, pour le journaliste, de contrôler et de recouper l'info avant de la divulguer ? Surtout pour la presse en ligne qui, en quelques minutes, peut toucher des millions et des millions d'individus. Qui plus est, si l'info s'avère fausse, bonjour les dégâts !
Bougane Guèye Dany doit être un homme meurtri dans sa chair. Le Pdg de DMédias a, ces derniers jours, occupé le devant de la scène à la suite d'une info qui s'est révélée être du pipeau, mais dont les dégâts sont incommensurables, vu l'effet démultiplicateur de l'internet qui s'avère être une autoroute de l'information.
Bougane a été accusé, dans la toile, d'avoir épousé une troisième femme et cassé le bras de sa deuxième femme. En plus de cela, l'on a dit et écrit que son beau père, chanteur émérite et grand ‘'ami'' de Youssou Ndour, serait dans tous ses états ; que son beau frère, nouvelle star de la chanson, se promènerait dans la rue, un pistolet en poche ; que sa femme allait porter plainte… Du n'importe quoi ! Alors que rien n'est vrai dans tout cela . C'est grave ! Très grave même ! Dire que les professionnels de la presse en ligne, sous la houlette du président de leur association ont décidé, il y a de cela quelques jours, de se remettre en question et de faire leur introspection devant les autorités de l'Etat et de l'Assemblée nationale, pour éviter de scier la branche sur laquelle ils sont assis.
Et Bougane, bien que meurtri et abattu par cette fausse information, a eu la lucidité de convoquer chez lui le président de l'APPEL (Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne ), Ibrahima Lissa Faye en personne, pour lui faire constater, de visu, que sa deuxième femme – carte d'identité à l'appui – a toute la plénitude de ses moyens et qu'aucun de ses bras n'était cassé. On imagine d'ici, la gêne du brave et sympathique Ibrahima. Ce dernier a sûrement constaté combien il urge d'assainir le milieu de la presse en ligne, si parasité qu'il a fédéré tous les citoyens sur la nécessité de remettre de l'ordre dans ce secteur.
Il ne saurait s'agir de présenter ses excuses après coup, ce qu'il faut faire c'est de ne pas être emporté par la marée boueuse des pratiques néfastes de la profession. L' Ethique et la Déontologie, on les enseigne dans les écoles de formation de journalistes.
(Source : Leral, 30 novembre 2014)
La révolution mobile en Afrique subsaharienne est loin d'être terminée et, en réalité, elle ne fait que débuter. L'association GSMA vient d'annoncer que 49 % de la population subsaharienne sera équipée d'un smartphone d'ici 2020, soit plus de 500 millions d'utilisateurs.
L'Internet en Afrique est différent de l'Internet des pays occidentaux. En quoi ? En Amérique ou en Europe, Internet a été introduit et est utilisé sur un ordinateur ou une tablette – en gros, un appareil avec un écran de 10 pouces à 15 pouces. En Afrique, des centaines de millions de personnes découvrent Internet pour la première fois sur un écran de téléphone portable de 2 pouces, en noir et blanc, le tout sous forme de texte. Ils ne savent même pas qu'ils utilisent l'Internet. Google, par exemple, offre de la recherche et Gmail à travers les SMS, le service de messagerie texte qui est encore la forme la plus populaire de la communication sans fil. Evidemment, le smartphone est en train de bouleverser les choses.
Une région à la plus forte croissance du secteur mobile à l'échelle mondiale
C'est la région à la plus forte croissance du secteur mobile à l'échelle mondiale, et cela ne devrait pas changer de sitôt. Commençons pas une petite leçon de géographie : l'Afrique subsaharienne est une énorme région, au sud du Sahara jusqu'à l'Afrique du Sud, avec 48 pays et 936 millions d'habitants (dont plus de 200 millions d'Africains francophones). Parmi les pays de cette zone géographique, on peut citer l'Afrique du Sud, le Sénégal, le Mali ou encore la Côte d'Ivoire, le Cameroun et Madagascar.
