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On vous entend depuis quelques années réclamer plus de place dans les marchés publics de l'Etat, notamment en ce qui concerne l'économie numérique, est-ce qu'aujourd'hui, les choses ont changé ?
Le secteur privé ne constate pas d'amélioration sur ce sujet bien que la prise de conscience au plus niveau des autorités politique soit une réalité. Je le dis, parce que nous avons eu à saisir les plus hautes autorités sur le sujet, en occurrence le président de la République, qui a donné un certain nombre d'instructions restées sans suite. Nous sommes devant une situation qui n'est pas propre à notre secteur : une volonté politique est exprimée, des instructions sont même données, mais curieusement rien ne bouge, rien n'est fait. Cela exaspère encore plus le secteur privé, la PME sénégalaise du numérique en particulier, qui voit régulièrement des projets d'envergure lui échapper.
Quels marchés réclamez-vous ?
En fait, il y a deux types de marchés. Il y a les marchés qui sont de type Partenariat public-privé (Ppp), de concession, et les autres marchés qui sont de type classique financés par l'Etat Sénégalais ou les bailleurs de fonds. Voilà un secteur, le numérique, où nous pouvons sans risque de nous tromper, dire que nous avons l'expertise pour réaliser n'importe quel projet, quelle que soit son envergure.
Alors, ce que nous réclamons, c'est que tous les projets éligibles aux PPP soient l'occasion pour renforcer le secteur privé sénégalais, à l'instar de ce qui passe partout dans le monde.
Les projets PPP dans le numérique sont notre priorité, surtout ceux qui portent sur des sujets qui doivent relever de la souveraineté numérique. A côté de cela, il y'a les projets non PPP. Ceux qui sont financés par l'Etat sénégalais doivent revenir totalement au secteur privé sénégalais car il s'agit de revenus tirés des contribuables sénégalais.
Ceux qui sont financés par les bailleurs ne doivent pas être assujettis à des conditionnalités éliminant d'office les entreprises sénégalaises. Ils doivent nécessairement faire l'objet de co-traitance avec des entreprises sénégalaises mais aussi de transfert de technologie. L'idée est que chaque projet soit l'occasion de renforcer le secteur privé national, comme cela se passe partout dans le monde.
Dans tous les cas, l'entreprise sénégalaise doit être au cœur des projets structurants du numérique au Sénégal car c'est un domaine qu'elles maîtrisent clairement.
Vous parlez des projets structurants, mais est-ce que, techniquement et financièrement, vous avez les capacités nécessaires pour exécuter ces projets structurants de l'Etat ?
Comme j'ai eu à le dire précédemment, s'il y a aujourd'hui, un secteur pour lequel on peut être sûr à 100% qu'on a l'expertise locale pour réaliser des projets quel que soit leur taille de bout en bout, c'est bien dans le domaine du numérique. Nous en avons donc clairement la capacité technique. Maintenant, pour ce qui concerne la capacité financière, je vais encore parler des deux cas. Dès l'instant que nous bénéficierons de concessions dans des projets comme les cartes d'identité, les permis de conduire, l'état civil, etc… toutes les banques seront à nos portes pour nous appuyer parce qu'elles savent que tout Sénégalais a besoin de ces pièces d'identification. Nous n'avons donc aucun problème de financement dans le cadre des partenariats public privé de ce type.
Aujourd'hui, vous amenez la concession des cartes nationales d'identité, devant n'importe quelle banque, vous allez être financé.
Pour les projets qui ne relèvent pas de concessions PPP, le problème de la capacité financière ne devrait pas se poser car ils sont entièrement financés soit par l'Etat sénégalais soit par les bailleurs.
L'expertise dont vous parlez, où est-ce qu'elle a fait ses preuves ?
Tous les pays qui ont un secteur privé fort aujourd'hui ont commencé avec un secteur privé sans expérience. Pour nous, c'est donc un argument sans objet qui est souvent agité. La réalité est qu'aujourd'hui, nous avons l'expertise mais nous n'avons pas l'expérience forcément sur ces projets structurants. Parce qu'on ne veut pas nous donner la chance de l'avoir.
Ce qu'il faut, c'est de faire comme les autres pays, la Tunisie ou le Maroc, qui se lèvent et qui disent que tel projet, c'est le secteur privé national qui va le faire. On peut se casser les dents, on peut tomber mais on se relève. On tombe, on se relève jusqu'à avoir la maîtrise.
Vous prenez la monétique, les marocains sont les rois d'Afrique, et même au delà, en matière de monétique.
Parce qu'on leur a fait confiance. A un moment donné, il faut se dire, l'expertise, elle est là, construisons l'expérience.
Et, c'est vrai que l'expertise est là. Les Sénégalais en matière de numérique sont très forts et peuvent tout faire. Il faut leur donner l'occasion de le faire. On ne peut pas accepter qu'on dise, vous n'avez jamais fait de cartes d'identité nationale, vous n'en ferrez jamais.
