Samsung présente officiellement ses nouveaux concurrents pour l’Apple Watch
via Presse-Citron http://ift.tt/1Q5nXi5
Jeune camerounais de 23 ans, Alain Nteff (photo) vient de décrocher le Prix de la jeune entreprise africaine décernée à l'occasion du New York Forum Africa (NYFA), qui s'est déroulé à Libreville, la capitale gabonaise, du 28 au 30 août 2015. Grâce à cette distinction, Alain Nteff empochera une récompense de 50 000 euros, soit environ 32,7 millions de francs Cfa, pour développer son projet GiftedMom, qui l'a révélé aux yeux du monde en 2014.
En effet, cette année-là, le jeune ingénieur informaticien camerounais figure parmi les lauréats du Prix Anzisha, un concours international au terme duquel sont primés de jeunes entrepreneurs africains âgés de moins de 22 ans, et qui ont développé et mis en œuvre des solutions innovantes face aux défis sociaux, ou qui ont initié des entreprises prospères au sein de leurs communautés.
Baptisée GiftedMom, la trouvaille du jeune Alain Nteff est une application grâce à laquelle des Sms sont envoyés aux femmes enceintes des zones rurales, afin de leur rappeler les dates de leur rendez-vous pour les visites prénatales dans les hôpitaux. Grâce à ce service, apprend-on, le nombre de décès de suite d'accouchements a considérablement diminué dans les zones où le projet est implémenté.
Le sacre au Prix Anzisha avait permis au jeune promoteur de la start-up GiftedMom de participer, en 2014, au World Economic Forum (WEF), la grand'messe des opérateurs économiques du monde entier. Au cours de cette rencontre, il a pu nouer un partenariat avec la firme agro-alimentaire Nestlé, qui est devenue le « premier client » de sa start-up, précise-t-il. Pour son dernier sacre au NYFA 2015 à Libreville, Alain Nteff s'est une fois de plus distingué parmi 170 candidats.
(Source : Agence Ecofin, 31 août 2015)
Le Sénégal procédera, mardi à 9 ahures au Terrou-bi, au lancement de la portabilité des numéros de téléphone, un projet qui impactera les 14 millions d'usagers du mobile, selon l'Agence de régulation de télécommunications et des postes (ARTP).
Le Sénégal sera ainsi le deuxième pays d'Afrique à avoir lancé le système de portabilité des numéros, souligne l'ARTP, dans un communiqué reçu à l'APS.
La portabilité, une recommandation de l'Union internationale des télécommunications (UIT), est la possibilité pour un abonné de conserver son numéro de téléphone en cas de changement d'opérateur.
Dans le cadre du projet de la portabilité des numéros au Sénégal, l'ARTP a adopté en 2014 la décision portant les lignes directrices de la portabilité des numéros mobiles.
La configuration technique retenue dans ces lignes directrices est une base de données centralisée avec un mode de routage direct, indique l'Autorité sur son site.
Le document souligne que la procédure retenue ‘'est de type simple guichet c'est-à-dire que le client qui désire porter son numéro aura un seul interlocuteur, à savoir son nouvel opérateur, pour effectuer l'ensemble des taches administratives liées au portage''.
''Les frais de portage seront également gratuits pour le client et le délai maximum donné aux opérateurs impliqués (ancien et nouvel) pour procéder au portage effectif d'un numéro ne doit pas dépasser 24 heures, avec une durée d'interruption de service pour le client de 0 heures'', selon la même source.
L'ARTP a institué un comité de pilotage du projet et quatre sous-comités (technique, économique, juridique, parcours client et process) qui ont pour fonction principale la mise en œuvre opérationnelle de la portabilité conformément aux lignes directrices qu'elle a adaptées.
Dans son dernier rapport trimestriel (avril-mai-juin), l'ARTP souligne que le parc de téléphonie mobile s'élève à 14.819.053 lignes, soit une hausse de 0,82% par rapport au trimestre précédent.
L'augmentation du parc de lignes de téléphonie mobile est portée par Orange qui a enregistré une croissance de 0,73 % de son parc, Tigo (1,10%) et Expresso (0,70%), explique le document.
(Source : APS, 31 août 2015)
La portabilité des numéros de téléphone sera lancée demain. Il sera désormais loisible à tout usager de migrer vers un autre opérateur en conservant son numéro d'appel. Ce qui va forcément changer les relations entre usagers de la téléphonie et opérateurs télécoms.