La pénétration du smartphone va augmenter de façon exponentielle au cours des cinq prochaines années, aujourd'hui le taux d'équipement est déjà de 13 %. Ce marché est dynamisé, bien entendu, par l'arrivée des smartphones à faible coût (de Chine) et les investissements massives dans les réseaux télécoms. Avec un manque d'infrastructures, la grande majorité des Africains n'ont pas accès à l'électricité (données de l'ONU). Résultat : davantage de personnes ont un téléphone mobile qu'un accès à l'électricité.
Du m-commerce au m-santé, en passant par le m-banking, le mobile transforme la vie des populations africaines
Bien que le taux de pénétration du smartphone en Afrique subsaharienne puisse paraître faible, le marché du smartphone est déjà important et se développe à un rythme effréné, entraînant avec lui toute les populations africaines.
L'Android Challenge est une des nombreuses initiatives à destination des développeurs en Afrique. Pour plus d'informations, c'est sur le site officiel. |
Un d'un secteur les plus florissants tient le mobile banking et les innovations qui en découlent. En effet, le mobile permet l'inclusion financière de populations jusqu'ici non bancarisées. On peut citer Orange Money (Orange, ex-France Telecom), un service permettant les dépôts et retraits, ainsi que le paiement, à travers son numéro de téléphone. Ce n'est pas le seul groupe à s'intéresser à ce secteur. MTN est une des multinationales africaines en plein essor. Le commerce mobile aide à bâtir le secteur de la distribution du continent en connectant les jeunes, les consommateurs avertis dans les zones éloignées.
L'argent mobile devrait devenir une industrie de 617 milliards de dollars en 2016 (Gartner). Aujourd'hui, 80 % des transactions « mobiles » d'argent dans le monde se produisent en Afrique subsaharienne, tirée par le Kenya, l'épicentre de l'innovation mobile.
L'éducation profite également de la révolution mobile. Les livres numériques ont un impact sur l'amélioration des taux d'alphabétisation et permettent aux jeunes d'améliorer leur niveau de compétences. On peut, par exemple, citer Momath – un outil de l'enseignement des mathématiques qui cible les utilisateurs de la plate-forme de messagerie instantanée Mxit (en Afrique du Sud, Mxit est une des plate-formes de médias sociaux les plus populaires, avec plus de 10 millions d'utilisateurs actifs dans le pays).
Mais aussi l'agriculture et la santé, l'accès à des conseils de santé (par le biais de services tels que la MAMA) contribue à améliorer la santé maternelle et l'accès à des conseils agricoles, les prix de marché en temps réel transforment la vie des petits exploitants agricoles qui représentent encore environ 65 % de la population active du continent. D'ailleurs, Farmerline, startup africaine, développe des solutions de chaîne d'approvisionnement pour les produits des agriculteurs ruraux. Pour la sécurité ou la politique, par exemple, Ushahidi permet de réaliser en temps réel de la cartographie de catastrophes ou d'élections.
Toutefois, tout ne sera pas simple. On peut noter une couverture correcte en 2G, néanmoins la connectivité 3G est largement insuffisante. Les réseaux nécessaires aux fonctionnements des applications ont encore du chemin à parcourir. Le montant à investir par les opérateurs sur les 7 prochains années est colossal : on évoque plus de 67 milliards d'euros d'investissements nécessaires.
Qui a parlé de « continent sans espoir » ?
L'Afrique avait été étiqueté « continent sans espoir » par The Economist dans les années 90. Aujourd'hui, c'est un continent qui montre la voie sur l'adoption des technologies mobiles.
Le projet de Facabook, baptisé Internet.org, vise à élargir l'accès à Internet à 5 milliards de personnes, sur une population mondiale de 7 milliards. Pour cela, il s'agira notamment de réduire le coût des services internet de base sur les téléphones mobiles dans les pays en voie de développement de manière drastique. Facebook a débuté les expérimentations, avec le déploiement de drones. De son côté, Google envisage d'utiliser des ballons dirigeables pour développer le WiFi en Afrique. |
L'Afrique n'adopte pas seulement massivement les technologies mobiles, c'est le seul continent à n'être que mobile. Il s'agit donc d'un continent à défis au potentiel énorme. Réduire la fracture numérique en Afrique est une opportunité qui peut être saisie notamment en aidant ses jeunes à adopter les technologies mobiles, en développant des services innovants et en investissant dans les infrastructures de télécommunications.