Non. Je ne suis pas d'accord. C'est une technologie que nous maîtrisons parfaitement. On aurait tort de ne pas donner l'occasion de renforcer son secteur privé qui a l'expertise. Nous nous sommes beaucoup améliorés en matière d'organisation de nos entreprises. Nous nous sommes organisés en consortiums au sein d'Optic qui sont accompagnés par des cabinets de la place très réputés pour nous permettre justement de pouvoir adresser plus facilement des projets structurants comme celui des cartes nationales d'identité qui demandent souvent plusieurs types d'expertises qu'on ne trouve pas forcément dans une seule Pme chez nous.
Nous avons pris les devants en nous mettant ensemble autour de projets structurants sur lesquels nous travaillons depuis 2013. Aujourd'hui, nous avons des dossiers solides qui montrent clairement que nous avons la capacité d'exécution.
Vous parlez de vous donner une chance mais on a vu que l'Etat a confié le projet de transition de l'analogie au numérique à une entreprise sénégalaise. Mais à l'arrivée, on a constaté que c'était un fiasco total. Est-ce que ce ne sont pas ce genre de manquements qui pousse le gouvernement à s'orienter vers les entreprises étrangères ?
Il faut toujours un début. Ce n'est pas parce qu'on est tombé une fois qu'on doit nous écarter. Si on tombe, c'est l'occasion d'apprendre de nos échecs et de se relever. On retombe, on se relève jusqu'à ce qu'on tienne bon. Un Etat qui n'est pas prêt à payer ce prix, ce n'est pas un Etat qui soutient son secteur privé.
Au niveau du secteur privé du numérique, nous n'étions pas très d'accord sur beaucoup de choses concernant la façon dont ce dossier Tnt a été géré. On avait dit qu'il y avait beaucoup trop de choses qu'on mettait dans le panier. On avait dit qu'il fallait juste se limiter à la transition.
Il y avait déjà beaucoup à faire sur la transition de l'analogie au numérique pour avoir à se disperser et aller faire d'autres choses qui sont dévolues à d'autres structures au niveau de l'administration. Je ne peux que me réjouir du fait que ce projet ait été confié à une société sénégalaise. Ce n'est pas grave qu'on tombe et qu'on se relève. A un moment donné, on va avoir une structure sénégalaise qui est reconnue et qui aura fait fonctionner la Tnt malgré quelques difficultés. C'est comme ça qu'on acquiert de l'expérience.
Les groupements que nous avons créés pour adresser les projets d'envergures sont des structures qui se sont professionnalisés, qui se sont attachées le conseil et l'assistance des cabinets experts dans les montages contractuels complexes qui nous permettent d'embrasser tous les aspects des projets d'importance de ce type pour pouvoir les mener à bien. Il se peut que pour une première fois, on ait des écueils mais cela va nous renforcer et nous permettre de faire mieux et surtout d'avoir désormais des structures sénégalaises ayant les capacités à faire la même chose ailleurs dans les pays africains par exemple.
Je veux dire si l'on confie les cartes nationales d'identité à un groupement sénégalais, il va bien le réaliser et ce sont des revenus qui restent au Sénégal et qui sont réinjectés dans l'économie nationale. Ce sont des opportunités qu'on va ouvrir à l'international et qui vont donc aider à améliorer la balance commerciale sénégalaise.
Est-ce que vous avez une fois fait des propositions au gouvernement par rapport à la réalisation de ce genre de projets ?
On a écrit au président de la république, Macky Sall en 2013 pour lui présenter un certain nombre de projets d'envergures. Il en a retenu cinq et nous a répondu officiellement. Il a marqué son intérêt pour cinq projets et a saisi les ministères en charge de ces projets pour faire des séances de travail, échanger, approfondir l'étude des dossiers concernés et voir comment concrètement passer à la mise en œuvre. Donc, Oui, nous avons saisi les autorités au plus haut niveau. Nous leur avons communiqué les projets que nous avons sur la table.
Quels sont ces projets ?
Il y a un projet qui concerne l'identification numérique sécurisée : l'état civil et la carte nationale d'identité. Les autres concernent la couverture maladie universelle (CMU), la numérisation du foncier, les titres de transport dont les permis de conduire, la modernisation des registres de la police et de la gendarmerie.
Le Président de la République a saisi et instruit les ministères en charge de ces projets de nous recevoir afin d'approfondir les échanges autour de ces projets mais également d'étudier les modalités de mise en œuvre.
Nous avons fait des réunions et le résultat des courses est que les Ministères préfèrent soit endetter le Sénégal à travers les bailleurs de fonds, soit confier les projets à des structures étrangères. Oui, ces ministères préfèrent aller endetter le Sénégal pour faire ces projets plutôt que de prendre un consortium d'entreprise sénégalais qui va avoir une concession pour mettre en œuvre des projets où l'Etat n'aura pas à faire d'investissement. C'est quelque chose qui est incompréhensible.
Le cadre juridique de la nouvelle loi PPP nous permet de le faire si nous faisons fi de la contrainte principale qui pose réellement problème.
Laquelle ?
Celle du plancher de l'offre spontannée. Il faut au minimum un investissement de 50 milliards de francs Cfa pour prétendre à l'offre spontanée et donc à une négociation directe. C'est impossible pour notre secteur. Nous n'avons pas un seul projet à 50 milliards.