Directeur exécutif de l'association consumériste Cicodev Afrique, qui se bat depuis 2009 pour la mise sur pied de ce système, Amadou Kanouté présente ici les enjeux du projet dont il relève d'ores et déjà des manquements.
Wal Fadjri : Votre association se bat depuis 2011 pour l'instauration de la portabilité au Sénégal. Demain, il sera lancé par l'Artp alors que beaucoup de personnes ne savent pas à quoi ça tourne. C'est quoi la portabilité ?
Amadou C. Kanouté : La portabilité, c'est la possibilité pour l'usager de garder son numéro tout en changeant d'opérateur. Par exemple, vous êtes avec Tigo, vous n'êtes pas satisfait, vous vous faites servir à Orange. Avec la portabilité, vous pouvez garder le même numéro en allant vers un autre opérateur si vous n'êtes pas satisfait. Et vous allez vous faire servir par un opérateur qui fait mieux. C'est donc la possibilité pour l'usager de migrer d'un opérateur à un autre tout en conservant son numéro d'appel.
Quels sont ses avantages pour les usagers ?
Aujourd'hui, les clients sont captifs d'un opérateur. C'est un marché captif. Avec la portabilité, vous n'êtes plus captif, mais vous avez un outil, un dispositif qui est en place et qui vous permet de faire en sorte que c'est l'opérateur qui veille désormais à ce que vous ne le quittiez pas. Alors que, dans l'autre cas, c'est vous qui restiez derrière l'opérateur.
C'est de faire en sorte que les diffèrents opérateurs se battent pour conserver leurs usagers. Que l'opérateur Orange n'ait plus les attitudes d'une entreprise qui dise que je fasse du bon ou mauvais travail, les gens n'ont pas le choix. Avec la portabilité, vous avez le choix. Elle vous libère, vous sort de l'état d'un client captif d'un opérateur et vous donne la possibilité de dire, je quitte cet opérateur pour aller vers un autre. Cela crée une épée de Damoclès au-dessus de la tête des opérateurs.
La portabilité suscite de la concurrence dans le secteur de la téléphonie mobile. Et cela, on en a besoin parce qu'aujourd'hui, il y a un problème de couverture par certains opérateurs de certaines zones. Les gens qui quittent Dakar pour une zone rurale sont souvent obligés d'avoir deux numéros. Théoriquement, la portabilité vient pour insuffler beaucoup plus de concurrence dans le secteur de la téléphonie mobile.
Le lancement est prévu pour demain. Qu'en pensez vous en tant que défenseur des consommateurs ?
Ce n'est pas prématuré. La portabilité est mal préparée. Et c'est cela la principale préoccupation des associations de consommateurs parce que toutes les questions, posées, sont des pièges à éviter. On aurait dû faire ce travail au moins un mois avant de procéder au lancement.
Qu'est-ce qui n'a pas marché ?
Cela fait trois, quatre mois que le Cicodev Afrique dit que le plus important c'est l'après portabilité. C'est cela qu'il faut préparer. Mais faire quelques panneaux de publicité aux Almadies, sur la corniche, à la place de l'Indépendance ou sur les sites web et attendre la veille du lancement pour rencontrer les associations, ce n'est pas cela. L'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a convoqué les associations de consommateurs à une réunion lundi (aujourd'hui : Ndlr) pour lancer la portabilité le mardi. C'est quant même un peu trop léger à mon avis. Pour une chose aussi importante qui va influencer le marché de la télécommunication au Sénégal, vous rencontrez les associations de consommateurs le lundi pour faire votre lancement le mardi, ce n'est pas respectueux.
Qu'est ce qui va se passer du côté des opérateurs ?
Généralement, dans tous les pays où l'on a mis la portabilité en œuvre, l'opérateur historique a été réticent. Cela se comprend parce que cet opérateur avait certains avantages puisqu'il était premier sur le marché. L'avantage d'être l'aîné, d'avoir des parts de marché plus grandes. Ce qui se passe est que dans tous les pays où il y a la portabilité, les deuxième et troisième opérateurs qui arrivent cherchent à grignoter sur le marché de l'opérateur historique. Il est tout à fait compréhensible que l'opérateur historique soit contre la portabilité…
Que faut-il faire pour que la portabilité ne soit pas dévoyée ?
Autant nous nous réjouissons que l'Artp puisse rendre effective la portabilité, autant nous disons que c'est une chose de la mettre en place, et une autre de veiller à ce que cela puisse être pérenne. Il y a beaucoup de pièges. Certains opérateurs vont tout faire pour faire échouer cette portabilité. Ils vont véhiculer des informations fausses. Vous allez vous en rendre compte dans un an, après que la portabilité a été mise sur pied, que c'est trois, quatre, cinq personnes qui auront migré d'un opérateur à un autre.