Désormais, vous comprenez mieux pourquoi Mark Zuckerberg (Facebook) s'intéresse autant à cette région du monde, il a déclaré plus tôt cette année : « connecter l'Afrique est une priorité ». Des prétentions philanthropiques ou opportunistes ? Sûrement les deux, mais honnêtement, il a raison.
Ulrich Rozier
(Source : FrAndroïd, 28 novembre 2014)
Fait peu banal qui mérite d'être signalé, à la fin du mois d'octobre 2014, le Bureau des relations publiques de la Police nationale s'est fendu d'un communiqué faisant état du démantèlement d'une bande de malfaiteurs qui se livrait à un trafic sur les appels téléphoniques entrants au Sénégal. Certes, le fait n'est pas nouveau et depuis de nombreuses années déjà, des délinquants 2.0, Sénégalais et/ou étrangers, se livrent à cette activité qui fait perdre des milliards de FCFA aux opérateurs de télécommunications et à l'État et qui contribue à dégrader la qualité des communications téléphoniques internationales qui sont détournées sur les routes grises construites par les trafiquants pour leurs besoins. Depuis le début de l'année 2014, ce ne sont pas moins d'une trentaine de réseaux qui ont a été démantelés, avec l'étroite collaboration technique des opérateurs, par les forces de police et de gendarmerie, principalement à Dakar mais également dans les régions, notamment à Mbour. Pour certains, la recrudescence de ce type de fraude est une conséquence directe de la décision prise, en 2011, par le régime d'Abdoulaye Wade de confier le contrôle des appels téléphoniques entrants à la société Global Voice avec pour résultat, pendant un certain temps, la perte de la mainmise sur la sécurité par les opérateurs de télécommunications. Après le départ de départ de Global Voice, des failles de sécurité ont été constatées dans lesquelles se sont engouffrés les fraudeurs qui recourent à des moyens technologies sophistiqués pour atteindre leur but. La plupart du temps, ils s'appuient sur des Simbox, boîtiers électroniques pouvant contenir plusieurs dizaines de cartes Sim de différents opérateurs et gérer jusqu'à un million de minutes de communication par mois. Ce boîtier fonctionne avec un équipement complet de télécommunication comprenant notamment un routeur et une antenne relais (BTS). Les Sim box sont soit branchées illégalement sur les réseaux des opérateurs ou interceptent les appels véhiculés par les transporteurs de signaux avec lesquels les opérateurs de télécommunications ont signé des contrats. Dans un second temps, elles transforment les données en local et les envoie dans le Sim box qui, à travers ses différentes cartes Sim, les dispatche automatiquement vers les réseaux téléphoniques existant dans le pays. Lorsque l'appel aboutit chez le destinataire, le numéro de l'appelant qui s'affiche correspond à un appel local alors qu'il provient en réalité d'un pays étranger. Au Sénégal, ce type de fraude a pris une ampleur préoccupante et le secteur du trafic sur les appels téléphoniques entrant réunit en son sein aussi bien des « artisans » que des « industriels ». Dans la première catégorie, les forces de sécurité ont mis fin aux activités de plusieurs bandes de fraudeurs dont les activités commises, à l'encontre des opérateurs de télécommunications, avaient entraîné un préjudice se chiffrant en dizaine de millions de FCFA. Par contre, dans le seconde catégorie, les préjudices que subissent les opérateurs de télécommunications installés au Sénégal se calculent très souvent en milliards de FCFA ! Ainsi, en avril 2014, la gendarmerie a réussi à mettre fin aux activités d'un certain Akim qui travaillait avec une centaine de cartes Sim et qui aurait détourné quelques vingt milliards de FCFA sur le dos des trois opérateurs de télécommunications que sont la Sonatel, Tigo et Expresso. L'ampleur de la fraude était telle que certains journalistes ont vu en lui le « quatrième opérateur » du pays tandis que d'autres le baptisaient Akim Tel en référence à Akim Télécommunications ! La principale incitation à la fraude pour ceux qui se livrent à cette activité est la grande différence existant entre le coût d'une communication locale avec celui d'une communication internationale, alors qu'en Europe par exemple, les coûts sont pratiquement identiques quelle que soit la nature de l'appel rendant la fraude sans intérêt. Les moyens technologiques utilisés par les fraudeurs sont à la hauteur de l'enjeu et les opérateurs de télécommunications, lorsqu'ils détectent une anomalie sur leurs réseaux, sont obligés de fournir un appui technique aux forces de sécurité pour les aider à localiser les endroits à partir desquels ils opèrent. Il faut espérer que le Centre national de cybersécurité, dont la création auprès de l'Agence de l'Informatique de l'État (ADIE), a été annoncé, en mars 2014, par Abdoulaye Daouda Diallo, Ministre de l'Intérieur, permettra de lutter efficacement contre ce fléau qui lèse les opérateurs, l'État et les consommateurs.
Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales
Bulletin sur l'actualité des technologies de l'information et de la communication
1. recueillir les points de vue des acteurs et des non professionnels sur l'impérieuse nécessité de conserver les données des sénégalais au Sénégal ;
2. rechercher des solutions opérationnelles pour accompagner le développement de l'économie numérique de notre pays tout en garantissant le respect de la vie privée de chacun conformément à la loi sur les données à caractère personnel ;
3. clarifier le cadre juridique et opérationnel sur le stockage des données à l'étranger et sur le territoire national ;
4. esquisser des lignes directrices et des actions concrètes à mener.
La consultation est ouverte sur le site de la CDP du 21 octobre 2014 au 21 novembre 2014.
CDP : http://www.cdp.sn/
Après l'opérateur Orange Sénégal, c'est autour de Tigo de lancer la phase pilote de son réseau 4G. A l'occasion de cette cérémonie de lancement, Tigo Sénégal tiendra un point de presse ce mercredi 3 décembre à 11 heures à l'agence Sea Plazza.
Pour rappel, l'Artp avait octroyé des autorisations temporaires aux trois opérateurs de téléphonie titulaires de licence au Sénégal (Sonatel, Sentel Gsm et Expresso), pour leur permettre de tester les nouveaux services mobiles 4G.
Les tests se dérouleront jusqu'au 31 décembre 2014 et pendant cette période, l'utilisation des ressources spectrales par les opérateurs sera gratuite.
A la fin de cette phase pilote, l'opérateur communiquera à l'ARTP un rapport d'évaluation détaillé portant notamment sur la qualité de service.
(Source : Social Net Link, 29 novembre 2014)
Les députés souhaitent que les intérêts du Sénégal soient protégés lors de la renégociation de la concession avec la Sonatel. Ils l'ont fait savoir, hier, au ministre des Postes et Télécommunications, qui défendait son projet de budget. La renégociation de la concession avec la Sonatel, prévue en 2017, intéresse les députés. Ils ont interpelé, hier, le ministre des Postes et des Télécommunications, Abdoul Yaya Kane, qui défendait son projet de budget. Les députés ont demandé au ministre de gérer cette question en tenant mieux en compte les intérêts du Sénégal. Le ministre a tenu à les rassurer, leur faisant comprendre que le nécessaire sera fait à temps pour défendre l'intérêt du Sénégal. Par ailleurs, Abdoul Yaya Kane a évoqué le projet de numérisation du territoire, « en appui à l'Acte 3 de la décentralisation pour voir comment développer des programmes en langues nationales ». L'existence des Centres multimédias communautaires (Cmc) a été saluée par les parlementaires qui en redemandent. « Il ne sert à rien de construire des centres et de les abandonner », a dit le ministre, mais, a-t-il ajouté, son département va nouer des partenariats avec les collectivités locales dans ce sens.
Les interpellations des députés sont tantôt d'ordre local, tantôt d'ordre national. Pour le député El Hadj Mangane de Kaffrine, il y a lieu de sécuriser les bureaux de postes où l'on garde parfois des devises. Sa collègue Elène Tine estime, pour sa part, que les télécommunications constituent un secteur stratégique pour notre économie et méritent, par conséquent, beaucoup plus de considération. Pour Ami Gaye, des structures comme la Sonatel devraient constituer un rempart contre le chômage, malheureusement, avance-t-elle, elles s'illustrent avec des stages sans fin. Le ministre a promis de voir, avec ces structures, des solutions au chômage. Il a rappelé la signature de conventions entre la Sonatel, les universités et l'Agence nationale de la promotion de l'emploi des jeunes (Anpej) en vue de faciliter l'insertion des jeunes.