Oui, sur nos projets, pour lesquels le secteur privé a travaillé d'arrache pieds pour concevoir des dossiers solides, on ne peut pas faire de la négociation directe du fait de cette contrainte de 50 milliards.
On pensait qu'on avait une loi qui nous permettrait de mettre en œuvre ces projets qu'on étudie depuis 2013 et pour lesquels l'autorité politique au plus haut niveau a marqué son intérêt et donné des instructions. Aujourd'hui, on a malheureusement une loi avec des décrets d'application où il ne nous est pas possible avec la limite de 50 milliards d'aller en négociation directe dans le cadre de ces projets.
Vous estimez qu'il y a des lacunes dans la loi PPP ?
Je pense que sur ce point bien précis, il faut l'assouplir. Parce qu'il y a des secteurs sur lesquels cela n'a aucun sens. Vous savez que cette loi remplace l'ancienne loi CET qui était plutôt liée aux infrastructures. Le numérique, l'économie du savoir, est à mille lieux de cela. Il faudrait qu'on puisse moduler ce plancher afin que des secteurs comme les nôtres puissent bénéficier des opportunités qu'offre cette nouvelle loi. Les opportunités qui sont dans cette loi PPP ne sont donc pas pour nous. Je veux dire qu'une grande firme asiatique ou européenne peut venir monter un business plan pour dire qu'il va amener 50 milliards sur la table. Et, on lui confie le projet. Je suis presque sûre qu'il ne mettra pas sur un projet numérique, 50 milliards. En tout cas, il aura certainement démontré la capacité de pouvoir amener ce montant. Je pense que pour notre secteur, nous n'avons pas vraiment besoin de cela.
Comment accueillez-vous les négociations entre l'Etat avec cette firme asiatique dont vous parlez pour la conception des cartes nationales d'identité ?
On a appris par voie de presse que l'Etat sénégalais était en passe de signer avec une firme asiatique un contrat pour la confection de nouvelles cartes nationales d'identité. C'est un projet qui fait partie des projets de notre consortium. On ne peut pas dire que l'Etat n'a pas été informé de cela. Parce que, nous avons saisi les plus hautes autorités pour dire que le secteur privé du numérique s'est organisé pour pouvoir adresser un certain nombre de projets d'envergure. Mieux que ça, nous avons eu un retour favorable de la plus haute autorité pour dire que ces projets intéressent l'Etat sénégalais.
Donc, nous sommes un peu surpris d'apprendre qu'il y a un contrat qui est passe d'être signé avec une firme asiatique. Nous souhaitons être reçus par les autorités en charge de ce dossier pour qu'on puisse trouver une autre alternative à ce qui est proposé par la firme asiatique. Je pense que ce serait un minimum.
Est-ce que vous avez aussi sensibilisé les autorités sur les risques d'externaliser les données des Sénégalais ?
Je suppose qu'ils vont prendre les dispositions nécessaires pour que nos données d'identification restent au Sénégal. Par contre, je suis un peu étonné qu'on aille très vite vers cette solution externe alors qu'on sort d'une autre solution externe qui a amené la situation actuelle que l'on connait. On était avec Delarue. Je pense qu'à la fin, ce partenariat ressemblait presque à du chantage. Il faut qu'on sorte de cette situation. Avec un consortium sénégalais, cela ne se produirait pas. L'affaire Adama Bictogo qui aurait empoché 12 milliards sur la suspension des visas biométriques défraie la chronque.
Quelle appréciation faite-vous de cette affaire ?
Le secteur privé sénégalais du numérique a vivement protesté lors de l'attribution de ce dossier. Nous avons même trouvé cela humiliant car c'est un projet que nous sénégalais pouvions parfaitement réaliser, surtout qu'il s'agit d'un sujet touchant à notre souveraineté numérique. Cette situation nous a amené à nous organiser en groupements pour proposer à l'Etat les projets dont nous avons parlé tantôt. En tant que professionnels du secteur, nous trouvons ce montant clairement exagéré eu égard à la fois aux investissements nécessaires pour un tel projet mais également aux dommages et intérêts induits.
Nous demandons la constitution d'une commission d'arbitrage incluant des professionnels du secteur afin d'opérer à une évaluation plus juste. Le Sénégal se doit de respecter ses engagements mais se doit également de préserver et sauvegarder ses intérêts.
Le secteur de l'économie numérique est la poule aux œufs d'or au Sénégal. Mais, on voit que seules trois entreprises, notamment les opérateurs de téléphonie, en profitent.
Que faire pour corriger cela ?
Ce n'est pas une mauvaise chose que nous ayons un secteur de télécommunications fort, innovant et qui soit parmi les leaders en Afrique. Encore que ce secteur souffre clairement de problèmes de gouvernance, de régulation et de cadre juridique inadapté qui freinent son développement. Nous devons aussi faire en sorte que tout l'écosystème en profite, notamment les PME du numérique. Vous avez une économie numérique qui participe pour 8 à 10% du Produit intérieur brut (Pib) et vous avez des Pme du secteur dans de sérieuses difficultés. C‘est ce que j'entends tous les jours des membres de mon secteur qui me disent que « ça ne va pas ». Le revenu des Pme du numérique est très faible par rapport au revenu global de l'économie numérique.
Cela veut dire quoi ?