Est-ce que c'est comme ça que cela s'est passé dans d'autres pays ?
Je suis en train de parler des expériences qu'il y a eu dans les pays comme le Nigeria ou le Kenya. Les opérateurs hostiles vont tout faire pour véhiculer l'idée que la portabilité n'est pas nécessaire, sous prétexte qu'il n'y a eu que quelques personnes qui aient effectivement migré après un an. Ce raisonnement, est faux. L'argument, pour nous, est que, même s'il y a une seule personne qui fait le portage de son numéro, l'opération est bonne parce que l'idée, c'est de faire en sorte, justement, que les opérateurs travaillent à ce que leurs clients ne les quittent pas. S'ils restent, cela veut dire qu'ils ont fait des efforts nécessaires pour garder leurs clients. L'importance c'est que le client se dise qu'il peut quitter à tout moment. Cette menace, il faut qu'on la fasse planer au-dessous de l'opérateur. C'est cela l'idée de la portabilité. S'il y a plusieurs personnes qui partent cela veut dire qu'ils ont compris la portabilité. S'il y a plusieurs personnes qui restent cela veut dire que les opérateurs ont changé leurs comportements et sont en train de tout faire pour conserver leurs usagers. Il est faux, si, dans un an, un des opérateurs s'amusait à dire que cela ne valait pas la peine de faire la portabilité parce qu'il n'y a qu'une seule personne qui a migré.
Peut-on dire que les consommateurs sénégalais sont fin prêts pour la portabilité ?
Nous avons attiré l'attention de l'Artp en leur disant que c'est l'après portabilité qui est le plus importante. Une fois que c'est mise en place, il faut que les gens sachent les conditions, comment cela va se passer, combien de temps il leur faudra pour pouvoir migrer d'un opérateur à un autre.
Semblez vous dire que les usagers ne comprennent pas encore ?
Il faut qu'il y ait beaucoup de travail de sensibilisation et d'éveil sur ce qu'est la portabilité. Il est intéressant de savoir, par exemple, sur dix personnes combien savent ce qu'est la portabilité. Pratiquement 99 % des gens ne savaient pas ce que c'est la portabilité, lorsque nous avons fait notre enquête en 2011. Peut-être, cela a évolué. Il est toujours intéressant que nous puissions nous assurer que les gens sachent ce qu'est la portabilité et les possibilités, opportunités, avantages et bénéfices que cela leur offre. Les gens ont besoin de savoir comment cela se fait, combien de temps cela va prendre. Le Ghana en est, aujourd'hui, à trois heures pour passer d'un opérateur à un autre. La France en est à trois jours. Il faut qu'on leur dise le mécanisme qui est en place pour pouvoir migrer en l'espace de trois heures. Il faut que les usagers puissent savoir quelle est la procédure, à qui s'adresser. Est-ce que c'est l'usager ou l'opérateur récepteur qui doit faire les démarches. Au Ghana, vous allez voir directement l'opérateur chez qui vous voulez aller alors qu'en France, c'est une structure qui regroupe les diffèrents opérateurs. Au Sénégal, on ne sait pas encore quel système est mis en place.
Autre chose, les usagers ont besoin de savoir s'il faut payer pour ce service. Dans les pays cités, on ne paye rien. On veut savoir au Sénégal comment cela va se passer.
Que faire pour réussir la portabilité au Sénégal ?
Il est important, si nous voulons que cela réussisse, de faire en sorte que les citoyens s'approprient la portabilité. Je ne suis pas convaincu pour le moment encore que l'Artp ait fait le travail. C'est tout cela qui fait qu'il est important que l'Artp s'allie avec les associations de consommateurs pour pouvoir mener une grosse bataille de pérennisation et d'appropriation pour pouvoir pérenniser le système qui sera mis en place.