De l'avis de la députée Awa Dia Thiam, la Poste doit être protégée face à la concurrence du secteur des transferts d'argent. Les parlementaires ont déploré les failles dans la couverture téléphonique sur l'étendue du territoire national. « L'ambition de l'Etat, c'est d'étendre la couverture et permettre à tous les citoyens de bénéficier des télécommunications », a soutenu Abdoul Yaya Kane. La réglementation de la presse en ligne a été évoquée par le député Mbery Sylla. Selon le ministre, le vote du nouveau Code de la presse pourra régler les abus notés dans la presse en ligne.
Mesure des rayonnements électromagnétiques des antennes
A l'image du député maire Babacar Diamé, certains députés se disent « indignés de la faible contribution de la Sonatel aux actions des collectivités locales, alors que ces dernières leur offrent des réserves foncières et d'autres avantages ». Les interpellations des parlementaires ont aussi porté sur des sujets comme la protection des données personnelles, le passage de l'analogique vers le numérique, les antennes téléphoniques. D'ailleurs, sur ce dernier point, le ministre a rappelé le lancement imminent d'une campagne de mesure des rayonnements électromagnétiques des antennes.
Aly Diouf
(Source : Le Soleil, 29 novembre 2014)
Ministère des Postes et des Télécommunications : Des parlementaires déplorent la baisse drastique du budget
Avant d'adopter le budget du ministère des Postes et des Télécommunications, presque tous les députés ont déploré la baisse drastique de celui-ci. Pour la gestion 2015, il est arrêté à la somme de 1.038.754.040 FCfa contre 11.342.517.860 FCfa en 2014. Ce qui représente une baisse de 10.303.763.820 FCfa. D'après le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara, la baisse du budget est due au fait qu'un pan important de ce ministère a migré vers d'autres départements, notamment vers celui de la Communication.
Omniprésents, les services du moteur de recherche sont dans le viseur de l'Union européenne. Le Parlement européen pourrait réclamer une scission du groupe pour contrer des pratiques anticoncurrentielles.
Le Sénégal se fait une nouvelle fois distingué dans une grande compétition internationale. En effet, l'entreprise The Dance Hall, le premier centre de danses urbaines à Dakar, est arrivée en final du prestigieux concours mondial Jeunes entrepreneurs lancé par le géant de la Silicon Valley Google.
Dirigée par la jeune et dynamique Mariama Touré (26 ans), The Dance Hall est l'une des deux entreprises africaines présentes dans la liste des 9 finalistes à cette compétition internationale qui comptait 347 participants au départ et 36 demi-finalistes.
The Dance Hall propose des cours de danse pour les amateurs. Neuf différents styles de danse, y compris la danse urbaine, tels que le hip hop, la danse africaine traditionnelle et moderne ainsi que la danse latine y sont enseignés.
Mariama Touré a créé le centre en Novembre 2013 et travaille aujourd'hui avec une équipe de sept professeurs de danse hautement qualifiés. Elle est directrice générale du centre de dance, mais emploie un superviseur tous les jours.
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Les votes seront clôturés le 5 décembre 2014.
(Source : Social Net Link, 28 novembre 2014)
La connexion internet pour les campus pédagogiques et sociaux dans les établissements publics d'enseignement supérieur est en finalisation. Un protocole sur la connectivité a été signé hier entre le ministère de l'enseignement supérieur, l'Agence de Régulation des Télécommunication et Postes (ARTP), et le Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT).
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche est-il en train de réussir la réforme de la carte universitaire ? Sur la décision numéro 2 du conseil présidentiel pour l'avenir de l'enseignement supérieur en tout cas, relative à l'introduction des technologies de l'information et de la communication dans le cursus post-bac, le Sénégal fait un bond en avant. ‘'Les 155 mégaoctets (Mo) sont une exception en Afrique.
J'aimerais bien qu'on me cite un pays qui dispose de cette bande passante dans ses universités ? Le Sénégal va être leader à ce niveau ‘', a jubilé le ministre Mary Teuw Niane, hier à la signature d'un protocole sur la connectivité des universités publiques entre son ministère, l'Agence de Régulation des Télécommunications et Postes (ARTP), et le Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT).
