Plusieurs agents bientot remerciès pour faire venir des soudanais et des mauritaniens : C'est la panique au niveau de la société de téléphonie mobile Expresso

Publié le mardi 31 mai 2016

Les agents de la société de téléphonie mobile Expresso sont très en colère. La société est, selon des informations, en train de procéder à une cure d'amaigrissement. Et malheureusement dans cette opération, soufflent des sources au cœur du dispositif, ce sont les Sénégalais qui sont en train de trinquer.

Expresso au Soudan ne pouvant faire des résultats, tout comme la Mauritanie, la société, selon toujours les sources de Jotay.net, a décidé de redéployer personnel Soudanais et Mauritaniens dans le dispositif du Sénégal qui, malgré une concurrence féroce, tient encore jusqu'à faire un bénéfice de 10 %. Cependant, Expresso est en train de se séparer de plusieurs pères et mères de familles. La dernière personne que l'on cherche à remercier, c'est un cadre du service commercial qui l'année dernière, après une brillante présentation, avait été même félicité par le Directeur général d'Expresso Sénégal.

On lui demande, selon nos sources, de démissionner. Ce que refuse catégoriquement le gars. « Si vous voulez ma démission, mon départ anticipé de la boîte, vous devez d'abord me payer trois ans de salaire, sans compter mes primes et autres avantages », a-t-il rétorqué.

Mais des personnes avisées disent que cette réponse ne va pas changer quelque chose à la détermination des responsables décidés à injecter le trop plein de personnel Soudanais et Mauritaniens dans le circuit. Bien avant le commercial qui est aujourd'hui dans la ligne de mire des responsables de la boîte, trois de leurs collègues qui travaillaient dans le même département Commerce et Marketing, ont été remerciés sans motif. Et jusqu'à présent, rien n'a changé de leur situation. « Ils n'ont pas reçu leurs primes, leurs avantages et tout ce qui va avec le contrat », souffle une source

De peur de se retrouver tous à la rue, parce que n'étant pas syndiqués, les travailleurs demandent aux autorités sénégalaises, de faire quelque chose ; parce que dans les conditions de l'octroi de la licence d'exploitation et conformément au cahier des charges, l'entreprise devait créer des emplois. Et non procéder à des licenciements tous azimuts des fils du Sénégal. « Les gens, ici, vivent des conditions difficiles. De peur de se retrouver à la rue, tout le monde garde le silence. Le premier d'entre nous qui ose revendiquer ses droits, est remercié sans raison. Le cadre dont il est question n'a rien fait. On lui aurait reproché l'absence de résultats ou des manquements dans son travail, tout le monde serait d'accord. Mais, rien de tout cela. C'est publiquement qu'il a été félicité par le Directeur général de la boîte. En plus, il fait partie des meilleurs. C'est avec lui que l'on a commencé à faire plus de 1000 activations par jour. Cette année, la boite a fait un bénéfice de 10 %. Sérieusement, je ne vois ce qu'on lui reproche à part le fait de vouloir le pousser à la sortie pour amener les Soudanais et les Mauritaniens. Alors que la boîte nous doit des commissions et autres avantages qui sont en train d'être revus à la baisse sans raison », s'est plainte une autre source au cœur du dispositif.

Nous avons tenté à plusieurs reprises d'entrer en contact avec le service communication de la société de téléphonie pour prendre leur version en vain.

Nos colonnes leur sont ouvertes.

(Soure : Jotay, 31 mai 2016)



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