J'ai vu qu'ils ont mis des panneaux sur la corniche mais qui va là-bas. Les gens qui peuvent vraiment influencer l'offre des opérateurs, ce sont ceux qui sont dans les quartiers, les zones rurales, là où il y a une bataille féroce pour aller prendre de nouveaux clients. Tous les gens qui achètent les prépayés, il faut qu'on les avise. Ce sont ceux-là qui peuvent représenter une menace. C'est là que se trouve le plus gros des consommateurs. Ce n'est pas seulement ceux qui ont des contrats et qui passent par la corniche, les quartiers résidentiels. Ceux-là ont juste besoin de savoir quelles sont les modalités quand ils sont sous contrat avec leurs opérateurs. Faut-il attendre la fin du contrat pour quitter et le faire à tout moment. Mais la grosse bataille, il faut la mener au niveau des prépayés. Ce sont des gens qui peuvent influencer le marché. Ce sont ceux-là qui ont besoin de savoir c'est quoi la portabilité.
Qu'est-ce qui a motivé votre combat pour l'instauration de la portabilité au Sénégal ?
Nous avons soulevé la question de la portabilité en 2009, pour la première fois. Nous n'avons jamais eu une oreille attentive de l'Autorité de régulation parce que tout simplement on savait que l'opérateur historique ne voulait pas en entendre parler. Sonatel s'était toujours opposé à la portabilité. Aujourd'hui, cela fait six ans qu'on s'est battu pour qu'on la mette en œuvre. L'Artp a pris un engagement ferme et a même fait une étude de faisabilité.
Notre argument était que notre économie repose sur trois mamelles que sont les services, les industries extractives et les télécoms. Mais, dans ces secteurs, c'est généralement des multinationales. Et avec les multinationales il peut y avoir des pratiques anticoncurrentielles. Ils peuvent s'entendre pour se partager les marchés, fixer les tarifs, mettre en place tous les mécanismes de pratiques anticoncurrentielles qui feront en sorte que le consommateur ne pourrait pas bénéficier des avantages d'avoir plusieurs opérateurs dans un pays. C'est pourquoi nous avons dit qu'il n'y a que la portabilité qui peut les pousser à faire jouer la concurrence entre eux.
Pour nous, il faut mettre la pression pour qu'il n'y ait pas d'entente entre eux, qu'ils ne se répartissent pas les marchés et qu'ils n'investissent pas seulement dans les zones où ils sont sûrs qu'il y a une demande solvable. Il est important que nous puissions les pousser à plus de concurrence pour ne pas se concentrer dans les zones où il y a une demande solvable mais qu'ils fassent en sorte qu'il y ait une couverture totale du pays.
L'Etat a mis sur pied le fonds pour le développement de l'accès universel aux télécommunications pour faire le maillage du pays, mais de notre côté, il faut que nous, consommateurs, nous soyons plus exigeants sur les tarifs, la qualité du service, la couverture. Ce sont les trois critères sur lesquels, il faut qu'on les y pousse. Et la meilleure manière pour le faire, c'est de les obliger à accepter la portabilité.
Dans tous les pays où les opérateurs sont originaires en tant que multinationales, la portabilité existe déjà. Le Nigéria, le Ghana, la Tunisie, l'Afrique du Sud, le Kenya, etc. tous ces pays ont mis en œuvre la portabilité. Le Sénégal est en fait en retard. Il est temps qu'on la mette en place. Tout ce temps que nous avons perdu a permis à l'opérateur principal de créer les conditions qui font que la portabilité va refroidir quelques personnes et usagers qui vont dire qu'à la limite que ce n'est plus intéressant.
(Source : Wal Fadjri, 31 août 2015)
Pour favoriser les investissements dans le secteur des télécommunications, le rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l'information et de la communication (Restic), invite les autorités sénégalaises à adopter une législation plus appropriée. Aussi, lance-t-il, une alerte concernant les régressions inquiétantes du marché du fixe avec des désabonnements et résiliations.
Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l'information et de la communication (Restic) incite les autorités à adopter une législation plus appropriée en vue de favoriser davantage les investissements dans le secteur des télécommunications.
Dans un communiqué qui nous est parvenu hier, vendredi 28 Août, le Restic encourage les autorités à accompagner les dynamiques du secteur avec « une législation et une fiscalité, voire une parafiscalité plus adéquates et surtout une révision des barrières d'entré (prix des licences trop chers) ».
Selon le Restic, une telle révision favorisera davantage, les investissements nécessaires pour déployer et optimiser les réseaux en vue d'une couverture géographique plus large et d'une qualité de service plus accrue.
Il encourage également l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) pour ''la publication régulière de données statistiques qui dressent un profil plutôt fiable et objectif sur un secteur aussi stratégique à savoir les communications électroniques centrées autour du fixe, du mobile et l'internet. Par ailleurs, le réseau partage et s'approprie les conclusions du dernier rapport trimestriel de l'Artp sur le marché des télécommunications au Sénégal.