Cela veut dire qu'on a quand même une marge importante de progression. Si on met en place une stratégie de soutien des Pme du numérique, on peut porter ce taux de 10% à 15%, voire 20% d'ici dix ans. La stratégie du numérique qui est en préparation accorde une place très importante aux Pme du numérique parce qu'on sait que c'est là en fait qu'il y a des marges de croissance importantes dans le secteur. Aujourd'hui, si ce secteur bénéficie du soutien qu'il faut, je peux vous assurer que la part du numérique dans le Pib sénégalais va bondir de façon extraordinaire. Dans ce secteur, c'est plutôt de ce côté qu'il faudra revoir les choses en regardant ce qu'il faut changer en matière d'environnement juridique, règlementaire, fiscal, le cadre institutionnel.
Il y a souvent de mauvaises décisions qui ont défrayé la chronique. Tout cela est lié à un cadre institutionnel qui n'est pas adéquat. Aujourd'hui, c'est clair que la perspective du conseil national du numérique est salutaire et c'est une réforme à prendre très rapidement.Cela permettra de prendre désormais les bonnes décisions pour le secteur. Aujourd'hui, on commence à être à la traîne alors que le Sénégal a toujours été en avance dans le domaine du numérique dans les innovations.
Vous parlez d'être à la traîne mais est-ce que le conflit entre l'Artp et les opérateurs de téléphonie sure la 4G ne va pas accentuer cette perte de vitesse dans la compétitivité ?
Il est clair que c'est un manque à gagner énorme que de ne pas avoir la 4G. La 4G devrait contribuer à faire l'aménagement numérique en haut débit ou en très haut débit du territoire. C'est cela qui tirera le secteur numérique vers le haut. Le fait de ne pas avoir la 4G dans notre pays alors que les pays voisins l'ont est dramatique pour les acteurs du secteur, les consommateurs et l'économie.
Cette situation est dûe d'abord à un manque de concertation. La seconde raison, c'est que le Sénégal est un pays sans stratégie du numérique. Quand on n'a pas de stratégies du numérique et qu'on veut aller vers quelque chose d'aussi important que la 4G, on crée des situations de ce genre.
Pour le prix de la licence, soit on privilégie un montant important de licence pour les ressources de l'Etat à mettre au Trésor, soit on privilégie l'aménagement numérique du territoire pour qu'on puisse avoir un accès à internet partout à un prix raisonnable. Mais on ne peut pas faire les deux.
Et, la position du curseur, elle est déterminée par la stratégie du pays. Si la stratégie du pays est claire et que tous les acteurs savent où est-ce qu'on veut aller, il sera plus facile de se mettre autour de la table pour fixer le niveau du curseur et de fixer le prix de la licence et du cahier de charge.
On gagnerait à dialoguer et à se concerter. En se mettant autour de la table, on trouvera forcément des solutions. C'est ce qu'on a commencé à faire en rencontrant les différents acteurs pour qu'on arrive à trouver une solution très rapidement à cela. Car, avec le numérique, il y a des opportunités extraordinaires à saisir.
(Source : Wal Fadjri, 31 mai 2016)
Le jeune ingénieur camerounais Arthur Zang, inventeur du Cardiopad, la toute première tablette médicale africaine, vient de remporter la médaille d'or de l'Africa prize for engeneering innovation, organisé par la Royal Academy of engineering du Royaume Uni.
Ce prix qui lui a été remis le 26 mai dernier en Tanzanie, apprend-on, est assorti d'une récompense de 5000 livres, soit environ 23 millions de francs Cfa.
L'ingénieur camerounais a été plébiscité parmi 900 candidats originaires de 42 pays d'Afrique. Cette énième récompense, a souligné le père du Cardiopad, est davantage une reconnaissance planétaire de sa trouvaille. « Très souvent, les produits conçus par les Africains sont boudés au détriment des produits européens. Il me fallait prouver au monde entier que les ingénieurs camerounais en particulier, et africains en général, ont autant de talent que ceux de l'Occident », a-t-il confié au Quotidien gouvernemental.
La Cardiopad est un équipement médical qui permet de relever les paramètres cardiaques d'un patient et de les envoyer à distance à un médecin spécialisé pour interprétation des données, permettant ainsi de pallier le problème de l'insuffisance des cardiologues dans les hôpitaux, surtout dans les zones rurales.
Selon Arthur Zang, diplômé de l'Ecole polytechnique de Yaoundé, 53 specimens ont déjà été commercialisés, dont 25 au Gabon et plus de 10 au Népal. Le fruit de ces premières ventes permettra à Himore Medical, la start-up à travers laquelle le Cardiopad a été développé, de monter une unité de fabrication de cartes magnétiques dans la capitale camerounaise.
(Source : Agence Ecofin, 31 mai 2016)
Le gouvernement fédéral du Nigeria envisage de créer une université spécialisée dans les TIC. L'objectif est d'accroître les capacités des jeunes nigérians dans le secteur des technologies de l'information et de la communication, indispensables à leur épanouissement socioprofessionnel dans un monde qui devient tout numérique.