Ce dernier est une structure qui a décidé de mettre en place les moyens de placer les TIC au cœur du développement, de l'enseignement et de la recherche. Mais également de sceller un partenariat qui va permettre à l'autorité de tutelle d'atteindre ces objectifs dans ce domaine. Les projets et programmes tels que les Espaces Numériques Ouverts (ENO), l'université virtuelle, le wifi intégral dans l'ensemble des universités du Sénégal vont être soutenus par le FDSUT.
‘'Le fonds a décidé d'accompagner le ministère pendant trois ans en finançant la mise en place de deux liaisons de 155 Mo pour un coût global de 504 millions de F CFA. Le deuxième volet concerne la participation de ce fonds pour 25 millions à l'audit du wifi déjà mis en place pour l'utilisation de la bande passante avec plus d'efficience'', a déclaré le directeur Aly Koto Ndiaye. Ces deux accès vont être mis en place à un endroit précis, et partagés par l'ensemble des étudiants pour qu'internet soit gratuit dans les campus pédagogiques et sociaux.
Le Wifi disponible dans les campus
Depuis la mise en place de l'université virtuelle du Sénégal (UVS) consacrée par la construction des ENO dans toutes les universités du pays, les étudiants bénéficient du wifi dans les campus sociaux et pédagogiques. 16 332 machines ont été mises à la disposition des apprenants depuis le lancement du projet ‘' un étudiant, un ordinateur''. Mais les réseaux ne fonctionnent pas adéquatement comme le précise M. Niane. ‘'Il y a 12 mégaoctets à l'Université Gaston Berger (UGB) et à Bambey, mais les étudiants ne le ressentent pas. Il faudra auditer pour rendre fluide la circulation avant d'installer les 155 Mo'', plaide le ministre de l'Enseignement supérieur.
Ousmane Laye Diop
(Source : Enquête, 28 novembre 2014)
La version mobile de l'application web Talibi, développée par Carrapide Tech SARL il y a quelques mois, vient d'être mise en ligne sur Google Play. Talibi est une solution technologique visant à faciliter le déplacement à Dakar.
Suivant le modèle de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), l'application offre aux usagers des transports en commun de se déplacer plus facilement dans Dakar grâce au calcul d'itinéraire.
Avec le développement du réseau de transport en commun à Dakar et l'arrivée de nouveaux opérateurs, la nécessité d'avoir un système moderne de direction se faisait de plus sentir.
L'outil Google Maps propose un service de direction incluant des données des services de transport en commun, sauf qu'elle n'est pas disponible au Sénégal. Talibi vient ainsi apporter une solution technologique simple d'utilisation et accessible pour la détermination d'un itinéraire entre deux lieux.
(Source : Social Net Link, 28 novembre 2014)
C'était hier lors du face-à-face avec les journalistes, que le directeur régional de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), Jemaiel Ben Brahim et ses collaborateurs ont annoncé la mise en place d'un programme de « numérique éducatif en santé » dénommé « Programme e-spécia@lités ». Ce programme qui est en phase test, est initié par la CIDMEF, la CADMEF et l'AUF, en partenariat avec Orange.
Il s'agit pour ce programme de promouvoir l'utilisation des TIC dans la formation en santé (Pneumologie, radiologie et imagerie médicale, biologie chimique, gynécologie-obstétrique et pédiatrie) en mettant à la disposition des étudiants des « tablettes numériques 7 » et des sites facultaires. Les contenus de ces supports sont validés par des professionnels, dit Jean-Paul Francke, directeur général adjoint de la Conférence Internationales des Doyens et des Facultés de Médecine d'Expression Française (CIDMEF).
Le programme e-spécialité concerne les étudiants en deuxième année de spécialité dans les universités du Sénégal, les universités d'Abidjan et de Bouaké en Côte d'Ivoire et l'université de Bamako au Mali. Ce programme permettra aussi une interconnexion avec des universités à travers le monde et des structures sanitaires pour étudier à distance des cas de malade et partager des expériences.
Le coût de ce projet est estimé à 600 000 euros (environs 390 millions FCFA).
La phase test a été lancée hier à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Dans ce cadre, 30 tablettes seront remises aux étudiants concernés.
Le directeur général régional de l'AUF lance un appel aux bonnes volontés pour l'acquisition d'autres tablettes.