« Les taux de pénétration explosifs du mobile avec un parc de plus de 12 millions d'utilisateurs et la progression exponentielle de l'usage Internet dans ses usages surtout nomade (connexion mobile sans abonnement) témoignent à suffisance du dynamisme et de la vigueur du secteur de la téléphonie au Sénégal », souligne le Restic.
Il lance aussi une alerte concernant les « régressions inquiétantes du marché du fixe avec des désabonnements et résiliations tout en saluant les succès du mobile banking et du transfert d'argent'' et plaide pour que le commerce en ligne (e-commerce) et l'enseignement ou la formation en ligne (e-learning ) connaissent aussi la même réussite. « Le catalyseur de la croissance de demain pour le secteur des télécommunications sera les services et applications mobiles », estime le Restic.
Ndèye Aminata Cissé
(Source : Sud Quotidien, 29 août 2015)
L'Association des Professionnels et Editeurs de la Presse en Ligne du Sénégal (APPEL) à travers sa Commission Ethique et Déontologie (COMTED) s'est insurgée contre « les publications érotiques et pornographiques des sites Sunugal24.net et 24Dakar.com, partagées par d'importants groupes sur Facebook regroupant des milliers de citoyens sénégalais. »
Ladite commission a appelé le Conseil pour l'Observation des Règles d'Ethique et de Déontologie (CORED) à sévir contre pareils sites : « Nous invitions le CORED à prendre des mesures fermes pour que l'auteur de ces actes indignes puisse revenir à la raison. » lit-on dans le communiqué.
En effet, la COMTED indique qu'elle a déjà contacté depuis vendredi, l'administrateur de ces deux portails (Alioune TOP) qui avait accepté de s'amender. Cependant et à leur grande surprise, des publications similaires ont été postées ce samedi matin. « Nous avons recontacté l'administrateur qui décidément, change de veste » s'insurge le COMTED qui refuse « cette façon vile de chercher de l'audience par des posts malsains » et invite les confrères de la Presse en Ligne à s'éloigner de ces dangers.
La COMTED pour finir, réaffirme son engagement à œuvrer pour le respect scrupuleux des règles d'Éthique et de Déontologie dans la Presse en ligne, ceci en parfaite collaboration avec le CORED et le Tribunal des Pairs...
(Source : Dakar Actu, 29 août 2015)
Attendue depuis plusieurs années, la portabilité sur les numéros de téléphone mobile sera effective à partir du mardi 1er septembre 2015. C'est à travers une campagne de communication dans les médias que l'ARTP en fait l'annonce. L'agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) concrétise ainsi le projet de portabilité longtemps repoussé.
La portabilité donne l'opportunité aux Sénégalais la possibilité de pouvoir changer d'opérateurs sans pour autant changer de numéro de téléphone.
(Source : ITMag, 29 août 2015)
En juin 2013, Edward Joseph Snowden, informaticien américain ayant travaillé pour la Central Intelligence Agency (CIA) et la National Security Agency (NSA), révélait que les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient mis en place des programmes de surveillance de masse visant à recueillir des informations en tous genres circulant sur les réseaux des opérateurs de télécommunications ou stockées sur les serveurs des fournisseurs de services en ligne. La révélation de l'existence de tels programmes de surveillance électronique n'était pas une nouveauté en soi puisque, dès le milieu des années 90, des informations avaient décrit le fonctionnement du réseau Echelon, mis en place par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, consistant en un système mondial d'interception des communications, publiques et privées, transitant par les satellites et les câbles sous-marins. Suite aux attentats du 11 septembre 2001, l'administration Bush déploya, un dispositif de surveillance reposant sur des lois d'exceptions dans le contexte de « La guerre contre le terrorisme ». Ce système de surveillance généralisé avait d'ailleurs été anticipé, de manière quasi visionnaire, par George Orwell dans son célèbre roman « 1984 » publié en 1949. Les précisions données par E. J. Snowden, sur l'ampleur et la nature des informations collectées par les Etats-Unis à travers le programme PRISM ont cependant montré que la réalité avait dépassé la fiction. Ces révélations ayant ont mis en évidence que les Etats-Unis ne se contentaient pas de collecter des informations sur les activités supposées être liées au terrorisme international mais également sur des citoyens, des entreprises, des organisations et des gouvernements de pays jugés « hostiles » ou « amis » voire même sur des institutions internationales telles que l'Organisation des Nations unies (ONU), le Conseil