Le ministre des Communications, Adebayo Shittu, l'a révélé le 27 mai 2016, lors de la journée de sensibilisation sur les TIC, organisée à Abuja à l'intention des élèves du secondaire par l'Agence nationale de développement des technologies de l'information (Nitda) et Totalview Nigeria. La journée a été organisée dans le cadre de la commémoration de la journée de l'enfant au Nigeria.
D'après le ministre des Communications, l'université des TIC, lors de son établissement, aura un campus dans chacune des six zones géopolitiques du Nigeria. Les cours qui y seront dispensés seront strictement orientés sur les TIC. Monisola Udoh, la directrice des TIC au ministère des Communications, a expliqué qu'à cette époque moderne, où le monde est devenu un village planétaire, il est important que les étudiants nigérians développent des compétences dans les TIC.
Conscient de l'importance qu'il y a à inculquer les connaissances TIC aux jeunes nigérians, depuis leur plus bas âge, le ministère des Communications a annoncé qu'il équipera bientôt toutes les écoles secondaires du pays en moyens technologiques.
(Source : Agence Ecofin, 31 mai 2016)
C'est la société malaisienne Iris Corporation qui a gagné le marché de confection de 10 millions nouvelles pièces d'identification biométriques pour un coût global de 76.2 millions d'euros soit plus 49 milliards de francs Cfa. Le paiement de cette somme sera échelonné sur 5 ans en raison de 15,24 millions d'euros soit environ 9 milliards 825 millions francs Cfa par an. C'est le 27 mai dernier que le ministre de l'Intérieur a approuvé le contrat.
Iris Corporation doit être aux anges. La société malaisienne décroche le jackpot pour la confection des nouvelles pièces d'identité biométrique. Le ministre de l'Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo a notifié aux Malaisiens sa décision de leur octroyer le marché pour la confection de nouvelles cartes nationales d'identité. Au delà de la qualité technique de la société contractante, cette décision peut se justifier par les excellentes relations diplomatiques entre le Sénégal et la Malaisie. En témoigne la récente visite du Président Macky Sall en Malaisie, en compagnie d'une forte délégation.
Ainsi, les Sénégalais devraient bientôt disposer de nouvelles cartes d'identité biométriques pour remplacer celles existantes dont une bonne partie a expiré. Comme annoncé par le ministre de l'Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, les autorités ont décidé maintenant de doter les Sénégalais de cartes qui garantissent plus de sécurité. Et la société attributaire du marché est déjà connue. Il s'agit de Iris Corporation Bhd, une société de production de cartes d'identité numériques et de solutions d'affaires. Iris Corporation Bhd a conclu un accord avec l'Etat du Sénégal depuis le 2 mai dernier pour la confection de 10 millions de cartes d'identification biométriques sur une durée de plus de cinq ans.
D'après le site web malaisien, « thestar », Iris Corporation Bhd, qui, à la fin de l'année 2007 avait déjà gagné un marché pour une durée de 20 ans afin de mettre en œuvre un système de passeports numérisés au Sénégal, révèle que la société a signé le 2 mai passé un contrat avec le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal pour produire 10 millions de nouvelles de cartes d'identité biométriques multi-application basées sur la technologie de puce sans contact. D'après la même source, Iris Corporation a reçu l'approbation du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique pour le démarrage du projet le 27 mai dernier.
Mais, le Sénégal va devoir casquer fort pour honorer le contrat dont le prix forfaitaire total est de 76.2 millions d'euros soit environ 49 milliards 780 millions de francs Cfa. Le paiement de cette somme sera étalé sur 5 années, soit un versement annuel de 15.24 millions d'euros (environ 9,825 milliards Fcfa). Dans quelles conditions ce marché a été attribué ? Est ce un gré à gré ? Y a-t-il eu un appel d'offres ?
Ce contrat avec l'Etat du Sénégal constitue une véritable bouffée d'oxygène pour la société Iris Corporation qui traversait des difficultés. « On s'attend à ce que le contrat contribue positivement aux revenus d'Iris pour l'exercice financier finissant le 31 mars 2017 », ont dit les responsables de la société faisant allusion au classement de Iris par la Bourse malaisienne. Iris a vu son revenu baissé à 14.4% d'une année sur l'autre.
Ousseynou Baldé
(Source : L'As, 31 mai 2016)
L'Administration des Douanes du Sénégal accueille une Conférence/Exposition de l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD) sur les Technologies de l'Information (TI) du 1er au 3 juin 2016 à Dakar.
Selon un communiqué de l'administration douanière, « ce rendez-vous constitue une plateforme d'échanges, de réflexion et d'information sur toutes les questions de TI en relation avec le volet douanier du commerce international ». Ainsi, nous informe t'on « des structures publiques comme privées exposeront aux participants des outils et choix technologiques pouvant contribuer à améliorer significativement l'exécution de la mission douanière ». Cette rencontre offrira « l'opportunité aux acteurs du numérique, au-delà des aspects douaniers, de réfléchir sur les impacts positifs de ces Technologies de l'Information sur le commerce et la chaîne logistique internationale », révèle la note.
Plusieurs sessions sont prévues : Interconnectivité, Communication, Leadership, Innovation, Gouvernance et Formation ainsi que des ateliers axés sur les pistes de recherche et solutions diverses offertes par les TI. Plus de 400 délégués venant de 180 pays membres de l'OMD sont attendus à Dakar.