(Source : AJOnews, 28 novembre 2014)
Le projet de budget du ministère des Postes et des Télécommunications est arrêté pour la gestion 2015, à la somme d'un milliard 38 millions de francs CFA, contre 11 milliards 342 millions de francs CFA en 2014, soit une baisse de plus de 10 milliards de francs CFA en valeur absolue et 90.84% en valeur relative.
Les députés ont "unanimement déploré la baisse drastique de l'enveloppe budgétaire" alloué à ce ministère, eu égard aux ambitions de ce département, indique un rapport de la commission de l'économie générale, des finances, du plan et de la coopération de l'Assemblée nationale.
Dans ce document présenté en séance plénière, à l'occasion du vote du budget du ministère des Postes et des Télécommunications, les parlementaires ont fait part de leur étonnement au sujet de cette "forte régression pour un secteur stratégique et vital pour la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE)".
Ils ont fait remarquer que "le niveau du budget est ramené en dessous de celui du Fonds d'appui à l'insertion des Sénégalais de l'extérieur (FAISE), celui de l'ARTP et du centième de celui de la SONATEL".
Les députés ont estimé que "ce budget ne suscite pas le respect et n'offre pas au département des capacités de négociation devant des géants comme la SONATEL ou France télécoms".
"Vu la faiblesse du budget, est-ce qu'il y a lieu de maintenir ce département ministériel. C'est une question qu'il faut se poser", s'est par exemple interrogée la députée Hélène Tine, lors de la discussion générale à la quelle se sont inscrits 26 députés.
''On parle souvent d'émergence surtout dans ce secteur, mais avec ce budget on ne peut pas être émergent. c'est une évidence'', a renchéri El Hadji Mangane, un député de la majorité.
Le ministre délégué en charge du budget, Birima Mangara, cité dans le document, a relativisé cette perception, selon lui, expliquant que "ce n'est pas l'enveloppe budgétaire qui justifie l'érection d'un ministère mais l'importance des missions".
(Source : APS, 28 novembre 2014)
L'Agence de régulation des postes et télécommunications (ARTP) est dans une mauvaise passe. Abdou Karim Sall, directeur général, est accusé par le personnel, de gestion gabégique. Abou Abel Thiam, président du Collège des délégués n'a pas hésité à lui adresser une lettre aux allures d'un rappel à l'ordre.
Abdou Karim Sall s'est mis à dos les délégués du personnel, le président du collège des délégués et son ministre de tutelle, à cause de son mode de gestion qui ne correspond pas aux règles de l'agence. A la suite de deux rencontres, les délégués du personnel ont décidé de tenir une assemblée après avoir dénoncé auprès du Collège des délégués la « situation périlleuse » qui prévaut à l'ARTP, par la faute d'Abdou Karim Sall.
Les membres du personnel lui reprochent entre autres d'avoir octroyé des subventions à coup de millions de francs CFA à des structures éloignées du secteur des télécommunications. Ainsi, la RTS, l'APS et surtout la 2STV ont bénéficié des largesses du boss de l'ARTP. Une situation qui a fini par griser ses relations avec le président du collège des délégués Abou Abel Thiam, qui lui a adressé une correspondance pour le rappeler à l'ordre, notamment lorsqu'il a voulu procéder à des recrutements abusifs.
(Source : AJOnews, 28 novembre 2014)
La Sonatel avait perdu l'année dernière 10 milliards FCFA due à l'arnaque sur les Sim box. De fausses informations et des alertes cycliques, entre autres menaces, sont régulièrement véhiculées sur la toile, avec son lot de craintes et d'hésitations à se lancer dans des opportunités d'affaires. Tout ceci, grâce à une insécurité informatique qui constitue aujourd'hui, une cybermenace considérée comme un fléau mondial qui gangrène le bon fonctionnement des économies. Et l'on se demande dès lors le rôle que jouent les Etats devant ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes. C'est à question que tenteront de donner, lors de la 2ème édition du Security-Day, les principaux organisateurs que sont Sidy Aidara et Julien Dechanet.