européen de l'Union européenne (UE), de grandes réunions internationales ou encore des responsables politiques de haut niveau comme la Chancelière allemande Angela Merkel, le Président français François Hollande ou la Présidente brésilienne Dilma Rousseff. Désormais, la question de la protection des données, personnelles ou non, appartenant aux citoyens, aux associations, aux entreprises, aux institutions mais également aux Etats est devenue une question centrale voire une question de société dans de nombreux pays du monde. Bien que la presse africaine n'en ait guère parlé, l'Afrique n'a pas échappé à ces activités de surveillance électronique de masse et parmi les cibles autorisées par la NSA figuraient notamment, dans un document daté de l'année 2010, l'Union africaine (UA) et la quasi-totalité des pays africains. Au-delà de la problématique des activités d'espionnage, somme toute classiques, auxquelles se livrent les puissances étrangères en Afrique, les révélations d'E. J. Snowden devraient donc être, pour les Africains, le point de départ d'une réflexion approfondie autour de la question de la « souveraineté numérique » envisagée dans une conception globalisante, prenant en compte une grande diversité d'aspects. En effet, le développement d'Internet en Afrique s'est réalisé dans un contexte marqué d'une part par la fracture scientifique et d'autre part par les politiques de privatisation des opérateurs de téléphonie et de libéralisation des marchés des télécommunications. Le premier phénomène a fait que l'Afrique est fortement déficitaire en termes de production de connaissances, de savoirs et de technologies alors que nous vivons à l'ère de la « Société du savoir ». Le second phénomène a abouti au désengagement de l'Etat d'un secteur hautement stratégique, et fortement rentable, avec pour conséquence le transfert de l'initiative à un secteur privé très souvent d'origine étrangère et par conséquent peu concerné par la problématique de l'intérêt national. La conjugaison de ces deux processus a été à l'origine d'un affaiblissement de la souveraineté des pays africains, pris isolément, et de l'Afrique, dans sa globalité, à travers un ensemble de politiques, logiques et pratiques qui sapent la « souveraineté numérique » du continent à une époque où les technologies irradient, chaque jour un peu plus, toutes les sphères de l'activité humaine. Dès lors il est urgent que l'Afrique inscrive la problématique de la souveraineté numérique parmi ses préoccupations majeures si elle veut préserver le peu de souveraineté qui lui reste dans un monde de plus en plus interdépendant.
Alex Corenthin
Secrétaire aux relations internationales
Au Sénégal, les divers protagonistes d'internet et des télécoms ont amorcé la mise en place d'un Point d'échange Internet. Ces derniers ont décidé au cours d'une rencontre de se focaliser sur le cadre juridique et la mise en place d'une feuille de route dénommée SENIX.
Le SENIX devrait améliorer et accélérer les échanges de trafic Internet pour les internautes du Sénégal. Cela va permettre l'échange direct du trafic local pour favoriser l'émergence des services locaux et optimiser l'utilisation de la bande passante et le coût du trafic international.
Ce point d'échange pourrait notamment offrir un guichet permettant de faire des échanges entre les acteurs sur une base transparente et non-discriminatoire, offrir un espace d'hébergement de services de contenus ou encore contribuer au développement d'une économie numérique au Sénégal par la création d'un marché des télécommunications ouvert.
Par ailleurs, Malick Ndiaye, directeur de cabinet du ministre des Télécommunications et de la Poste a aussi expliqué que le point d'échange Internet pourrait avoir un impact positif sur le temps de transaction et sur les coûts de l'Internet.
(Source : Afrique ITnews, 27 août 2015)
L'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), avec l'aide de la Police, à mis hors d'état de nuire un réseau de trafiquant d'appels internationaux entrant au Sénégal. Trois ressortissants étrangers dont une femme ont été interpellés par la Police. Selon le directeur général de l'Artp, Abdou Karim Sall, qui a livré l'information hier, jeudi 27 aout, c'est l'opérateur de téléphonie Expresso qui en a subi les préjudices estimés à plusieurs millions de F Cfa.
L''Autorité de régulation des télécommunications et de postes (Artp), avec l'aide de la Police, a mis fin aux activités frauduleuses de trois ressortissants étrangers. Ils se sont installés dans une maison à la Gueule-Tapée de Dakar. C'est l'opérateur de téléphonie Expresso qui a subi le plus grand préjudice évalué à plusieurs millions de francs Cfa.