(Source : Dakar Actu, 31mai 2016)
Le gouvernement Libérien teste le paiement des salaires des enseignants par Mobile Banking Le week-end dernier, le ministère libérien de l’Education a initié le paiement des salaires des enseignants par Mobile Money. Lors du lancement de ce programme, qui est pour l’instant une phase test, Gbovadeh Gbilia, le ministre-adjoint en charge des questions fiscales et du développement …
Cet article Au Liberia les instituteurs recoivent leurs salaires par mobile banking est apparu en premier sur Les nouvelles technogies en Afrique.
Les logiciels de traitement de texte sont souvent sous licence. Il faut payer pour avoir la version la plus récente. Pourtant il existe de très bons logiciels pour remplacer Word ou OpenOffice. Voici une sélection de traitements de texte gratuits !
Les agents de la société de téléphonie mobile Expresso sont très en colère. La société est, selon des informations, en train de procéder à une cure d'amaigrissement. Et malheureusement dans cette opération, soufflent des sources au cœur du dispositif, ce sont les Sénégalais qui sont en train de trinquer.
Expresso au Soudan ne pouvant faire des résultats, tout comme la Mauritanie, la société, selon toujours les sources de Jotay.net, a décidé de redéployer personnel Soudanais et Mauritaniens dans le dispositif du Sénégal qui, malgré une concurrence féroce, tient encore jusqu'à faire un bénéfice de 10 %. Cependant, Expresso est en train de se séparer de plusieurs pères et mères de familles. La dernière personne que l'on cherche à remercier, c'est un cadre du service commercial qui l'année dernière, après une brillante présentation, avait été même félicité par le Directeur général d'Expresso Sénégal.
On lui demande, selon nos sources, de démissionner. Ce que refuse catégoriquement le gars. « Si vous voulez ma démission, mon départ anticipé de la boîte, vous devez d'abord me payer trois ans de salaire, sans compter mes primes et autres avantages », a-t-il rétorqué.
Mais des personnes avisées disent que cette réponse ne va pas changer quelque chose à la détermination des responsables décidés à injecter le trop plein de personnel Soudanais et Mauritaniens dans le circuit. Bien avant le commercial qui est aujourd'hui dans la ligne de mire des responsables de la boîte, trois de leurs collègues qui travaillaient dans le même département Commerce et Marketing, ont été remerciés sans motif. Et jusqu'à présent, rien n'a changé de leur situation. « Ils n'ont pas reçu leurs primes, leurs avantages et tout ce qui va avec le contrat », souffle une source
De peur de se retrouver tous à la rue, parce que n'étant pas syndiqués, les travailleurs demandent aux autorités sénégalaises, de faire quelque chose ; parce que dans les conditions de l'octroi de la licence d'exploitation et conformément au cahier des charges, l'entreprise devait créer des emplois. Et non procéder à des licenciements tous azimuts des fils du Sénégal. « Les gens, ici, vivent des conditions difficiles. De peur de se retrouver à la rue, tout le monde garde le silence. Le premier d'entre nous qui ose revendiquer ses droits, est remercié sans raison. Le cadre dont il est question n'a rien fait. On lui aurait reproché l'absence de résultats ou des manquements dans son travail, tout le monde serait d'accord. Mais, rien de tout cela. C'est publiquement qu'il a été félicité par le Directeur général de la boîte. En plus, il fait partie des meilleurs. C'est avec lui que l'on a commencé à faire plus de 1000 activations par jour. Cette année, la boite a fait un bénéfice de 10 %. Sérieusement, je ne vois ce qu'on lui reproche à part le fait de vouloir le pousser à la sortie pour amener les Soudanais et les Mauritaniens. Alors que la boîte nous doit des commissions et autres avantages qui sont en train d'être revus à la baisse sans raison », s'est plainte une autre source au cœur du dispositif.
Nous avons tenté à plusieurs reprises d'entrer en contact avec le service communication de la société de téléphonie pour prendre leur version en vain.
Nos colonnes leur sont ouvertes.
(Soure : Jotay, 31 mai 2016)
Le gouvernement du Sénégal a octroyé à Iris Corp Bhd, une société de fabrication de cartes d'identité et de solutions numériques, un contrat de 346,2 millions de ringgit (76 milliards d'euros) pour la fourniture de 10 millions de cartes d'identité biométriques dans une période de 5 ans. Un contrat qui tombe, selon EnQuête, en plein contexte de la tempête suscitée par l'indemnisation du groupe Sndeî par l'Etat du Sénégal, à hauteur de 12 milliards de nos francs. Selon des sources du journal, le nouveau contrat scellé par les Malaisiens de Iris Corp Bhd avec le ministère de l'intérieur du Sénégal, vendredi dernier, vise à produire et à fournir dix millions de nouvelles cartes d'identité multi-applications, à savoir des cartes biométriques basées sur la technologie de puce sans contact avec 10 empreintes digitales biométriques.