Les Etats et les entreprises privées sont invités à développer un système d'informations adéquat pour s'assurer d'une meilleure sécurité de leurs données. « Le seul salon contre l'insécurité informatique qui se tient en Afrique est donc l'occasion pour les ‘'sachants'' de l'outil informatique de se promouvoir pour apporter les outils et les solutions attendues à travers les 20 conférences qui se tiendront et qui verront la participation de plusieurs centaines de visiteurs », indique Sidy Aidara co-organisateur de Security Day qui attend des Managers, des DSI, RRSI, DRH, et des utilisateurs finaux. Cet effort de lutter contre la cybermenace est reconnu par Julien Dechanet qui déclare que « l'Africain n'a pas la culture de la sécurité et donc, il faut que cela commence par la sensibilisation à travers les réseaux sociaux, d'autant plus que les nombreux efforts des Etats ne suffisent pas toujours pour lutter contre ce fléau. Security Day est alors le cadre d'échanges où les experts militaires et civils vont se côtoyer pour discuter sur les stratégies à mettre en œuvre pour la sécurisation et la protection des Systèmes d'informations des entreprises tout en vulgarisant les dispositifs juridiques, techniques et organisationnels existants. En fait, il fait, il s'agira de promouvoir l'expertise des sociétés nationales qui évoluent dans le domaine de la sécurité informatique.
Youssouf Ndiongue
(Source : Siweul, 28 novembre 2014)
Depuis ce samedi 29 novembre et pour deux jours la capitale sénégalaise accueille la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage. En amont de cette rencontre, qui permettra de désigner le secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie, plusieurs événements annexes ont été organisés à Dakar. L'équipe de l'Atelier a pu assister en particulier aux 43èmes Assises de l'Union de la Presse Francophone (UPF). Le président sénégalais Macky Sall a clôturé ces assises et a accepté de se livrer à un jeu de questions-réponses avec quatre journalistes. Que pense-t-il de la révolution numérique ? Comment a-t-elle changé son activité d'homme politique ? Quand son pays adoptera-t-il un code de la presse qui préserve les journalistes de l'emprisonnement ? Regrette-t-il l'expulsion du blogueur et opposant tchadien Makaila Nguebla ?
Merci à Coralie Pierret (RFI) pour son appui ainsi qu'à Khadija Ridouane (UPF), Pape Mady Diop (RTS) et Jean Kouchner pour l'entretien avec Macky Sall.
Cliquez sur le lien pour écouter l'entretien
Ziad Maalouf
(Source : RFI, 28 novembre 2014)
Cette année lors du GIST Tech-I qui a eu lieu à Marrakech, des équipes provenant d'Afrique ont gagné 5 prix sur les 6 qui étaient mis en jeu dans les catégories start-up et idée de projet.
Le premier prix dans la catégorie start-up a été décerné à David Gluckman d'Afrique du Sud, fondateur de Lumkani, qui est un détecteur de chaleur. A l'aide de Lumkani, David compte réduire les risques d'incendies souvent dévastatrices dans les bidonvilles en Afrique du Sud et d'autres pays en voie de développement.
Le second prix a été décerné à Mawano Kambeu de la Zambie, fondateur de BusTicketsZambia, une plate-forme de e-commerce qui fournit des tickets de bus via web, mobile, et SMS.
L'ougandais Edmund Ainebyona est arrivé en troisième position avec WinSenga, un moniteur électronique de la fréquence cardiaque des fœtus relié aux smartphones et utilisé par les sages-femmes.
Dans la catégorie idée de projet, le premier prix a été décerné à Mixon Faluweki du Malawi, qui a mis en place Padoko, un chargeur qui utilise la dynamo des bicyclettes pour recharger les téléphones portables .
Le deuxième prix est allé à Cynthia Ndubuisi du Nigeria, qui est venue avec l'idée de Kadosh Production Company (KPC), une entreprise agricole qui compte utiliser le manioc pour alimenter le bétail.
Alim Hamitov du Kazakhstan est arrivé en troisième position avec son projet Robigroup « Dozor » ; un système de sécurité low cost qui utilise l'interphones GSM pour alerter le téléphone du propriétaire en cas de cambriolage.
Les gagnants ont reçu jusqu'à 15,000 $ de financement. Tous les 30 finalistes vont bénéficier de trois mois de mentoring d'experts globaux dans leur domaine.
(Source : Afrique ITnews, 28 novembre 2014)
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