« Depuis le mois de juin dernier, nous avons mis en place un système qui nous permet de déterminer quelles sont les communications, qui sont passées par des voies non autorisées, qui entrent dans le pays. A la suite des investigations que nous avons menées et du matériel que nous avons acquis, nous avons localisé hier, mercredi un certain nombre de communication au niveau de Gueule-Tapée et de Fann-Hock », a expliqué Abdou Karim Sall, le directeur général de l'Artp.
A l'en croire, à la suite de cette localisation la police de la Médina a été saisi. « Et cela nous a permis de saisir deux installations de 4 in box à raison de 8 team par équipement. Ces équipements sont destinés à des pratiques frauduleuses sur le territoire sénégalais venant de l'international ».
Ainsi, renseigne-t-il, trois personnes, un Tchadien et deux Comoriens dont une femme, ont été arrêtées. Selon les informations reçues, le cerveau se trouverait en Egypte. Abdou Karim Sall a par ailleurs indiqué que les investigations sont en cours. « Nous avons également évalué l'ampleur parce qu'il s'agit également d'un volume important de trafic international déterminé sur le réseau de l'opérateur Expresso », conclut-il.
Ndèye Aminata Cissé
(Source : Sud Quotidien, 28 août 2015)
Selon une étude Global Internet Géographie la bande passante, en Afrique, a connu une croissance annuelle de 51 % au cours des cinq dernières années. Ce qui va à l'encontre des tendances mondiales qui indiquent un ralentissement de la croissance de la bande passante d'Internet de 41% en 2011 à 31% en 2015.
La bande passante Internet du continent africain entre 2014 et 2015 a augmenté de 41%, pour atteindre 2,9 Tbitps. De 2011 à 2015, la bande passante Internet connectée aux pays d'Afrique subsaharienne a augmenté de 66 %, un rythme plus rapide que celui des pays d'Afrique du Nord qui est de 43% par an.
TeleGeography attribue cette progression à l'installation des câbles sous-marins sur les côtes est et ouest-africaine. Notamment ACE, SEACOM, EASSY et WACS ainsi que de nouveaux réseaux terrestres qui ont considérablement augmenté la capacité disponible dans la région subsaharienne.
(Source : http://ift.tt/NageEj, 28 août 2015)
La distinction entre privé et public connaît une évolution importante avec internet. Répondant à des conventions sociales, personne ne s'est demandé ce que l'accessibilité grandissante de ces données signifiait pour ce fondement de la vie en société.
Le ministre mauricien des Finances et du développement économique, Vishnu Lutchmeenaraidoo (photo), et le ministre ghanéen des communications, Edward Omane Boamah, ont signé l'accord de partenariat matérialisant l'engagement de l'île Maurice à aider le Ghana à bâtir le parc technologique d'Accra, le 26 août 2015. L'infrastructure a été conçue en deux phases de réalisation.
La première étape portera sur une superficie de 6,1 hectares pour un investissement de 160 millions de dollars. La seconde étape portera sur une superficie de 37 hectares.
Dans son ensemble, le parc technologique abritera une cyber-tour, un hôtel trois étoile, des blocs d'appartements et un centre de conférences polyvalent. Comme l'avait expliqué Ato Sarpong, le vice-ministre ghanéen de la communication, le 5 juin 2015, lors de la signature du mémorandum d'entente pour la création du comité de gestion de cette cité, le parc technologique d'Accra regroupera ses talents dans les technologies de l'information et de la communication dans un cadre de travail adapté.
Le parc technologique que le Ghana attend de l'île Maurice, c'est une structure similaire à la Cybercité Ebène. Un espace de choix, répondant aux standards internationaux, qui pourra également accueillir les grandes entreprises technologiques du monde qui souhaiteraient s'installer de manière permanente au Ghana.
(Source : Agence Ecofin, 28 août 2015)
Intervenant lors de la deuxième édition de l'African Citizens' Summit consacré aux jeunes africains, Michaëlle Jean, la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie, a annoncé la création du Fonds francophone de l'innovation numérique qui viendra soutenir les jeunes Africains qui se distinguent par la création d'applications innovantes. Elle a fait cette annonce sur le premier panel du New York Forum Africa 2015 qui se tient en ce moment à Libreville au Gabon. Panel constitué d'elle-même, d'Ali Bongo, président du Gabon et de José Manuel Barroso, ancien président de la commission de l'Union européenne.