Le montant total, renseignent nos confrères, est estimé à 76,2 millions d'euros ( 50 milliards de FCfa) et sera soldé en cinq versements annuels de 15,24 millions d'euros (environ 9 milliards 850 millions de F Cfa) chacun. Avec ce nouveau contrat, c'est iris qui se frotte les mains puisque l'argent provenant de l'Etat du Sénégal devrait contribuer positivement aux résultats de la société qui a déjà signalé son nouveau jackpot à la Bourse malaisienne. Résultat, le bénéfice par action d'Iris est monté à 0,009 sen, investissant une perte par action (Lps) de 1,29sen. Car, au cours du trimestre écoulé, Iris avait vu son chiffre d'affaires baisser de 14,4%.
(source : Leral, 31 mai 2016)
Tout en adoptant les codes des autres talents du web, la jeune Canadienne joue-t-elle la carte du trolling pour cacher un discours raciste et antisémite? Aujourd'hui Eva a décidé de répondre aux questions de ses fans à travers une vidéo de questions-réponses, où elle reprend les messages qu'on lui a envoyés ...
Le week-end dernier, le ministère libérien de l'Education a initié le paiement des salaires des enseignants par Mobile Money. Lors du lancement de ce programme, qui est pour l'instant une phase test, Gbovadeh Gbilia, le ministre-adjoint en charge des questions fiscales et du développement de ressources humaines au ministère de l'Education, a expliqué que le gouvernement cherche des moyens innovants pour assurer que les enseignants reçoivent leurs salaires de la manière la plus pratique possible.
Mené en coordination avec l'opérateur de téléphonie mobile LonestarCell MTN, l'agence de la fonction publique, le ministère des Finances et de la planification du développement, l'USAID, le programme test (d'une durée de trois mois) a pour ambition de réduire les distances parcourues par les enseignants vers des institutions bancaires pour percevoir leurs salaires. D'après le ministère de l'Education, dans les régions les plus reculées du pays, les enseignants entreprennent souvent un long voyage de plusieurs jours pour retirer leurs salaires. Conséquence, ils s'absentent et cela occasionne un retard qui perturbe le processus d'apprentissage des enfants. A travers le Mobile Money, ce sont les moyens de paiement des salaires qui sont rapprochés des enseignants.
Le ministère de l'Education a souligné que l'utilisation du Mobile Money n'est pas obligatoire. « Vous ne devez pas fermer vos comptes bancaires que vous utilisez actuellement dans différentes banques. Laissez vos comptes ouverts dans le cas où vous êtes fatigués d'utiliser l'argent mobile pour le paiement de votre salaire, vous pouvez revenir en arrière. Si vous voulez réutiliser vos comptes bancaires, envoyez un préavis d'un mois au Ministère de l'Education », a expliqué le ministre-adjoint Gbovadeh Gbilia aux intéressés.
Pour garantir aux enseignants la perception de la totalité de leurs salaires, le ministère de l'Education prendra en charge les frais de retrait de fonds par Mobile Money.
(Source : Agence Ecofin, 30 mai 2016)
L'opérateur de téléphonie mobile Tigo Tchad, filiale du groupe télécoms luxembourgeois Millicom International Cellular et leader du marché télécoms tchadien, peut désormais fournir des services de stockage de données aux entreprises. Son tout premier data center dans le pays est opérationnel.
L'infrastructure a été livrée par la société Flexenclosure, spécialisée dans la conception et la fabrication de bâtiments préfabriqués, de centres de données et de systèmes de gestion d'énergie intelligente pour l'industrie des TIC.Dans un communiqué, Flexenclosure précise que le data center, d'un coût de 6 millions de dollars US, a été bâti sur une superficie de 374 m². Construite à N'Djamena (la capitale), cette installation est un eCentre préfabriqué modulable sur mesure. Il peut facilement être étendu et doubler sa capacité initiale de stockage sans pour autant que les futurs travaux d'expansion aient un impact sur les opérations en cours. Sa consommation énergétique efficace lui permet de supporter une charge de puissance informatique de 400kW.
Afin de garantir la plus grande sécurité des données, l'accès à l'infrastructure passe par un protocole d'accès à la demande. Le bâtiment, quant à lui, est entièrement protégé par des caméras, un accès biométrique et un système intelligent entièrement automatisé capable d'avertir automatiquement le personnel de tous les problèmes imminents.
Dans un environnement de grande chaleur, de poussière, de sable et de manque d'infrastructures comme celui de N'djamena, David King, le président directeur général de Flexenclosure, a déclaré que l'entreprise s'est une fois de plus révélée come le partenaire idéal pour les déploiements en environnements difficiles.
(Source : Agence Ecofin, 30 mai 2016)
La Radiodiffusion télévision du Burkina Faso a organisé, le jeudi 26 mai 2016 à Ouagadougou, un atelier sur les enjeux de la Télévision numérique terrestre (TNT).
L'évolution technique dans le secteur de la télédiffusion et les difficultés du passage à la Télévision numérique terrestre (TNT) sont en train de contraindre les responsables des médias à adopter des stratégies pour le passage à la TNT. « Le processus de passage à la TNT a connu depuis 2015, un certain nombre de ralentissement.
