Le numérique, un nouveau facteur de croissance

Publié le vendredi 26 décembre 2014


« Le numérique, la croissance et le développement », est le thème de la conférence organisée, samedi, par le Groupe de recherches et d'études pour la démocratie et le développement durable en Afrique (Gredda). Une occasion, pour les différents intervenants, de plaider pour une meilleure exploitation des potentialités du numérique.


Développer et exploiter les potentialités du numérique au profit de l'économie, c'est le principal défi auquel le Groupe de recherches et d'études pour la démocratie et le développement durable en Afrique (Gredda) exhorte les Etats africains particulièrement. Pour le président de cette organisation et directeur général du Port autonome de Dakar (Pad), Cheikh Kanté, il est essentiel de bâtir un nouveau modèle économique basé sur le numérique qu'il considère comme une opportunité pour générer la croissance. M. Kanté intervenait, samedi, lors d'une conférence sur le thème : « le numérique, la croissance et le développement", organisée par le Gredda. Le numérique, est, selon le directeur général du Pad, une véritable révolution qui doit profiter à tous les secteurs. « La révolution du numérique est en marche notamment grâce aux télécommunications », a soutenu M. Kanté. Ce dernier est persuadé que la croissance de demain repose sur le développement du numérique.


Le Sénégal s'est déjà inscrit dans cette dynamique, à en croire, le directeur général de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), Abdou Karim Sall, qui a exhorté les entreprises sénégalaises du secteur des Technologies de l'information et de la communication (Tic) à l'innovation. « Cette innovation doit procéder d'une démarche partant de nos propres réalités et besoins en terme de consommation de services pour offrir aux consommateurs des services adaptés », a soutenu M. Sall. Ce dernier reconnaît, toutefois, que de nouvelles infrastructures sont nécessaires pour asseoir un développement du numérique et aller vers le haut débit.


A. Mbodj


(Source : Le Soleil, 24 décembre 2014)







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