« J'ai le grand plaisir de lancer, pour vous les jeunes, le Fonds francophone de l'innovation numérique. J'ai choisi de le faire ici au Gabon, parce que je sais, Monsieur le président de la République, votre volonté d'investir massivement dans les technologies de l'information et de la communication et de développer l'accès à l'Internet haut débit sur l'ensemble du territoire gabonais. Je sais également votre ambition de faire de l'économie numérique un vecteur de croissance ; un vecteur de diversification (…), le Fonds francophone de l'innovation numérique est là pour vous et pour être avec vous les jeunes qui faites des nouvelles technologies des outils puissants pour servir votre communauté, pour servir votre pays, pour servir le monde. Nous sommes conscients que vous êtes l'espoir pour le monde et que vous réussirez là où la génération précédente a souvent lamentablement échoué », a lancé Michaëlle Jean à l'endroit des jeunes Africains.
Il s'agira pour les jeunes de certains pays africains de se réunir en groupes et de créer en 55 jours des applications au service de leur communauté. Les conditions de candidature pour bénéficier de ce fonds sont disponibles sur le site de l'OIF, a-t-elle indiqué.
Le New York Forum Africa 2015 qui s'est ouvert ce vendredi 28 août 2015 s'achève le 30 août 2015 et connaîtra, en plus des jeunes, la participation des chefs d'Etat, de chefs d'entreprises et de nombreux investisseurs.
(Source : Agence Ecofin, 28 août 2015)
Dans le cadre de l'initiative « Dakar Ville Numérique », la ville de Dakar vient de lancer le projet « SSID : Ville de Dakar Wifi ». Selon un communiqué de presse publié par la mairie de la capitale sénégalaise, ceci est un projet pilote qui consiste à installer le Wifi dans les grandes places publiques de la ville afin que tout les dakarois puissent profiter d'une connexion internet gratuite.
En partenariat avec l'opérateur de téléphonie mobile TIGO, l'expérimentation du projet « Ville de Dakar Wifi » sera donc effectuée sur la place de l'indépendance.
Les citoyens pourront désormais accéder gratuitement à Internet, aussi bien avec leur ordinateur que sur leurs smartphones.
Pour rappel, Sénégal fait partie des pays d'Afrique où la connexion internet est moins accessible, notamment à cause du coût d'accès et l'insuffisance de débit.
Cette initiative permettra donc de résoudre les problèmes de connectivité, de plus, dans le contexte de la mondialisation où l'internet est devenu une nécessité, l'internet gratuit au Dakar permettra d'augmenter le taux de pénétration d'internet au Sénégal. Tigo, la filiale du groupe Millicom International Cellular, est un opérateur téléphonique qui a enregistré une croissance fulgurante au Sénégal.
Outre le projet « SSID : Ville de Dakar Wifi », l'opérateur a également annoncé le lancement de la connexion internet gratuit dans les bus de Dakar, grâce au réseau 3G+.
Ceci est notamment disponible dans les bus de la compagnie de transport Dakar Dem Dikk, et il permet aux utilisateurs de rester connectés avec leurs proches et le reste du monde.
Toutes ces grandes innovations dont l'opérateur Tigo effectue au Sénégal visent non seulement à reconquérir ses clients, mais aussi pour stabiliser son parc d'abonnés.
(Source : Wal Fadjr, 27 août 2015)
Lundi 24 août 2015, un milliard de personnes se sont connectées sur Facebook. Les projets de Zuckerberg pourraient rendre ce record obsolète. Mark Zuckerberg l'annonçait jeudi 27 août sur son profil Facebook: le 24 août 2014, un humain sur sept s'est connecté au réseau social. Trois ans après l'annonce en octobre ...
INTERNET - Le réseau social Facebook a annoncé jeudi avoir atteint pour la première fois en début de semaine le seuil d'un milliard d'utilisateurs sur la même journée. "Nous venons de franchir une importante étape. Pour la première fois, un milliard de personnes ont utilisé Facebook en une seule journée", écrit le PDG-fondateur, Mark Zuckerberg, dans un message publié sur son propre profil sur le réseau.
Une étude du Pew Forum sur les usages du téléphone montre comment ce dernier modifie en profondeur les comportements en société. Parler très fort en public, son portable vissé sur l'oreille, jeter un coup d’œil à son profil Facebook en réunion ou en famille... Le degré d'acceptation de ces comportements augmente à mesure que l'âge diminue.
MARKETING - Apple a levé ce 27 août le mystère sur la date de la keynote sur son nouveau smartphone. Comme de nombreuses rumeurs le laissaient penser, Tim Cook, son PDG, et ses équipes vont le dévoiler à San Francisco le 9 septembre.
Copyright © Actualité Tech & Geek | Powered by Blogger