Investissements dans le secteur des télécommunications : Le RESTIC plaide pour une législation plus appropriée

Publié le dimanche 30 août 2015

Pour favoriser les investissements dans le secteur des télécommunications, le rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l'information et de la communication (Restic), invite les autorités sénégalaises à adopter une législation plus appropriée. Aussi, lance-t-il, une alerte concernant les régressions inquiétantes du marché du fixe avec des désabonnements et résiliations.

Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l'information et de la communication (Restic) incite les autorités à adopter une législation plus appropriée en vue de favoriser davantage les investissements dans le secteur des télécommunications.

Dans un communiqué qui nous est parvenu hier, vendredi 28 Août, le Restic encourage les autorités à accompagner les dynamiques du secteur avec « une législation et une fiscalité, voire une parafiscalité plus adéquates et surtout une révision des barrières d'entré (prix des licences trop chers) ».

Selon le Restic, une telle révision favorisera davantage, les investissements nécessaires pour déployer et optimiser les réseaux en vue d'une couverture géographique plus large et d'une qualité de service plus accrue.

Il encourage également l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) pour ''la publication régulière de données statistiques qui dressent un profil plutôt fiable et objectif sur un secteur aussi stratégique à savoir les communications électroniques centrées autour du fixe, du mobile et l'internet. Par ailleurs, le réseau partage et s'approprie les conclusions du dernier rapport trimestriel de l'Artp sur le marché des télécommunications au Sénégal.

« Les taux de pénétration explosifs du mobile avec un parc de plus de 12 millions d'utilisateurs et la progression exponentielle de l'usage Internet dans ses usages surtout nomade (connexion mobile sans abonnement) témoignent à suffisance du dynamisme et de la vigueur du secteur de la téléphonie au Sénégal », souligne le Restic.

Il lance aussi une alerte concernant les « régressions inquiétantes du marché du fixe avec des désabonnements et résiliations tout en saluant les succès du mobile banking et du transfert d'argent'' et plaide pour que le commerce en ligne (e-commerce) et l'enseignement ou la formation en ligne (e-learning ) connaissent aussi la même réussite. « Le catalyseur de la croissance de demain pour le secteur des télécommunications sera les services et applications mobiles », estime le Restic.

Ndèye Aminata Cissé

(Source : Sud Quotidien, 29 août 2015)



via OSIRIS : Observatoire sur les Systèmes d'Information, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal http://ift.tt/1UeZUTT