Aujourd'hui, nous sommes en train de la finaliser et de la relancer pour qu'elle soit effective dans les 17 mois qui viennent », a laissé entendre le ministre de la Communication, chargé des relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou, à l'ouverture de l'atelier sur les enjeux de la Télévision numérique terrestre (TNT), organisé par la RTB. Il est très important, de l'avis du ministre, de permettre à la radio et à la télévision nationale de se préparer à cette mutation.
Au titre de la télévision nationale, a-t-il dit, cela implique un certain nombre d'éléments que sont, entre autres, le contenu des programmes et la question des ressources humaines.
« Quelle politique de programme et surtout quel modèle économique pour cette télévision qui va perdre le monopole spatial par le fait d'être la seule télévision à couvrir une grande partie du territoire national », s'est interrogé M. Dandjinou.
La réflexion, a-t-il indiqué, porte sur ces enjeux pour préparer la télévision à cette mutation. Cela pourrait être important en termes de révolution dans le management des agents, dans la production des contenus et du modèle économique de la RTB. Selon le ministre en charge de la communication, le passage à la TNT a été acté avec la Société burkinabè de télédiffusion (SBT).
Et, les premiers essais sur les villes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou commenceront à partir de septembre 2016. Il a ajouté : « Le processus va durer 17 mois et va permettre de couvrir entièrement le territoire national.
A la fin de l'année 2017, tout le Burkina Faso devrait être couvert par la diffusion à la TNT c'est-à-dire, près 98% du territoire. Car, 2% de poches pour des raisons géographiques et topographiques ne pourront pas être atteintes ».
Pour lui, la RTB, du fait de son nouveau statut (ndlr : Société d'Etat) adopté en 2015, doit compter sur ses propres moyens financiers. Il a invité la RTB à réfléchir à la production des programmes.
A en croire la directrice générale de la SBT, Kadidia Savadogo, le passage à la TNT est à un état très avancé, malgré les difficultés de financement au début du processus. « Elle va coûter plus d'une quarantaine de milliards de F CFA qui sont déjà disponibles », a-t-elle dit.
Pour elle, la TNT est une opportunité qui offre au « pays des Hommes intègres » d'avoir plus de fréquences disponibles pour développer le secteur de la téléphonie mobile, de l'Internet haut débit et aussi améliorer la qualité de la diffusion en termes de nouveaux médias.
« La TNT va révolutionner le paysage médiatique. Elle va permettre d'avoir plus de chaînes, une meilleure qualité d'images et de son. Nous n'aurons plus de télévision qui neige, où il faut régler l'antenne », a-t-elle soutenu.
Boudayinga J-M Thienon
(Source : Sidwaya, 30 mai 2016)
Le Conseil d'Administration de RASCOM (Regional African Satellite Communication Organization), se tient à Dakar aujourd'hui et demain 31 mai 2016, mais aussi la 14ème Assemblée des Parties de cette organisation africaine du système de communication par satellite les 2 et 3 juin 2016. RASCOM, indique un communiqué de la SONATEL, « est un projet panafricain de télécommunications dont l'étude de faisabilité a été adoptée à Abuja en février 1991 par toutes les administrations africaines responsables des télécommunications et qui a abouti en mai 1992 à la création de l'organe exécutif dont le siège est à Abidjan ».
La SONATEL membre de l'entité, à l'occasion du Conseil d'Administration avec le Ministère des Postes et Télécommunications du Sénégal participent aux prises de décision.
En effet, indique la même source, « Sonatel y occupe une position importante acquise en 2012 après sa réintégration au Top 10 (Conseil d'Administration) à la faveur d'un investissement additionnel de 400 000 $US (soit près de 235 millions de FCFA) qui consolide un investissement actuel de 1,026 million $US (soit plus de 602 millions de FCFA) pour l'opérateur historique au Sénégal qui est membre signataire de RASCOM depuis 1992 ».
L'assemblée ordinaire, conclut la note, est essentiellement consacrée aux perspectives stratégiques du système de communication par satellite pour l'Afrique, mais aussi aux discussions et échanges sur un plan stratégique de développement futur de RASCOM, suite aux recommandations de l'UIT sur la poursuite de ses activités.
(Source : Dakar Actu, 30 mai 2016)
La capitale sénégalaise, Dakar abrite depuis ce lundi jusqu'au mardi le Conseil d'administration de RASCOM (Regional African Satellite Communication Organization), dont SONATEL est membre, rapporte un communiqué transmis à l'APS.
Selon le texte, Dakar va abriter jeudi et vendredi pour la première fois, la 14-ème Assemblée des parties de cette organisation africaine du système de communication par satellite.
Il souligne que le Conseil d'administration de RASCOM est un ‘' projet panafricain de télécommunications dont l'étude de faisabilité a été adoptée à Abuja en février 1991 par toutes les administrations africaines responsables des télécommunications et qui a abouti en mai 1992 à la création de l'organe exécutif dont le siège est à Abidjan''.
‘' L'Assemblée ordinaire est essentiellement consacrée aux perspectives stratégiques du système de communication par satellite pour l'Afrique, mais aussi aux discussions et échanges sur un plan stratégique de développement futur de RASCOM, suite aux recommandations de l'UIT sur la poursuite de ses activités'', ajoute le communiqué.
(Source : APS, 30 mai 2016)
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